Des satellites Galileo lancés par les Etats-Unis?

Raoul a écrit:Tout comme pour Euclid, les ingénieurs de SpaceX vont montrer aux ingénieurs de Galileo comment ils travaillent, comment telle coiffe ou attache pour l'interface Fusée-satellite est rapidement mise en place et les ingénieurs européens vont s'en souvenir.

Je ne comprends pas cette remarque.

Griffon a écrit:

Raoul a écrit:Tout comme pour Euclid, les ingénieurs de SpaceX vont montrer aux ingénieurs de Galileo comment ils travaillent, comment telle coiffe ou attache pour l'interface Fusée-satellite est rapidement mise en place et les ingénieurs européens vont s'en souvenir.

Je ne comprends pas cette remarque.

Des ingénieurs pour Euclid, qui savent comment la gestion des lanceurs européens fonctionne, ont fait la comparaison avec la gestion des lancements chez le privé SpaceX.

Finalement, l'Europe va casquer 180 millions d'€ à SpaceX pour lancer ses Galileo avec deux Falcon 9:

Ce n'était qu'une rumeur il y a peu, serait-ce devenu une solution actée maintenant ou n'est-ce qu'une rumeur plus forte ? Je suis très contrarié de savoir cette hypothèse comme possible ! 

AMHA .... Thiery Breton a été un acteur des négociations avec SpaceX. Il représentait l'Europe.
Donc c'est un contrat acté !  (et de toute façon pas d'autre solution ..... en vue)

Our contract with @SpaceX  for two launches in 2024, each carrying 2 1st-generation @GalileoGNSS  navigation satellites to medium-Earth orbit, is valued at 180 million euros ($193M)

traduction : dans le post de Choros ci-dessus

PS : Prend une tisane relaxante .... et sieste obligatoire jusqu'au premier décollage (90 millions pour la F9 quand même, plus le prix du satellite Galileo)  

jassifun a écrit:Spatial : une crise de nerfs européenne

 a priori, premiers lancement galileo sur space X avril/  mai puis ensuite deuxième cet été

L'Union européenne a conclu un accord avec les États-Unis qui permettra le lancement de quatre satellites de navigation Galileo à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX.

Selon Politico, l'accord de sécurité permet au personnel de l'UE et de l'Agence spatiale européenne d'avoir accès à tout moment au pas de tir et, en cas d'échec de la mission, d'être le premier à pouvoir récupérer les débris.

Grâce à cet accord, les derniers préparatifs peuvent commencer pour deux lancements de deux satellites chacun, sur la fusée Falcon 9 depuis la Floride. Ces missions Galileo auront lieu dans le courant de l'année. Les satellites, qui pèsent chacun environ 700 kg, seront lancés sur une orbite située à environ 22 000 km au-dessus de la planète.

Les mesures de sécurité renforcées sont dues à la technologie propriétaire incorporée dans les satellites, dont la construction a coûté des centaines de millions d'euros ; ils remplissent une fonction similaire à celle des satellites du système de positionnement global (Global Positioning System) fabriqués aux États-Unis. Les lancements en Floride seront la première fois que les satellites Galileo, qui sont utilisés à des fins civiles et militaires, seront exportés en dehors du territoire européen.

En raison des frais généraux supplémentaires liés à la mission de sécurité nationale, l'Union européenne a accepté de payer 180 millions d'euros pour les deux lancements, soit environ 196 millions de dollars. Cela représente une prime d'environ 30 % par rapport au prix standard de 67 millions de dollars pour un lancement par Falcon 9.

Un peu dans l'embarras de l'ESA, le continent a dû acheter plusieurs lancements à son concurrent direct en matière de lancement, SpaceX, au cours des deux dernières années. En 2023, l'Europe a lancé son télescope spatial Euclid sur une fusée Falcon 9, et plus tard cette année, un satellite d'observation de la Terre de l'ESA et une sonde d'astéroïde de l'ESA seront lancés sur des missions Falcon 9.

Les raisons sont doubles. Tout d'abord, l'ESA a rompu sa collaboration avec la société spatiale russe Roscosmos après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Après le début de ce conflit, l'Europe a cessé d'effectuer ses missions à l'aide de la fusée Soyouz à moyenne portée. Une version modifiée de ce booster était lancée depuis le port spatial de l'Europe en Guyane française.

L'autre raison est le retard pris dans le développement de la fusée Ariane 6. Cette fusée devait initialement faire ses débuts il y a quatre ans, mais elle a subi plusieurs retards de développement et des retards techniques. La crise des lanceurs en Europe s'est aggravée l'année dernière lorsque le continent a mis hors service sa fusée Ariane 5, qui volait depuis longtemps, sans pouvoir la remplacer.

Toutefois, ce manque d'accès à l'espace devrait bientôt prendre fin. L'ESA a expédié des étages du premier matériel de vol de la fusée Ariane 6 à son port spatial de Guyane française. Bien que l'ESA n'ait pas fixé de date précise pour le lancement, elle travaille sur une fenêtre qui s'étend du 15 juin au 31 juillet.

Si ce vol d'essai d'Ariane 6 se déroule bien, le véhicule a une longue liste de missions, notamment les futurs satellites Galileo, d'autres engins spatiaux européens, ainsi que les satellites du projet Kuiper pour son principal client commercial, Amazon.

L’article de Politico auquel il est fait référence

EU agrees US deal to launch satellites with Elon Musk’s SpaceX

jassifun a écrit:L’article de Politico auquel il est fait référence

EU agrees US deal to launch satellites with Elon Musk’s SpaceX

a €180 million deal with SpaceX last year to launch four of the Galileo satellites

c'est pas un mauvais deal financier! Au prix d'un lancement A6, c'est moins cher!

1er lancement en Avril
le suivant en Juin