Séoul, 03 mai (Yonhap) -- L'Institut de recherche aérospatial coréen (KARI) envisage d'achever l'assemblage d'une fusée à deux étages avant la fin de la semaine. La Corée du Sud se prépare à une autre tentative pour placer un satellite en orbite, a annoncé le gouvernement le 3 mai.
Selon le ministère de l'Education, de la Science et de la Technologie, le KARI connectera jeudi les éléments de la coiffe qui couvrira la charge du satellite au sommet de la fusée à deux étages.
D’après le ministère, tous les problèmes cités par la commission d'examen de l’accident ont été pris en compte lors de la conception des composants de la coiffe pour s'assurer qu'ils ne causeront pas de problèmes lors du lancement de la fusée sud-coréenne, baptisée Korea Space Launch Vehicle-1 (KSLV-1), le mois prochain.
L’échec de l'un de deux éléments composant la coiffe à se détacher correctement avait empêché la première KSLV-1 de placer un satellite en orbite en août dernier.
« Tous les tests consistant à s’assurer que les composants de la coiffe de la fusée se détacheront correctement cette fois-ci ont été menés avec succès, avec le dernier d’entre eux effectué le 15 avril », a déclaré un responsable du ministère.
Il a précisé que le KARI prévoyait de mener des vérifications additionnelles à la fois sur les premier et deuxième étages de la fusée d’ici la mi-mai, afin qu'ils puissent être assemblés et tenus prêts au plus tard pour début juin.
Une fois assemblée, la KSLV-1, aussi appelée Naro-1, fera 33 mètres de haut, pour un poids de 143 tonnes. Sur ce total, 130 tonnes représentent le carburant et les agents d'oxydation nécessaires pour envoyer la fusée dans l'espace.
Le ministère et KARI effectueront des contrôles de dernière minute sept jours avant le lancement prévu pour le 9 Juin à partir du Nao Space Center, situé à 485 km au sud de Séoul.
La Corée du Sud, qui n'a aucune expérience dans la construction de fusées spatiales, a demandé l'aide russe en 2002 pour la fusée KSLV-1, ou Naro-1. Le pays a depuis dépensé 502,5 milliards de wons (339,5 millions d’euros) pour construire une fusée, avec la Russie fournissant le propulseur principal et l’assistance technique générale.
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