bernardw a écrit:Je ne pense pas d'il puisse y avoir des risques chez ces sous-traitant, car il y a des mesures de protection prise suivant le cahier des charges, La société où était mon père travaillait pour des société type défense national et sa société a été obligé de se renforcer pour avoir des contrats.
En plus lors de la construction des pièces on ne sait pas sur qu'elle Ariane elles iront. ET vus tous les contrôles qu'il a du y avoir c'est dur de faire un sabotage qui ne se verrait pas.
Bernard
Pourtant, il y a bien une Ariane qui a été victime d'une erreur humaine (volontaire ou non). C'est le vol V36 avec Ariane 4. Un chiffon avec 2 noeuds dans le circuit de refroidissement d'un moteur Viking du premier étage. Circuit qui alimentait l'un des propulseurs à ergols liquides. Au départ V35 (version 44L) devait emporter BS-2X et Superbird B et V36 (version 40) devait emporter SPOT 2 + 6 micro satellites. Un retard sur l'un des satellites japonais a contraint Arianespace à inverser les charges utiles. V35 a lancé SPOT avec succès. Et V36 s'est retrouvé en version 44L pour lancer les 2 satellites japonais. Ce changement a permis (à postéori) d'éviter la catastrophe majeure. Si aucun retard n'avait eu lieu, il est fort probable que V36, toute légère et manquant de puissance, se serait accroché à la tour de lancement avant d'exploser. Mais comme il y a eu des propulseurs, il y a peu avoir une légère correction de trajectoire et la fusée n'a fait qu'effleurer la tour.
http://www.ina.fr/video/CAB06056640/ja2-20h-emission-du-23-fevrier-1990.fr.html
Officiellement, pas de sabotage, mais un chiffon avec 2 noeuds qui reste coincé dans une vanne dès son ouverture laisse perplexe.