Exocet a écrit:C'est tellement n'importe quoi que je ne sais par où commencer.
L'ingénierie c'est un vrai boulot, et pas des estimations pifométriques ni des schémas sous paint.
rappelles-moi... le principe de l'ascenseur spatial, c'est bien de
- capturer un astéroïde de quelques millions de tonnes ( pour rappel on est même pas capable d'envoyer 100 tonnes en orbite... )
- riches en matériaux très spécifiques ( on le trouve ou ? )
- de l'amener en orbite géostationnaire terrestre ( les plus proches sont entre mars et jupiter. ça fait une trotte ! )
- sans se louper sinon il s'écrase sur terre et crée la plus grosse catastrophe de l'ère humaine ( 1000 mégatonnes pour un caillou de 100 millions de tonnes. soit 1000 missiles nucléaires, trois fois l'arsenal français, ou le tiers de l'arsenal US... )
- d'y installer une usine automatisée qui creuse l'astéroïde
- raffine les matériaux ( ce qui implique une quantité très importante de matériaux annexes, produits chimiques etc. non présent sur l'astéroïde a priori... )
- produit plusieurs millions de tonnes de nanotubes de carbone et autres ( donc une quantité assez monstrueuse de matériaux annexes )
- déroule son cable tout en rééquilibrant en permanence la masse de l'astéroïde avec la gravité terrestre, lunaire ( force de marée ) et le cable
- pour y faire grimper ( via quoi ? des roues ? ) des cabines jusque dans l'espace
c'est bien ça le projet initial ? parce que si c'est pas un peu n'importe quoi ça aussi :blbl:
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sinon pour revenir aux effet de l'atmosphère, le principal souci que je voulait mettre en jeu ( mais effectivement c'est mal écrit ), c'est le problème du frein lié à la pression atmosphérique sur l'accélération. accélérer un objet à 30 km d'altitude plutôt qu'au sol, c'est avoir en face une résistance de 10 millibars, et non 1000 au sol. déjà que pour le blackbird, à 20km d'altitude le nez chauffait à plusieurs centaines de degrés.... !
sinon, je ne percute pas trop comment il veut faire léviter son tube par électromagnétisme, ça me semble un peu fumeux.
ce que je voulais mettre en avant par cette idée, c'est que cet élément, est "faisable" : la technologie railgun et celle des ballons sonde existe, et la construction d'un raill de 100 ou 200km est industriellement parfaitement réalisable ( il suffit de comparer avec les construction de lignes à hautes tensions... ), ne reste que le problème de l'approvisionnement en énergie ( impulsion à fournir... )
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argyre : effectivement, mais l'intérêt justement de ce concept c'est de se passer de toute cette masse d'ergol. donc reprendre l'équation pour une vitesse initiale non pas de 0 mais de 2km/s ou plus. en principe, un canon capable d'éjecter des boulets à 8 ou 9km/s enverra directement ses boulets dans l'espace, sans besoin d'ergols supplémentaires, donc 100% de charge utile. ceci dit je me souviens d'articles expliquant que le principe du moteur cryogénique le rendait moins rentable à basse altitude que les moteurs à ergols solides ( à cause de la forte pression atmosphérique. le fait est que le cryogénique a une sortie de gaz très rapide mais de faible densité, à l'inverse du moteur à poudre, avec une sortie peu rapide mais très dense ). je t'avouerai que n'étant pas ingénieur, je n'ai pas mémorisé le principe en jeu à ce moment là, mais ça ressemble un peu au problème d'une voiture : démarrer en première, pas en 4eme : techniquement la 4eme vitesse te fournit autant d'énergie que la première vitesse, mais n'est "rentable" qu'a une vitesse de 50 ou 60km. en démarrant à une vitesse ou le carburant est aussi intéressant que dans l'espace, on peut aussi se passer du problème d'utiliser deux énergies distinctes pour le vol.