Giwa Dim 11 Juin 2006 - 18:54
Salut
A peu près jusqu'aux astéroides, on peut se passer de nucléaire, au moins pour les sondes, et en fait, dans ce cas, il n'y a pas de motivation forte à essayer de diminuer les temps de vol si celà augmente le coût.
En regardant dans le détail le MITEE, je ne suis plus si convaincu que ce soit une solution si intéressante pour des sondes interplanétaires, si on rajoute toutes ces masses "cachées".
Par contre, ça peut être intéressant pour des missions un peu exotiques, comme ces ramjets volant dans l'atmosphère des géantes gazeuses. Encore que des ballons feraient aussi bien l'affaire.
Faut voir.
Salut à mon tour!
(çà à l'avantage par rapport à bonjour ou bonne nuit de ne pas dépendre du jour ou de la nuit...et puis de qelle planète ?)
Effectivement le solaire reste valable jusu'à Mars ...et même la ceinture des astéroides ou planétoides comme Cérès...et pourquoi pas plus loin!
Je m'explique :idea: ...N'a-t-on pas déjà pour aller au delà de Jupiter utilisé l'assistance gravitationnelle de Vénus?...Et si on n'y réfléchit un peu...qu'est-ce que quelques centaines de millions de km de plus pour ce détour par rapport aux milliards de km à franchir après :!: Dans l'espace comme sur terre ...le chemin le plus court n'est pas toujours le plus rapide...
Alors en plus de l'assistance gravitationnelle...pourquoi pas se rapprocher du Soleil pour capter le maximum d'énergie solaire avant de s'en éloigner.
Oui...nais pour se rapprocher du Soleil...il va falloir diminuer l'énergie mécanique ...si l'énergie cinétique augmente dans le référentiel héliocentrique, l'énergie potentielle diminue plus...pas obligé :!:
:idea: Au lieu de classiquement actionner une rétrofusée (poussée en sens opposé du déplacement)...créons une poussée centripète...que va-t-il se passer...l'orbite de départ quasi circulaire (en gros celle de la Terre) va devenir elliptique avec un périhélie de plus en plus bas...mais un apohélie de plus en plus haut. On pourrait fonctioner comme çà jusqu'au niveau de Mercure si les panneaux solaires le supportent (Mercure n'est qu'une cinquantaine millions de km plus bas que Vénus)...et puis on redirige la poussée tangentiellement à la trajectoire et dans le sens du déplacement . Sans doute est-il possible d'optimiser ce principe avec un changement graduel dans la direction de la poussée au moyen de quelques calculs sur ordinateur...mais çà , c'est un détail ;)
Alors on prend un sacré élan...les propulseurs ioniques étant à plein régime...et on rattrape tout le temps perdu...et hop sur la lancée on se retouve vers Jupiter ...et au delà...même si alors les panneaux solaires ne fonctionnent plus.
Pourquoi pas :!:
Giwa[/color]