Beaucoup d'autres vous se rejouissaient il y a deux mois du lancement des deux satelittes galileo :pourtant,il ne faut pas oublier qu'il s'agit avant tout d'un fiasco industriel et montre bien l'incapacité de la Commission Européenne à mener des projets d'envergure. Je vous propose ainsi de lire cet extrait du petit livre mauve de Nicolas Dupont Aignan qui exprime tres bien mon opinion sur le programme :
"Aujourd'hui l'Europe est entièrement dépendante de la couverture GPS
créée et gérée par l'armée américaine, d'abord pour ses besoins propres,
ensuite mise à la disposition du public pour des usages civils, aux
Etats-Unis et dans le reste du monde.
Mais voilà, l'US Army conserve à tout moment la faculté de couper l'accès
au GPS à qui bon lui semble. C'est pourquoi l'Europe a décidé de
développer son propre système de navigation satellitaire, connu sous le
nom du programme « Galiléo ». Et quel autre projet concret pourrait mieux
donner corps à une ambition européenne, aussi bien dans l'effort commun
qu'il réclame pour sa matérialisation que dans la création d'un outil de
puissance où trouverait à s'incarner l'affirmation géostratégique de l'Union
européenne ?
Hélas, passé à la moulinette de l'Europe supranationale, de ses méthodes
bureaucratiques, de sa prétention absurde à se substituer aux Etats
membres, de ses ambiguïtés profondes vis-à-vis du « Grand Frère
américain », le pauvre projet Galiléo est devenu le symbole du suicide de
toute ambition européenne.
Hélas, passé à la moulinette de l'Europe supranationale, de ses méthodes
bureaucratiques, de sa prétention absurde à se substituer aux Etats
membres, de ses ambiguïtés profondes vis-à-vis du « Grand Frère
américain », le pauvre projet Galiléo est devenu le symbole du suicide de
toute ambition européenne.
Contrairement à Airbus, Ariane ou Eurocopter, fruits de coopérations
intergouvernementales résolues et volontaires, dont le succès éclatant est
d'ailleurs trop souvent porté -à des fins de propagande -au crédit de
Bruxelles qui y est pourtant totalement étranger, Galiléo a dès sa naissance
été confié à la Commission européenne. Il s'agissait tout simplement
d'anticiper la mise en oeuvre de la Constitution européenne, rejetée en
2005 par référendum avant d'être recyclée dans le traité de Lisbonne, qui
crée une politique spatiale européenne intégrée. C'est aussi à ce titre que la
gestion de l'Agence spatiale européenne, exploitant la fusée Ariane (une
grande réussite technique et industrielle essentiellement redevable à la
France du général de Gaulle), a aussi été transférée à la Commission
européenne, qui depuis la laisse péricliter (difficultés à développer la
nouvelle génération d'Ariane, lourdes incertitudes sur l'avenir d'une
ambition spatiale européenne sérieuse).
Concrètement, cela signifie que ce programme Galiléo obéit aux lourdes et
kafkaïennes procédures de l'UE : pilotage du projet par la Commission,
décisions prises par les 27 à la majorité qualifiée ou à l'unanimité et mise
en place de procédures économiques et industrielles en vertu de règles de
concurrence défiant l'entendement.
Le pitoyable résultat de ce véritable gâchis ne s'est pas fait attendre : à
commencer par le retard considérable pris le programme, plus de cinq ans
déjà sur les échéances initiales. Son coût également, ne cesse d'enfler (de
3,4 Mds € à 5,4 Mds € désormais), notamment à cause de ses retards, des
hésitations industrielles de la Commission et de son manque d'ambition
financière. "
C'est pourquoi il est urgent de refonder l'europe de l'espace sur des bases saines,comme l'avait fait les gouvernements europeens dans les annees 1970,en s'appuyant sur les nations et en autonomie complete de l'union europeenne,absolument incompetente en terme de projets ambitieux.
"Aujourd'hui l'Europe est entièrement dépendante de la couverture GPS
créée et gérée par l'armée américaine, d'abord pour ses besoins propres,
ensuite mise à la disposition du public pour des usages civils, aux
Etats-Unis et dans le reste du monde.
Mais voilà, l'US Army conserve à tout moment la faculté de couper l'accès
au GPS à qui bon lui semble. C'est pourquoi l'Europe a décidé de
développer son propre système de navigation satellitaire, connu sous le
nom du programme « Galiléo ». Et quel autre projet concret pourrait mieux
donner corps à une ambition européenne, aussi bien dans l'effort commun
qu'il réclame pour sa matérialisation que dans la création d'un outil de
puissance où trouverait à s'incarner l'affirmation géostratégique de l'Union
européenne ?
Hélas, passé à la moulinette de l'Europe supranationale, de ses méthodes
bureaucratiques, de sa prétention absurde à se substituer aux Etats
membres, de ses ambiguïtés profondes vis-à-vis du « Grand Frère
américain », le pauvre projet Galiléo est devenu le symbole du suicide de
toute ambition européenne.
Hélas, passé à la moulinette de l'Europe supranationale, de ses méthodes
bureaucratiques, de sa prétention absurde à se substituer aux Etats
membres, de ses ambiguïtés profondes vis-à-vis du « Grand Frère
américain », le pauvre projet Galiléo est devenu le symbole du suicide de
toute ambition européenne.
Contrairement à Airbus, Ariane ou Eurocopter, fruits de coopérations
intergouvernementales résolues et volontaires, dont le succès éclatant est
d'ailleurs trop souvent porté -à des fins de propagande -au crédit de
Bruxelles qui y est pourtant totalement étranger, Galiléo a dès sa naissance
été confié à la Commission européenne. Il s'agissait tout simplement
d'anticiper la mise en oeuvre de la Constitution européenne, rejetée en
2005 par référendum avant d'être recyclée dans le traité de Lisbonne, qui
crée une politique spatiale européenne intégrée. C'est aussi à ce titre que la
gestion de l'Agence spatiale européenne, exploitant la fusée Ariane (une
grande réussite technique et industrielle essentiellement redevable à la
France du général de Gaulle), a aussi été transférée à la Commission
européenne, qui depuis la laisse péricliter (difficultés à développer la
nouvelle génération d'Ariane, lourdes incertitudes sur l'avenir d'une
ambition spatiale européenne sérieuse).
Concrètement, cela signifie que ce programme Galiléo obéit aux lourdes et
kafkaïennes procédures de l'UE : pilotage du projet par la Commission,
décisions prises par les 27 à la majorité qualifiée ou à l'unanimité et mise
en place de procédures économiques et industrielles en vertu de règles de
concurrence défiant l'entendement.
Le pitoyable résultat de ce véritable gâchis ne s'est pas fait attendre : à
commencer par le retard considérable pris le programme, plus de cinq ans
déjà sur les échéances initiales. Son coût également, ne cesse d'enfler (de
3,4 Mds € à 5,4 Mds € désormais), notamment à cause de ses retards, des
hésitations industrielles de la Commission et de son manque d'ambition
financière. "
C'est pourquoi il est urgent de refonder l'europe de l'espace sur des bases saines,comme l'avait fait les gouvernements europeens dans les annees 1970,en s'appuyant sur les nations et en autonomie complete de l'union europeenne,absolument incompetente en terme de projets ambitieux.