pioneer6014 a écrit:
Reste donc le problème des Soyouz "périssables". Un docking en automatique à la manière du Progress n'est-il pas envisageable ?
L'information n'est pour le moment évoquée que par l'agence spatiale Fédérale Russe,
(Visiblement asse désireuse de voir se concrétiser cette prochaine simulation en conditions réelles), cependant rien de la part des autres partenaires d’ISS. Aujourd’hui, deux questions me viennent à l'esprit..
Premièrement, quid de la période d’exploitation la plus appropriée à bord d'ISS pour qu’une mission MARS500/ISS puisse être programmée ? D’une, je doute fortement que les partenaires de la station envisagent d’inclure cette sim. dans le cadre du programme ISS, de deux ça ne pourra à mon sens n'être mis sur pieds qu’une fois la station spatiale arrivée au terme de son exploitation orbitale. Pour que ISS soit pleinement opérationnelle
(Et rentable ?), il lui faut six hommes à bord en continu, entièrement voués à soutenir sa maintenance, ainsi que de multiples expériences scientifiques. Lors des venues diverses du shuttle, l’effectif de la station doublait, il passait de six à douze ou treize. Il doublait certes, mais sur une durée bien définie, plus ou moins limitée à 11 jours. De plus les dépenses énergétiques
(conso d’air, d’eau ou de vivres) étaient tout de même asse bien compensées par la navette elle-même, porteuse de vivres alloués uniquement à son équipage, composé au maximum de sept astronautes. De ce fait, je doute qu’un équipage de 13 membre soit mis un jours sur pieds en continu,
(l’un appartenant au programme ISS, l’autre appartenant à ce MARS500/ISS).
Dans le cas où une simulation ne soit mise sur pieds que suite au programme actuel, cela signifierait que la date de 2020 pourrait devenir caduque et que sa période d’exploitation orbitale soit une fois encore rallongée. Certains exprime aisément une désorbitation prévue aux environs de 2028…
Pourquoi alors ne penser qu’au moyen de transport Russe pour convoyer les équipages de MARS500? Pour envoyer sept membres d’équipages à la fois, sera-t'il vraiment le plus appropriés et le plus rentable? En 2020, les véhicules privés du CCDEV auront certainement déjà effectués quelques rotations
(Terre>ISS>terre) et je doute également qu'après avoir soutenues deux ou trois missions ISS pour la NASA, ces sociétés renoncent à poursuivre les trajets vers ISS. Toutefois, quid de la résistance orbitale de ces nouveaux véhicules comparativement a celle des véhicules soyouz sur du long terme...? je l'ignore...
PS: De plus si Mars500/ISS est prévu post-programme ISS
(International), c'est à dire à compter de 2020, pourquoi ignorons nous
l'éventualité d'un X37C
(une version évoluée & man-rated du 37B), sachant que la plus petite version (X37B),
actuellement en vol pour les militaires de L'USAF, est placée sur orbite depuis plus de 500 jours déjà...mais, je n'y crois pas trop, voir pas du tout pour ISS/2020-2028 en tout cas. Néanmoins question date de péremption, là conception du 37B fait ses preuves en ce moment. ;)