Argyre Mar 4 Déc 2012 - 10:57
Mais arrêtez donc cette mascarade ! A l'heure actuelle, on ne peut pas respirer sur Mars, donc on sera obligatoirement protégé derrière l'atmosphère + la paroi extérieure de la base ou du vaisseau + une grosse couche d'isolant + un étage supplémentaire dans la plupart des cas. Donc inutile de penser à se surprotéger, la probabilité de mourir irradié est égale à 0. Et je parle d'aujourd'hui, pas dans un futur lointain hypothétique où des martiens tenteront la terraformation. Certes, si on va se promener en extérieur en scaphandre, la protection est moindre, mais là encore, il faudrait tomber pile poil sur le flux d'une gigantesque éruption solaire et sur le coup de midi pour parvenir à des doses qui seraient, peut-être, suffisamment traumatisantes pour occasionner 10 jours d'arrêt maladie. Si on est capable de prévenir ces événements et de décider de se réfugier au sous-sol de la base ou au centre du vaisseau, les risques sont minimes. Les seules radiations dangereuses sont les ions lourds galactiques qui sont présents en permanence mais à dose réduite. Certes, en cumulant les doses au fil des années, la probabilité de développer une tumeur cancéreuse augmente de façon significative. Mais on connait très bien le problème sur Terre avec les fumeurs ou les gens qui font de la haute montagne ou du ski hors piste, qui ont une espérance de vie de 5 à 10 ans inférieure à celle des non fumeurs et des non montagnards. Sur Mars, en admettant qu'il y ait une colonie, il y aura forcément un grand nombre de colons qui préféreront se promener très souvent en scaphandre, même si cela doit leur coûter quelques années de leur vie. On n'interdit pas aux gens de fumer ou d'escalader les montagnes, on n'interdira pas non plus aux astronautes de se promener en scaphandre.
Argyre, responsable de l'association de défense de la promenade en scaphandre