Peuh, que la fusée ne soit plus un programme européen est bien le cadet des soucis des allemands. La SEULE chose qui motive toutes leurs prises de position sur le sujet, c'est leur volonté de dominer le spatial européen.MarsSurfaceWanderer a écrit:Certains voudraient concentrer la production sur quelques pays, au lieu des douze actuellement impliqués dans Ariane. Cela pose quelques problèmes. Comme le dit le président du DLR, la fusée ne serait plus un programme européen, mais deviendrait soit un lanceur allemand, soit un lanceur français (retranscription grossière)...
http://www.spacenews.com/article/launch-report/36225dlr%E2%80%99s-woerner-remains-unconvinced-just-unveiled-ariane-6-design-is-right...with possible evolutions including environmentally acceptable new fuels in place of the vehicle’s current solid-rocket boosters....Woerner did not disagree with that, but said solid propellant carries other disadvantages, including the fact that a solid-fueled second stage adds vibration risks to sensitive satellite payloads and also pollutes the upper atmosphere....The solution selected seems to be the most workable in terms of costs, but from an environmental point of view we are really taking a step backward,...
Ce genre d'argument m'énerve au plus haut point. Cramer chaque année des centaines de millions de tonnes de lignite dégueulasse dans leurs centrales électriques, cela pose visiblement beaucoup moins de problème à nos très chers voisins que l'impact environnemental de quelques milliers de tonnes de propergol solide. Mais bon, avec quelques transfert de techno et du solide made in germany, il y aurait sans doute moyen de consoler leur gros chagrin pour la planète. Sales hypocrites...
Petit rappel
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t15282p15-la-strategie-d-arianespace-face-a-la-concurrence#294579Berlin ne s’en cache pas, l’Allemagne veut le leadership. Dans le livre blanc sur l’espace, qui a été publié fin 2010, l’objectif de Berlin est clair : "l’Allemagne occupe le deuxième rang européen en matière de spatial ; se satisfaire du deuxième rang ne suffit pas, il faut considérer ce classement comme une source de motivation". Clair et net. Derrière cette stratégie, on retrouve Peter Hintze, le coordinateur du gouvernement allemand pour l’aérospatial, l'homme qui a retoqué le projet de fusion EADS-BAE Systems de l’ex-enfant chéri de Berlin, Tom Enders, et qui a l'oreille de la chancelière allemande. Ce document avait à l’époque inquiété les industriels français… et par ricochet le gouvernement Fillon, qui avait à son tour publié en mars dernier un livre blanc sur l’espace. "Leurs très grandes ambitions dans l'espace ne sont pas européennes, elles sont avant tout allemandes", avait analysé un patron français du secteur.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732135/espace-la-france-rend-les-armes-face-a-l-allemagne.html