Pour synthétiser « rapidement » les premières minutes de ce prochain vol, aidons-nous de l’illustration proposée dans le « Press-Kit ».
Sous le contrôle du TEL-4 de CCAFS,
(Tel-4 Telemetry Processing Facility) situé sur les rives ouest de Banana river, l’Atlas5 et GEO2 sont attendus pour décoller dès l’ouverture de la fenêtre de tir, à 21H21GMT le 19 mars prochain. Dès 17 secondes de vol, le lanceur effectuera une première manœuvre lui permettant de se placer dans la bonne direction, celle de l’orbite visée
(à 22.19° d’inclinaison). Elle effectuera donc la Pitch/Yaw/Roll Maneuver, avant d’atteindre le passage en vitesse supersonique (MaxQ), situé aux alentours de T+01’30’’ de vol. Après 4 minutes et 3 seconde de poussée maximum générée par le premier étage-lanceur, interviendra le BECO
(Atlas Booster Engine Cutoff), suivi de très près par le processus de séparation CBC/Centaure prévu pour T+04’09’’.
10 petites secondes plus tard (T+04’19’’), Centaure sera allumé afin de poursuivre la phase d’ascension autrement dénommée « Coast phase » et la coiffe de cette 401 sera larguée dès la marque t+4’27’’. A ce point précis,
(toujours suivi télémétriquement par la station TEL-4 de CCAFS), les précieuses données télémétriques d’Atlas seront acquises par la station d’Antigua, alors que la phase d’ascension devra se poursuivre jusqu’à T+15’20’’, marque où centaure s’arrêtera une première fois
(Centaur First Main Engine Cutoff - MECO-1). Au moment de ce premier MECO, la trajectoire d’Atlas sera également couverte par un satellite de relais d'informations TDRS (TDRS041), stationné aux très proches environs de l’équateur
(0°deg d’inclinaison).
Au large de la côte d’ivoire en Afrique et après 24’07’’ de vol, l’étage centaure sera rallumé une seconde fois (MES-2) pour une courte période (04’00’’) avant de s’arrêter de nouveau (MECO-2) au large des côtes Angolaises (T+28’02’’). Sans aucune propulsion visiblement, l’étage centaure et GEO2 poursuivrons leur progression durant environs 20 minutes, avant de se séparer définitivement à la marque T+43’12’’, quasiment à la verticale d’une nouvelle station de suivi télémétrique (
Diégo Garcia) et à 20° d’inclinaison orbitale.
Désormais seul dans le vide spatial, GEO2 poursuivra sa route en frôlant les côtes nord de l’Australie et entrera en contact avec la station de Guam ainsi qu'avec un autre TDRS (TDRS174),
situés tous deux au beau milieu de l’océan pacifique, avant de remonter gentiment vers l’Amérique centrale.
