Le budget spatial russe "lanceurs" dans les prochaines années
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A l'occasion de la fin, en vue, du programme fédéral "développement des cosmodromes russes" (fin 2015) Roscosmos a établi le suivant (2016-2025) sous deux scénarios. L'un en misant sur des relations calmes avec le Kazakhstan, l'autre en prenant en compte des difficultés avec le Kazakhstan limitant l'utilisation de Baïkonour. Le premier se chiffre à 800 milliards de roubles, l'autre à 900 milliards de roubles.
Mais ce qui est intéressant c'est qu'à cette occasion on en apprend un peu plus sur les perspectives russes en matière de lanceurs. Ainsi si le PPTS est supposé débuter ses essais sur Zenit à Baïkonour, en cas de crise il faudrait accélérer la construction du pad pour la fusée "Amour" (version lourde et man-rated de l'Angara) à Vostochny.
Est prévu aussi le développement d'une fusée "super-lourde" de 70T de capacité en orbite basse, qui devra permettre en 2028 l'envoi du PPTS vers la lune ou d'engins non pilotés vers des astéroïdes ou d'autres corps célestes...
Mais ce qui est intéressant c'est qu'à cette occasion on en apprend un peu plus sur les perspectives russes en matière de lanceurs. Ainsi si le PPTS est supposé débuter ses essais sur Zenit à Baïkonour, en cas de crise il faudrait accélérer la construction du pad pour la fusée "Amour" (version lourde et man-rated de l'Angara) à Vostochny.
Est prévu aussi le développement d'une fusée "super-lourde" de 70T de capacité en orbite basse, qui devra permettre en 2028 l'envoi du PPTS vers la lune ou d'engins non pilotés vers des astéroïdes ou d'autres corps célestes...
- Spoiler:
- 09/04/2013 Roscosmos requests to space launch more than 900 billion rubles
According to "The News", the Russian space agency has sent proposals to the government on the concept of a new federal program for the development of space launch period 2016-2025 years. The current federal target program "Development of the Russian cosmodrome" expires at the end of 2015, and future plans for investment in Russia launch sites should be considered as the bill on the budget for 2014 and the planning period of 2015-2016. Therefore Roskosmos already presented his vision on the issue.
Given last year exacerbated tensions with Kazakhstan on the use of the Baikonur Cosmodrome Roscosmos has described the concept of FTP two possible scenarios: a base and a crisis. The first scenario will cost almost 800 billion, the second is worth more than 900 billion rubles.
Basic version includes peaceful relations with Kazakhstan, against which Russia continues to invest in the infrastructure sector. In this case, the 2018 launch site for carriers of "Zenith" dooboruduetsya for testing unmanned (ie test) launches a new manned spacecraft, which is now created in the RSC "Energia". Along with this basic scenario provides opportunities for international programs at Baikonur with Kazakhstan.
On the East in the same period - 2016-2018 years - planned for launch complex for the media "Cupid" (the missile "Angara" heavy class), as well as infrastructure for advanced launch vehicles, namely, unified technical objects, starting and fueling systems for missile system heavy class. It is about creating super-heavy vehicle that can output to low-Earth orbit (altitude of about 200 km), a payload of up to 70 m main objective of such a rocket - to implement a 2028 flight of the new generation of manned spacecraft to the moon. Although it's not just about the mission - the missile will also be used for the delivery of unmanned spacecraft to asteroids and other celestial bodies.
Not forgotten in the new program and the Plesetsk space center, managed by the Ministry of Defence - there will be retrofitting and upgrading of existing facilities, the establishment of ground infrastructure for advanced upper stages, hydrogen and oxygen.
To work on the basic version of the Federal Space Agency asks to allocate 797 billion rubles.
Crisis option provides the ability to "of the legal, institutional and social conditions under which minimizes the possibility of space activities from Baikonur at the turn of 2020." It is logical that the crisis is different from the basic version of the more intensive infrastructure in the East. More investment in this case will go and Plesetsk: the accelerated establishment of a technical training complex for a spacecraft to launch them before putting into operation the second launch complex "Cupid" on the East. It is an investment of 10.3 billion rubles.
In this scenario, infrastructure Baikonur after 2021 is only supported for single runs.
Estimates crisis scenario - 901.6 billion rubles.
According to "Izvestia", the proposals for the new program concept for the development of space centers have already been agreed with government customers new program - Ministry of Defense, Ministry of Regional Development, the FMBA of Russia - and sent for approval to the Ministry of Finance, the authors of the concept.
Tout le programme russe est sous-tendu par la volonté de retrouver sa complète capacité de gestion de ses lancements. La construction de Vostochny et les perspectives à long terme d'utilisation de ce cosmodrome (au-delà de 2050) ne laissent guère de doute.
Les multiples "accrochages" avec le Kazakhstan peuvent avoir exacerbé leur patience ..... et les pousser à se désengager de Baïkonour plus rapidement, mais il y a au moins deux points importants - à mes yeux - qui doivent les inciter à contrario à rester "ouverts".
- les lancements habités se font de Baïkonour ... et la relève aussi bien du lanceur Angara (3 ou 5) et la capsule PTS sont loin d'être disponibles et on ne peut guère forcer l'allure (c'est du man-rated et il faut les sous)
- la Russie doit conserver les meilleures relations possibles avec ses anciennes républiques même si elles "créent des problèmes relationnels" car le dégel des relations avec l'Ouest reste un compromis fragile et il ne s'agit pas - de son point de vue - de voir des républiques autonomes s'éloigner d'elle et succomber aux sirènes de l'Ouest.
L'annonce est donc peut-être plus une opération de com ... incitant le Kazakhstan à ne pas pousser le bouchon trop loin :?: :?: qu'une réelle envie de constater la fracture.
Les multiples "accrochages" avec le Kazakhstan peuvent avoir exacerbé leur patience ..... et les pousser à se désengager de Baïkonour plus rapidement, mais il y a au moins deux points importants - à mes yeux - qui doivent les inciter à contrario à rester "ouverts".
- les lancements habités se font de Baïkonour ... et la relève aussi bien du lanceur Angara (3 ou 5) et la capsule PTS sont loin d'être disponibles et on ne peut guère forcer l'allure (c'est du man-rated et il faut les sous)
- la Russie doit conserver les meilleures relations possibles avec ses anciennes républiques même si elles "créent des problèmes relationnels" car le dégel des relations avec l'Ouest reste un compromis fragile et il ne s'agit pas - de son point de vue - de voir des républiques autonomes s'éloigner d'elle et succomber aux sirènes de l'Ouest.
L'annonce est donc peut-être plus une opération de com ... incitant le Kazakhstan à ne pas pousser le bouchon trop loin :?: :?: qu'une réelle envie de constater la fracture.
montmein69- Donateur
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