Mustard Ven 9 Mai 2014 - 9:07
Bon en meme temps, tout le monde le savait, Beagle-2 c'était "ça passe ou ca casse". Je pense que tout le monde, les anglais en tête, état conscient que le taux de réussite était moyen, voir mauvais.
Rappelons que Beagle-2 n'est pas comparable à nos sondes habituelles, c'est du Cheaper, de l'expérimental, c'était avant tout une mini sonde, pour ne pas dire micro sonde, de la taille d'une grosse assiette. On ne peut pas exiger d'un nanosat les meme perf qu'un gros sat.
Et si je me souviens bien la cause de l'échec a été attribué à une diminution temporaire de l'épaisseur atmosphérique, c'est donc la faute à pas de chance. si l'atmosphère avait été comme prévu tout se serait peut-être bien passé et Beagle-2 n'aurai jamais été autant critiqué, au contraire.
Je pense qu'il faut voir Beagle-2 comme une mission secondaire à Mars Express qui était la vraie mission principale. il y avait une petite place pour une tentative d'atterrissage. Ca n'a pas marché, tant pis mais ça n'a pas couté cher et au moins ça a été tenté. Et au final, je trouve que l'ESA, ou tout du moins les médias, ont été trop coupable de faire plus de pub à Beagle-2 qu'à la mission Mars Express, d'où cette fausse impression d'échec de la mission et de déception.
Et puis, les russes n'ont pas eu plus de chance avec leurs grosses sondes couteuses et performantes. il se dit meme que les américains ont aussi connu des humiliants échecs sur Mars notamment en confondant les miles et les km. Mars est ainsi, le taux d'échecs des sondes envoyés jusqu'à lors est relativement élevé. Mars la maudite diront certains.
Dernière édition par Mustard le Ven 9 Mai 2014 - 10:13, édité 2 fois