lambda0 Ven 17 Juil 2015 - 9:03
C'est pour celà que dans ces études d'orbiteurs, le temps de voyage est allongé à 20 ans (contre 9 ans pour NH).
Moyennant quoi, pour l'étude NASA, la vitesse à annuler à l'arrivée est de 4.9 km/s (contre 13 km/s pour NH), ce qui serait réalisable avec un étage de freinage consommant 4 tonnes d'hydrazine.
Il n'en reste pas moins que 35 tonnes en IMLEO est hors de portée des lanceurs disponibles. Il y aura bientôt le SLS, mais qui risque d'être trop coûteux pour ce type de mission.
Avec une Falcon Heavy peut-être...
C'est là qu'on voit l'intérêt de la propulsion ionique, un orbiteur pourrait atteindre Pluton dans le même laps de temps -environ 20 ans-, mais avec des lanceurs disponibles, du gabarit d'Ariane 5.
C'est aussi intéressant de disposer à l'arrivée d'une source d'énergie de 1 kW, surtout si on veut transmettre les données un peu plus vite que NH (à quoi bon envoyer un orbiteur s'il faut des mois pour récupérer quelques dizaines de minutes d'acquisition).