Boucliers magnétiques

Cette  idée est en l’air...ou plutôt dans l’Espace .

A quoi pourrait servir un tel bouclier et comment le concevoir ?

Bien sûr, on pense à la protection contre les radiations des vaisseaux spatiaux...mais ce n’est pas tout:
Il y a aussi la possibilité de l’utiliser comme moyen de freinage dans l’atmosphère...mais aussi dans l’ Espace ...qui n’est pas si vide que ça, surtout pour des vaisseaux se déplaçant à de très grandes vitesses .
... et aussi pour la terraformation de Mars !

Pour ouvrir le débat, quelques sujets trouvés sur internet :

http://www.gurumed.org/2015/08/06/le-cern-sest-lanc-dans-la-cration-dun-bouclier-magntique-pour-vaisseau-spatial/

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/habitabilite-mars-nasa-propose-rendre-habitable-recreant-son-champ-magnetique-66556/

http://msnwllc.com/Papers/Kirtley_MSNW_NIAC_12MAR_final.pdf

J’ajoute cette vidéo sur la propulsion ionique, mais aussi en deuxième partie sur l’utilisation d’un bouclier magnétique pour l’aérocapture.


Une certaine analogie avec la rétropropulsion exploitée par SpaceX pour la récupération de ses lanceurs, mais avec du ionique au lieu du chimique.

Google : "magnetic shield for spacecraft" ou "magnetic shield for mars" : pas mal de choses à lire.

J'aime bien l'idée du dipôle magnétique au point L1 de Mars, techniquement tout à fait accessible au moins à des fins expérimentales.

!

Fanch5629 a écrit:Google : "magnetic shield for spacecraft" ou "magnetic shield for mars" : pas mal de choses à lire.

J'aime bien l'idée du dipôle magnétique au point L1 de Mars, techniquement tout à fait accessible au moins à des fins expérimentales.

Effectivement il y a une mine de documents à exploiter !
 
Une autre possibilité très futuriste serait pour les voyages interstellaires.

Suite à une discussion sur l’emploi de sondes photoniques propulsées au départ au moyen d’un faisceau de rayons lasers pour l’accélération, il était moins évident de freiner vers l’arrivée. Certes  une technique d’un réflecteur détachable renvoyant vers le réflecteur de la sonde réorienté vers l’avant était proposée, mais avec beaucoup d’inconvénients à surmonter, en particulier sur la divergence des faisceaux lasers qui devrait être extrêmement faible à de telles distances , sans omettre la précision des tirs en tenant compte aussi que la lumière n’y arrive pas instantanément et que le vaisseau se déplace pendant ce temps là ! :scratch: 

Pourquoi pas s’inspirer du ramjet de Bussard pour le freinage et justement d’une des critiques à son égard...comme quoi la force propulsive serait inférieure à la force de freinage par la récolte du milieu intersidéral ?

The worst problem which may prevent the interstellar ramjet from ever being realizable, is the apparent fact that the drag force generated as the large scoop passes through the interstellar medium, may exceed the thrust generated by the engine.

Voir: https://i4is.org/interstellar-ramjets/

On récolterait le milieu intersidéral pour l’accumuler devant le vaisseau pour former un bouclier magnétique gigantesque pour le freinage.

Un schéma d’un bouclier magnétique pour freinage :
Un champ magnétique tournant maintient frontalement un plasma généré par les collisions avec le milieu traversé
Ce plasma,qui pourrait atteindre 100 m de diamètre, permettrait de commencer le freinage à très haute altitude.
Il pourrait s’appliquer aux charges très lourdes où les boucliers traditionnels devraient être gigantesques.

On avait déjà discuté de cette techno en 2010 et en 2012 dans les deux fils de discussion suivants :
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t10238-bouclier-thermique-magnetique
https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t14306-freinage-magnetique

Merci Henri de ce rappel. 
En tout cas cette méthode me paraît très appropriée pour l’aérocapture dans une atmosphère très raréfiée fluctuante car on doit pouvoir régler le freinage en modulant le champ magnétique et aussi l’injectIon ionique initiale au moyen d’un propulseur ionique fonctionnant en rétropropulsion...une certaine analogie avec la rétropropulsion - mais chimique - employé par SpaceX à une altitude plus basse, dans une atmosphère plus dense et à des vitesses moindres, même si elles sont toujours hypersoniques