phenix a écrit:je suis pas sur qu'on soit a la bonne place pour se debat (le fil sur le starship et non le star hopper serait preferable)shinyblade a écrit:
Je suis globalement d'accord mais tu semple oublier le concept Earth-to-Earth du BFR qui me parait encore plus pertinent à comparer à ces avions.
Le concorde était non seulement extrêmement cher à l'usage, à l'achat, et à la maintenance mais il avait également un handicap majeur qui à mon avis est celui qui condamne définitivement les avions supersoniques comme moyen de locomotion commercial : le bruit. Le Concorde cassait les vitres au décollage, habitant près d'un aéroport je n'aimerais pas avoir des concordes qui y décollent et pourtant l'aéroport international de genève avec tous les banquiers qui y transitent est complètement taillé pour le marché du concorde.
L'A380 permettait d'emporter un max de passagers mais au prix d'un temps de trajet allongés car obliger de transiter par un hub pour pouvoir remplir ces immenses avions.
Au final les biréacteurs type 777 se sont imposés dans le long courrier car ils offrent un bon compromis entre prix, temps de trajet et flexibilité des vols.
Le BFR dans son concept Earth-to-Earth à le potentiel de réduire à la fois le temps de trajet, d'offrir une expérience de vol incroyable, d'emporter un max de personnes et d'économiser une grande quantité de CO2 et de dioxyde d'azote relaché dans l'atmosphère. Il a toute es chances d'économiser de l'argent sur le carburant par rapport au long courrier classique même biréacteur car pour la plus grande partie de son trajet, il n'est pas exposé aux frottement. atmosphériques. Il combine les avantages du long-courrier gros porteur avec ceux du supersonique tout en étant encore plus rapide et économe en carburant en litre/kilomètre/passagers et utilisant un ergol beaucoup plus propre que le kerosène. Je pense que ce concept c'est la colonne vertébrale du programme Starship et que c'est la-dessus que compte se financer Spacex pour ses rêves martiens avec le BFR.
Même si j’espère voir un jour les BFR sillonné le ciel, j’espère que spaceX ne compte pas la dessus pour se financé car sa risque de pas etre rentable avant un lon moment.
d'abord on le fait décolle d'ou? au vu du risque d'explosion et du bruit (le concorde est littéralement muer face a un monstre encore plus puissant que la saturn V) il faudra un zone d'exclusion de plusieurs dizaine de km. donc il faut un centre spatial ou au mieux une plateforme en mer (un plateforme capable de contenir plusieurs millier de tonne d'ergol cryogénique. Donc on exclus toutes les destination situer loin de la mer, mais bon les population son surtout concentré sur les littoraux. or le problème c'est que les grandes villes sont souvent des grand port, donc font face a une important trafic maritime que notre zone d'exclusion perturberait repousant encore la plateforme. donc en suite comment rejoindre la plateforme ? le bateau c'est lent et selon les conditions meteo les client pourrait etre vite malade, et transporté plusieurs centaine de personne par helicoptere serait financièrement ingérable.
qui transporté? donc oui peut être que certain (dont moi) prendrait un billet pour aller dans l'espace plus qu'a destination, mais après un vol ou deux vol se serait plus un argument de vente. or le bénéfice d'une compagnie se fait sur les habituer, donc qui est susceptible de prendre se type de vol régulièrement. deja dans un premier temps les billets seront très cher (on parle quand meme d'une veritable lancement de a plus grosse fusée du monde, donc même réutilisable et divisé par passagé , sa restera cher au moins a court terme) donc on exclu la quasi totalité des vacanciers. de plus il faudra etre physiquement apte (exite les vieux milliardaires), être pressés (donc voyage professionnel) et ne pas avoir trop "d'importance" pour leur employeur (se qui est contradictoire avec le point précédant ) vu que la sécurité sera loin d’être démonte au debut.
donc comment remplier la fusée avec si peu de monde? il faudra faire moins de vol, mais sa veut dire moins de chance que sa rentre dans le planning donc autant prend un avion normal et de passer une nuit en vol.
apres pour l'argument écologique , il faut oublier tout de suite. un BFR c'est 4 000t a la dernier version donc au moins 1 000 a 1 500t de méthane alors qu'un 777 a une capacité de 150 t de kerosene (donc se qu'il grille pour sont plus long trajet et avec un déroutement) . donc même si en brûlant le kero émet un peu plus de CO2 (environ 10%) on a quand même un facteur 10 entre la BFR et le 777 alors qu'on vas avoir du mal a y faire rentre autant de passager. de plus dans les deux cas il y a des rejet de carburant imbrûlé et la la méthane est bien plus nocif pour l'effet de serre que le kérosène. Et on parle pas de l énergie nécessaire pour cryogeniser les ergol.
On ne parle pas du BFR dans le sens booster Superheavy+ navette spatial Starship mais uniquement de la navette spatial Starship. Il n'y a pas besoin du booster pour effectuer des vols suborbitaux même blindé de passager. Le Delta-V nécessaire pour parcourir la moitié du globe en trajectoire balistique est bien moindre à celui nécessaire pour parvenir à atteindre ne serai-ce que seulement l'orbite terrestre. En mode suborbital le Starship devrait atteindre 15000 km/h pour les vols les plus long, moins pour les plus court. C'est bien moins que les 27000 km/h qui est la vitesse habituelle d'insertion en LEO.
Il n'y a besoin que du starship et pas du booster, sa évite les couteux pas de lancement puisque le Starship est conçu pour décoller et atterrir d'une simple dalle de béton voir du régolithe martien ou lunaire. Cela fait donc 1100 tonnes d'ergols dont seulement 240 tonnes de méthane. Il peut facilement transporter plus de 500 passagers. Plus la distance est longue et plus le Starship est écologique (et également économiquement rentable). Pour un trajet de 10000 km on est à 208 litres par passagers donc 2.08 litres au 100 km. Un A380 consomme 3l/100 km dans sa configuration à 850 passagers qui n'a jamais vue le jour. En configuration classique 3 classe 550 siège c'est plutôt 4.5 litres/100 km si rempli à 100%. Je suis certain qu'on peut mettre plus de 500 personnes, le trajet étant court, les gens accepteront plus facilement de se tasser que dans un avion classique ou là il faut se serrer pour 10-12 heures voir plus.
Concernant les rejets de Co2
-déjà une petite partie sera libéré hors de l'atmosphère
-Les rejets ne contiendront pas de souffre et et de dioxyde d'azote : des gaz qui sont bien plus nocif pour l'atmosphère et en particulier la couche d'ozone.
-Vus qu'ils sont bruler avec de l'oxygène pur, la combustion est plus propre et homogène et seulement 20% des rejets contiendront des gaz carbonique tandis que le reste sera de l'eau.
Maintenant comment se met en place ce système ?
Supposons que le Starship tienne ses promesses techniques, il suffit de remplir le Starship de passager sur le principe du Hub-to-Hub. Évidemment on ne va pas planter des spatioports dans toutes les capitales. Il suffit d'utiliser les ports spatiaux existants et de transporter les passagers en avion depuis leur aéroport le plus proche jusqu'au spatioport le plus proche, puis depuis le spatioport de destination jusqu'à l'aéroport le plus proche de la destination finale.
Les passagers n'aiment pas le Hub-to-Hub, c'est source de stress, de fatigue, on est exposé à des retards qui peuvent nous faire rater notre correspondance et surtout cela rallonge énormément le temps de trajet par rapport au point-to-point. L'avantage du Starship c'est déjà qu'on ne perd pas de temps mais qu'on en gagne considérablement. Si on considère un trajet porte-à-porte LA-Tokyo en avion ça nous donne
-trajet domicile --> Aéroport de Los Angeles 30 minutes
-Transit dans l'aéroport (enregistrement des baggages, passage de la sécurité temps d'avance de sécurité en cas de problème) 2h
-Croisière en avion 12h
-Transit dans l'aéroport de Tokyo 1h
-trajet aéroport --> hotel 30 minutes
Temps de trajet total : 16h
Avec le Starship
-trajet domicile --> Aéroport de Los Angeles 30 minutes
-Transit dans l'aéroport (enregistrement des baggages, passage de la sécurité temps d'avance de sécurité en cas de problème) 2h
-Croisière en avion jusqu'à Vanderberg 1h
-embarquement sur le Starship 1h
-Croisière en Starship jusqu'au port spatial japonais 1h
-Embarquement dans l'avion jusqu'à Tokyo 1h
-Croisière jusqu'à Tokyo 1h
-Transit dans l'aéroport de Tokyo 1h
-trajet aéroport --> hotel 30 minutes
Temps de trajet total : 9h
Ensuite concernant les autres problèmes du Hub-to-Hub : la fatigue, le stress, les pertes de baggages, il faudra évidemment que Spacex gère les transitions Starship/avion de manière impeccable. Cela nécessitera une très bonne organisation mais également une bonne flexibilité pour faire face aux imprévus ou au retards. Il suffit pour cela d'avoir un ou deux Starship en reserve, ces derniers peuvent se rendre à n'importe quelle point du globe en moins d'une heure pour pallier à un imprévus.
Rien n'est gravé dans le marbre, réaliser ce Starship est prouesse qui n'est pas encore gagné mais s'il vient à exister au caractéristiques annoncés alors le business model du Earth-to-Earth s'imposera logiquement. C'est plus rapide, plus confortable et moins cher à long terme en plus d'être beaucoup plus écologique car s'appuyant sur des petits avions et sur une navette spatial qui concentre l'essentiel de sa pollution dans une zone restreinte lors de sa phase de décollage plutôt que de la répandre comme le petit poucet à travers l'atmosphère durant tout son trajet et de consommer plus du fait de devoir lutter constamment contre les frottements aérodynamique.