Je reste dubitatif sur cette affirmation...
Je reposte mon ancien message, datant du 14/06/2020, concernant cette affirmation (Mr Mitchell m'avait "parler" [plutôt écrit sur le] du bruit des pompes empêchant un repos réparateur...)
... Où quelque chose ma fait "tiquer" pour ne pas dire bondir de ma chaise!
Page 153, passage sur Apollo 14 (je cite) : ... Malgré le bruit des pompes de ventilation, le fracas de la grêle des micrométéorites sur la tôle du module lunaire...
Voilà en rouge, la partie qui m'a fait stopper net ma lecture.
Outre que je n'ai jamais entendu, vu ou lu cette anecdote (même de la "bouche" d'Edgar Mitchell, lors de nos échanges de mail et de mes nombreuses questions dont une justement traitant sur la nuit dans le LM)...
Vous parlez tout de même d'un FRACAS de GRÊLE...
Sachant qu'une micrométéorite a une taille comprise entre 1 µm et 1 mm (pour les plus grosses... Sur la Lune c'est de l'ordre de 5 à 100 μm), pesant le plus souvent quelques picogrammes (pg) et que l'on peut noter, notamment que grâce aux données comparatives issues de satellites artificiels en orbite terrestre et des sondes tel que Mariner II et IV -pour l'époque), que les micrométéorites peuvent être 10 000 fois plus abondantes près de notre planète (à cause de son attirance gravitationnelle) que sur les trajectoires des engins interplanétaires (ainsi qu'autour de la Lune).
Je trouve ce passage "un peu fort de café", est il légèrement romancé pour pour donner plus de poids au récit ou est ce une info vérifiable quelque part??
J'avais donner, un jour une explication comparative à propos des micrométéorites :
Premièrement, ce n'est pas comme s'il y avait une pluie régulière de météorites frappant la Lune. Peut-être des particules microscopiques (et encore...), mais être sur la Lune pendant quelques jours (trois jours dans le cas d'Apollo 17, la dernière mission lunaire habitée) n'a pas exposé les astronautes à suffisamment de dommages potentiels de micrométéorites pour en faire un problème majeur dans la planification des missions . Oui, la Lune est criblée de milliers de cratères. Non, ils n'ont pas été créés récemment. La plupart ont des milliards d'années, datant des premiers jours du système solaire, lorsque beaucoup plus de 'matériaux' volaient autour.
Voici l'exemple de comparaison :
Prenons une balle de mousquet pour plus de simplicité. Une balle de mousquet pèse environ 28 grammes (ce qui en fait une très grosse micrométéorite, on est d'accord), ce qui signifie que chaque jour, 100 000 balles de mousquet pleuvent sur la Lune.
(C'est la masse estimé de micrométéorites qui tombe par jour sur la Lune).
https://www.lpi.usra.edu/meetings/lpsc97/pdf/1025.PDF
Mais la Lune a beaucoup de surface. Sa surface est d'environ 37,9 millions de km². Cela signifie que, chaque jour, il y aurait une distribution de balles de mousquet d'environ une balle de mousquet pour chaque 379 km².
C'est une zone un peu plus grande que la ville de Paris plus le val de Marne. Si vous viviez là bas et que quelqu'un aille lâcher une balle de mousquet d'une grande hauteur, tous les jours, à quel point seriez-vous inquiet d'être frappé? Soyons un peu plus précis.
Voici une infographie populaire illustrant la superficie explorée par les astronautes d'Apollo 11.
https://cdn.theatlantic.com/static/mt/assets/science/Apollo11_baseball2.jpg
Nous pouvons voir que la zone dans laquelle ils se trouvaient s'adapte à peu près dans le champ intérieur d'un diamant de Baseball (le carré où sont positionnées les bases). Le champ intérieur d'un diamant de Baseball mesure 752,4 m². C'est 0,0007524 km².
Si nous divisons 379 km² par 0,0007524 km², nous obtenons 503 718,14. Cela signifie que si les astronautes d'Apollo 11 étaient restés sur la Lune 503 718,14 jours (1 380 ans), il y a fort à parier qu'une balle de mousquet serait tombée dans leur région et qu'elle ne les aurait probablement pas heurtés ni eux, ni leur véhicule.
Ou bien les astronautes d'Apollo 14 se trouvaient ils au mauvais moment, au mauvais endroit ???
Mais bon, auquel l'anecdote s'avère effectivement exacte...
Avant de percer la peau de la coque sous pression du LM, les micrométéorites auraient du d'abord percer la feuille bouclier puis la MLI pour finir sa course su la peau proprement dite. L'épaisseur de la peau de la cabine pressurisée était donnée comme étant aussi mince que 0,38 à 0,63 mm (0,015 à 0,025 in) d'épaisseur. Tous les 76-101 mm (3-4 in) environ, l'épaisseur augmentait à 1,39 à 1,65 mm (0,055 à 0,065 in), centrée sur des nervures de 20.62 mm (0,812 in) de profondeur, 1,01 mm (0,04 in) de largeur.
Le plancher de la cabine était en nid d'abeille de 50,8 mm (2 in) d'épaisseur.
Intéressant