[Chandrayaan 3] Mission sur la Lune (atterrisseur Vikram - rover Pragyan)
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L'atterrisseur a abaissé son orbite à 25 km x 134 km.
Griffon- Messages : 1689
Inscrit le : 19/10/2012
En tout cas cette mission prend encore plus importance après l’échec de Luna 25 ! Quel suspens !
Giwa- Donateur
- Messages : 12822
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
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Je m'excuse auprès des modos , si ces images sont un doublon.
https://www.moneycontrol.com/news/photos/india/chandrayaan-3-shares-images-of-moons-far-side-as-vikram-lander-readies-for-landing-on-aug-23-11229171-2.html
La mission rentre dans une phase délicate.
Ma question aux forumeurs: ces alunissages sont ils plus sûres que ceux des années luna16 et Apollo 11?
PS: je cherchais des infos sur ces jeunes indiens - qui sortaient tout le monde de la Coupe du monde d'échecs (no 2 et no 3 etc.) , demain , ils vont s'attaquer au no 1- et je suis tombé sur chandrayaan-3, que j'espère aura un grand succès .
https://www.moneycontrol.com/news/photos/india/chandrayaan-3-shares-images-of-moons-far-side-as-vikram-lander-readies-for-landing-on-aug-23-11229171-2.html
La mission rentre dans une phase délicate.
Ma question aux forumeurs: ces alunissages sont ils plus sûres que ceux des années luna16 et Apollo 11?
PS: je cherchais des infos sur ces jeunes indiens - qui sortaient tout le monde de la Coupe du monde d'échecs (no 2 et no 3 etc.) , demain , ils vont s'attaquer au no 1- et je suis tombé sur chandrayaan-3, que j'espère aura un grand succès .
Firnas2- Messages : 2415
Inscrit le : 29/09/2008
Age : 72
Localisation : Tunisie
L'échec de Luna 25 et celui de plusieurs atterrissages sur Mars ou sur la Lune, assez récents, ont du donner quelques frissons à l'équipe indienne de Chandrayaan 3 (peut-être aussi à d'autres équipes qui préparent une mission comparable ?)
L'ISRO pourrait-elle prendre plus de temps pour préparer son alunissage ? Ou fera-t'elle pile-poil comme prévu (même pas peur !) ?
Note : il va falloir fiabiliser ces techniques qui étaient assez bien maitrisées depuis les années 70-80 ... et pourtant les technologies ont progressé.
On nous annonce une déferlante de missions automatiques pour déposer du matériel de plus en plus lourd et cela sera suivi par des alunisseurs habités dans quelques années.
Donc il ne faut pas se rater .... car le vol habité peut devenir un "casse-rêve" en cas d'accident tragique.
Le spatial a toujours eu ses surprises inattendues .... ne l'oublions pas.
Ce sont des missions très compliquées et l'échec a une probabilité non négligeable, la preuve.
L'ISRO pourrait-elle prendre plus de temps pour préparer son alunissage ? Ou fera-t'elle pile-poil comme prévu (même pas peur !) ?
Note : il va falloir fiabiliser ces techniques qui étaient assez bien maitrisées depuis les années 70-80 ... et pourtant les technologies ont progressé.
On nous annonce une déferlante de missions automatiques pour déposer du matériel de plus en plus lourd et cela sera suivi par des alunisseurs habités dans quelques années.
Donc il ne faut pas se rater .... car le vol habité peut devenir un "casse-rêve" en cas d'accident tragique.
Le spatial a toujours eu ses surprises inattendues .... ne l'oublions pas.
Ce sont des missions très compliquées et l'échec a une probabilité non négligeable, la preuve.
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
L’Inde doit avoir la pression.Wakka a écrit:On devrait avoir un direct demain à partir de 11h20 UTC pour l'alunissage.
J'attends d'avoir le lien...
Avez-vous remarqué que c’est la conférence des BRICS en Afrique du Sud qui vient de s’ouvrir pour un ordre multipolaire et l’Inde y participe comme la Russie. ?
Giwa- Donateur
- Messages : 12822
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
D'un point de vue purement orbital, il n'est pas très difficile de se poser sur la lune. La mécanique spatiale décrit très bien les mouvements et on dispose de largement assez de puissance de calcul actuellement pour implémenter des lois de poussée durant la descente. En gros une information distance/vitesse donnée par un radar Doppler suffit pour contrôler la descente. Au deuxième ordre on peut discuter de disposer d'un moteur à poussée continûment ajustable ou pas.
La vraie difficulté c'est de ne pas se poser dans un coin mal pavé, genre bord de cratère ou champ de cailloux. Pour éviter cela il y a deux grandes méthodes:
-On image la zone avant de descendre, depuis l'orbite la plus basse possible pour avoir la meilleure résolution et détecter les problèmes les plus petits, c'est la méthode à l'ancienne (voir Armstrong reprenant les commandes du LEM au dernier moment), ensuite on essaie de guider le véhicule de descente vers cette zone le plus précisément possible. Ce qui n'est pas très facile pour un tas de raisons technologiques liées à la précision de la navigation.
-On embarque un système de vision et on fait une analyse en temps réel pendant la descente pour que détecter localement les risques. Les Chinois semblent avoir fait cela récemment. Si mes infos sont exactes ils ont fait un stationnaire de quelques secondes dans les derniers instants pour analyser le terrain. Je ne sais pas si cette analyse a été réalisée à bord ou au sol, le temps de liaison avec la terre étant d'environ une seconde cela pourrait être envisagé. Luna 25 (ou un des suivants) devait embarquer un tel système fourni par l'Europe pour être testé en situation réelle. Inutile de préciser que ce ne sera pas le cas....
Il semble en particulier que l'échec du lander Japonais soit dû à ce genre de problème (c'est un peu plus compliqué que cela, mais c'est quand même du même ordre).
Pour les précédents échecs indien et russe, il semble que ce ne soit étonnamment pas le cas....
Bons Vols
La vraie difficulté c'est de ne pas se poser dans un coin mal pavé, genre bord de cratère ou champ de cailloux. Pour éviter cela il y a deux grandes méthodes:
-On image la zone avant de descendre, depuis l'orbite la plus basse possible pour avoir la meilleure résolution et détecter les problèmes les plus petits, c'est la méthode à l'ancienne (voir Armstrong reprenant les commandes du LEM au dernier moment), ensuite on essaie de guider le véhicule de descente vers cette zone le plus précisément possible. Ce qui n'est pas très facile pour un tas de raisons technologiques liées à la précision de la navigation.
-On embarque un système de vision et on fait une analyse en temps réel pendant la descente pour que détecter localement les risques. Les Chinois semblent avoir fait cela récemment. Si mes infos sont exactes ils ont fait un stationnaire de quelques secondes dans les derniers instants pour analyser le terrain. Je ne sais pas si cette analyse a été réalisée à bord ou au sol, le temps de liaison avec la terre étant d'environ une seconde cela pourrait être envisagé. Luna 25 (ou un des suivants) devait embarquer un tel système fourni par l'Europe pour être testé en situation réelle. Inutile de préciser que ce ne sera pas le cas....
Il semble en particulier que l'échec du lander Japonais soit dû à ce genre de problème (c'est un peu plus compliqué que cela, mais c'est quand même du même ordre).
Pour les précédents échecs indien et russe, il semble que ce ne soit étonnamment pas le cas....
Bons Vols
DeepThroat- Messages : 570
Inscrit le : 22/06/2007
Age : 63 Localisation : France
Dans le deuxième cas, il y aurait donc une analyse des objets dangereux repérés au sol (en stationnaire court) et évaluation de la présence d'une zone "libre et peu inclinée" dont la surface est suffisante pour le poser ?
S'il y a confirmation du choix (je suppose que le repérage par carrés successifs recense plusieurs "carrés avec au moins une zones utilisable" et que le logiciel les trie* et adopte la zone avec le meilleur "pedigree".
* ce qui suppose un vol stationnaire couvrant tout l'ensemble du site et exécutant un balayage avec des "fauchées" successives ?
Ou bien il adopte la première zone utilisable ?
Suivant la technique utilisée, cela peut être très consommateur d'ergols, non ?
S'il y a confirmation du choix (je suppose que le repérage par carrés successifs recense plusieurs "carrés avec au moins une zones utilisable" et que le logiciel les trie* et adopte la zone avec le meilleur "pedigree".
* ce qui suppose un vol stationnaire couvrant tout l'ensemble du site et exécutant un balayage avec des "fauchées" successives ?
Ou bien il adopte la première zone utilisable ?
Suivant la technique utilisée, cela peut être très consommateur d'ergols, non ?
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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Age : 73
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L'analyse de l'image se fait sur une zone réduite qui est de quelques km2. On ne cherche pas du panoramique mais juste une vue de la zone terminale qui a déjà été dégrossie auparavant. Le point stationnaire dure quelques secondes justement pour cause de consommation d'ergols. Dans le cadre de missions vers une base lunaire il faut éviter que le cargo ne se pose sur la base forcément pas trop éloignée du point d'arrivée. Pour la lune on peut envisager un traitement sol, voire même un opérateur humain qui indique un point terminal. C'est un trade-off avec la complexité embarquée et la confiance que l'on fait au logiciel d'analyse. Pour des missions martiennes c'est hors de question pour cause de temps de propagation du signal.
Ceci étant, on peut imaginer d'utiliser une balise sol pour guider un véhicule cargo vers une zone saine, voire même préparée. Ce sont les premiers arrivages qui sont difficiles.
Bons Vols.
Ceci étant, on peut imaginer d'utiliser une balise sol pour guider un véhicule cargo vers une zone saine, voire même préparée. Ce sont les premiers arrivages qui sont difficiles.
Bons Vols.
DeepThroat- Messages : 570
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Le lien Youtube de l'ISRO pour suivre la retransmission de la tentative d'atterrissage :
David L.- Modérateur
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La vélocité verticale va continuer à croitre jusqu'à 7 km d'altitude
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11 km, la trajectoire est nominale.
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Ah non ça commence à baisser dès 10 km. Plus que 8 km.
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6 km, 54 m/s vert.
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