buran a écrit:
En fait ce qui me chiffone c'est de parler d'acceleration alors qu'on est immobile.
en fait la nature regorge de tels paradoxes que notre compréhension a bien du mal à saisir.
Mais c'est effectivement le terme d'accélération qui est en cause : je dois forcément avoir loupé un wagon quelque part :
c'est vrai qu'on parle d'accélération en G,
et aussi d'accélération en m/s-1
mais dans un cas c'est j'imagine d'accélération ressentie, et dans un autre cas, d'accélération par rapport à un référentiel.
il y a peut etre une confusion de mot, un peu comme pour "portable" ?
Toujours est-il que sur terre sans bouger, on subit constamment 1 x son poids, donc une
force de 1 G, avec une accélération nulle.
D'ailleurs tenez dans les simulateurs de vol, la cabine est montée sur des verrins afin de s'orienter et ainsi simuler des accélérations ressenties maximum de 1 G bien sûr (si à la verticale).
Ce qui d'ailleurs me parait ridicule, car en avion de ligne au décollage je cite
qu'on prends environ 1.15 G
Quand je parle de saut, bien entendu, il s'agirait de calculer les G ressentis lors du contact avec le sol, et ce durant la phase où l'on plie les jenoux.
Car bien sûr, pendant la chute elle même, cela n'a pas de sens puisque c'est par définition l'impesanteur.
et je sais qu'il y a une formule. Par exemple les disques durs sont définis comme pouvant tomber de 30 cm éteints, et de 10 cm en fonctionnement, etc.
Mais là ça ne doit correspondre en rien à ce qu'on ressent dans une fusée, puisque je me rappelle maintenant qu'on parle d'ordres de 30 G...
Ca en ferait, des points de vie en moins si cela durait plus d'un 10e de seconde.
Donc en somme, y'aurait pas d'autre moyen de ressentir les G que de monter avec un pilote ou d'aller dans un centre spatial...
On dit aux enfants que 3 G, c'est comme si on nous mettait 3 fois notre poids au dessus de nous, mais je crois pas que ce soit le vrai ressenti.
(cf. un exemple complètement saugrenu mais on fera avec :
la position du missionaire inversé n'est pas égal à 2 G !)
sinon pour ajouter une 2e note d'humour : le propre du vol parabolique, c'est de sentir léger, puis de ressentir les G.