Giwa Mer 8 Aoû 2007 - 8:19
C'est certain que ce challenge n’est pas facile, surtout dans les délais impartis bien qu'il pourrait y avoir des prolongations si l'état de Virginie renouvelle sa loi avant sa péremption. D’autre part, c'est sûr aussi qu'un tel vol suborbital demanderait pas mal d'énergie, mais nettement moins quant même qu'un vol orbital. Prenons le cas extrême de l'avion antipodal de Sänger et faisons un calcul approximatif (on verra plus tard pour des calculs plus précis ;) ):
vitesse maximale d'environ 6 km/s avec une apogée de 150km au lieu de d'environ 8 km/s et 300 km pour un vol en orbite basse.
Le travail contre la pesanteur est déjà la moitié...mais bon laissons çà de côté pour l'instant bien que ce soit en faveur du suborbital.
Restent les vitesses : 6 au lieu de 8 km/s L'économie en vitesse parait assez peu importante:25%...oui, mais on doit raisonner en énergie cinétique ...donc en fonction du carré de la vitesse et là on atteint pratiquement les 50% surtout que le travail contre la pesanteur n'est plus que la moitié. Et ce n'est pas fini...car 50 % d'énergie en moins à fournir ne veut pas dire que la fusée nécessaire ne sera réduite que de moitié car n'oublions pas que le dV (delta V ) dépend de l’impulsion spécifique Isp et du rapport de masse Lb (Lambda ) par : dV = Isp Ln Lb . Alors si on table sur un Lb de 75 pour un vol orbital ,on obtiendra avec les mêmes performances pour un vol antipodal un Lb de 25 . On passe au tiers..et encore on n’a pas tenu compte de la rentrée atmosphérique car une rentrée à 6km/s produit que la moitié de la chaleur à 8 km/s