J'ignorai jusqu'a récemment que les missions Apollo 11,14,15 & Luna
avaient deposés des reflecteurs, pour permettre la mesure de la distance
de la terre à la lune, notamment à l'observatoire de la cote d'azur.
http://www.obs-azur.fr/
D'ailleurs ils continuent à mesurer la distance par telemetrie, wo! :lolnasa:
impressionant, :eeks: .
*coins de cube ?
(cliquez ici pour avoir une image de la Lune avec la position des réflecteurs)
http://www.obs-azur.fr/cerga/laser/laslune/reflune.gif
Les "coins de cube" déposés sur la lune sont des réflecteurs qui ont la propriété de renvoyer la lumière dans la même direction que celle de réception . On utilise réellement un coin de cube en verre dont les 3 angles au sommet font chacun 90° avec une précision meilleure que la seconde d’arc. Un rayon lumineux tombant sur une des 3 faces du coin va se réfléchir 3 fois successivement donc se décaler faiblement en position, et ressortir parallèlement à sa direction incidente.
Les 2 réflecteurs français déposés par les sondes automatiques " soviétiques " se composent de 14 coins de cube d’environ 106 mm de côté ; les réflecteurs américains Apollo XI et XIV se composent d’une centaine de coins de cube mais un peu plus petits (38,2 mm), et le réflecteur Apollo XV comprend environ 400 coins de cube et est plus grand.
Quelque soit le réflecteur, sa dimension est très faible devant la dimension d’une tavelure ( 300 m ) et la probabilité d’un photon, lors d’un tir, de tomber sur un coin de cube sera la même pour tous les coins de cube du réflecteur ; donc le point équivalent du réflecteur sera le barycentre optique de l’ensemble des coins de cube le composant. Si le rayon laser n’arrive pas strictement perpendiculaire au panneau, la distance mesurée dépend du coin de cube, le plus proche ou le plus loin du panneau, ayant renvoyé le photon reçu par le détecteur ; nous avons donc alors un élargissement de la dispersion de nos mesures dû à l’inclinaison du panneau (surtout Apollo XV qui est le plus grand ) donc dû aux librations de la lune, mais le point équivalent de l’ensemble des coins de cube reste bien déterminé par un ensemble suffisant de mesures. Pour Apollo XV, la dispersion dû à l’inclinaison du panneau ( librations ) varie entre 0 et 300 ps en écart type, alors que la dispersion des mesures sur un seul coin de cube dû à la station (laser, chronométrie, etc…) est aux alentours de 160 ps.
avaient deposés des reflecteurs, pour permettre la mesure de la distance
de la terre à la lune, notamment à l'observatoire de la cote d'azur.
http://www.obs-azur.fr/
D'ailleurs ils continuent à mesurer la distance par telemetrie, wo! :lolnasa:
impressionant, :eeks: .
*coins de cube ?
(cliquez ici pour avoir une image de la Lune avec la position des réflecteurs)
http://www.obs-azur.fr/cerga/laser/laslune/reflune.gif
Les "coins de cube" déposés sur la lune sont des réflecteurs qui ont la propriété de renvoyer la lumière dans la même direction que celle de réception . On utilise réellement un coin de cube en verre dont les 3 angles au sommet font chacun 90° avec une précision meilleure que la seconde d’arc. Un rayon lumineux tombant sur une des 3 faces du coin va se réfléchir 3 fois successivement donc se décaler faiblement en position, et ressortir parallèlement à sa direction incidente.
Les 2 réflecteurs français déposés par les sondes automatiques " soviétiques " se composent de 14 coins de cube d’environ 106 mm de côté ; les réflecteurs américains Apollo XI et XIV se composent d’une centaine de coins de cube mais un peu plus petits (38,2 mm), et le réflecteur Apollo XV comprend environ 400 coins de cube et est plus grand.
Quelque soit le réflecteur, sa dimension est très faible devant la dimension d’une tavelure ( 300 m ) et la probabilité d’un photon, lors d’un tir, de tomber sur un coin de cube sera la même pour tous les coins de cube du réflecteur ; donc le point équivalent du réflecteur sera le barycentre optique de l’ensemble des coins de cube le composant. Si le rayon laser n’arrive pas strictement perpendiculaire au panneau, la distance mesurée dépend du coin de cube, le plus proche ou le plus loin du panneau, ayant renvoyé le photon reçu par le détecteur ; nous avons donc alors un élargissement de la dispersion de nos mesures dû à l’inclinaison du panneau (surtout Apollo XV qui est le plus grand ) donc dû aux librations de la lune, mais le point équivalent de l’ensemble des coins de cube reste bien déterminé par un ensemble suffisant de mesures. Pour Apollo XV, la dispersion dû à l’inclinaison du panneau ( librations ) varie entre 0 et 300 ps en écart type, alors que la dispersion des mesures sur un seul coin de cube dû à la station (laser, chronométrie, etc…) est aux alentours de 160 ps.