Je sais que tout cela est sérieux mais ça me prête à sourire.
Au moment où l'europe rejette tout investissement dans les vols habités, on peut lire que l'europe termine un test humain. On a mis 12 femmes sur un lit durant 2 mois pour préparer, je cite "le voyage vers Mars". Y a pas à dire mais on n'est pas arrivé sur Mars si l'europe se limite à ça quand d'autres décide d'aller sur la lune, de construire de nouveaux engins (CEV, Kliper, Shenzhou)
Je trouve cela vraiment très ironique et triste pour l'ESA.
Par contre je ne comprend pas pourquoi les USA participaient aussi à ce programme, après tout ils commencent à avoir une bonne expérience des vols longue durée.
12 femmes alitées 2 mois à Toulouse pour préparer la conquête de Mars
TOULOUSE (AFP) - Douze femmes qui ont passé deux mois alitées à Toulouse dans le cadre d'une expérience scientifique internationale destinée à préparer les futurs vols habités vers Mars, ont témoigné mardi lors d'une conférence de presse à Toulouse de leur fierté de participer à ce projet aux retombées médicales directes "sur terre".
Venues de Finlande, de Suisse, d'Ecosse, et de France, ces femmes, âgées de 25 à 40 ans, sont restées allongées 60 jours en octobre et novembre à l'hôpital de Rangueil à Toulouse, la tête plus bas que les pieds, subissant plus de 180 tests différents.
Une premier groupe de 12 femmes avait déjà subi ces expériences au printemps dernier, dans le cadre de l'étude, baptisée Wise (Women International Space Simulation for Exploration).
Il s'agit pour la Clinique spatiale de l'Institut français de médecine et de physiologie spatiale (Medes) de tester les moyens de lutte contre les effets de de l'impesanteur sur l'organisme des astronautes, dans l'optique de futurs longs voyages vers Mars. Et ce notamment à travers l'étude du rôle de la nutrition et des exercices physiques.
"J'ai donné un peu de moi pour les futures femmes cosmonautes", s'est réjouie Martine Riou. Stéphanie Gacher, 31 ans, s'est dite "fière" d'avoir pu toucher du bout des doigts son rêve d'enfant de devenir cosmonaute.
Les douze volontaires avaient été réparties en trois groupes: un premier bénéficiant "d'une nutrition enrichie en protéines et acides aminés ramifiés", un deuxième soumis à un régime de 48 types d'exercices musculaires, et un groupe "de contrôle".
L'étude était menée pour le compte des Agences spatiales européenne (Esa), française (Centre national d'études spatiales-Cnes), américaine (Nasa) et canadienne (CSA). Elle visait notamment à mesurer les effets de la position alitée la tête en bas, qui recrée les conditions des vols spatiaux en impesanteur, sur les muscles, les os, le coeur, la tension artérielle, la coordination des mouvements ou la composition sanguine.
Les premiers vols habités vers Mars, à l'horizon 2030, exposeront les cosmonautes à l'impesanteur et à une gravité trois fois supérieure à celle de la terre. "Il est vital pour nous de conduire ces études très en amont pour ces missions qui dureront 8 mois", a expliqué Didier Schmitt, responsable de l'unité science de la vie à l'Esa.
Victor Schneider, de la NASA, a salué "une expérience très fructueuse" et souligné ses retombées sur la santé publique, notamment dans le traitement des maladies cardiovasculaires ou des maladies dégénératives osseuses telle l'ospéoporose.
Douze équipes de 11 pays ont travaillé sur Wise, dont les résultats seront publiés sur plusieurs mois.
Au moment où l'europe rejette tout investissement dans les vols habités, on peut lire que l'europe termine un test humain. On a mis 12 femmes sur un lit durant 2 mois pour préparer, je cite "le voyage vers Mars". Y a pas à dire mais on n'est pas arrivé sur Mars si l'europe se limite à ça quand d'autres décide d'aller sur la lune, de construire de nouveaux engins (CEV, Kliper, Shenzhou)
Je trouve cela vraiment très ironique et triste pour l'ESA.
Par contre je ne comprend pas pourquoi les USA participaient aussi à ce programme, après tout ils commencent à avoir une bonne expérience des vols longue durée.
12 femmes alitées 2 mois à Toulouse pour préparer la conquête de Mars
TOULOUSE (AFP) - Douze femmes qui ont passé deux mois alitées à Toulouse dans le cadre d'une expérience scientifique internationale destinée à préparer les futurs vols habités vers Mars, ont témoigné mardi lors d'une conférence de presse à Toulouse de leur fierté de participer à ce projet aux retombées médicales directes "sur terre".
Venues de Finlande, de Suisse, d'Ecosse, et de France, ces femmes, âgées de 25 à 40 ans, sont restées allongées 60 jours en octobre et novembre à l'hôpital de Rangueil à Toulouse, la tête plus bas que les pieds, subissant plus de 180 tests différents.
Une premier groupe de 12 femmes avait déjà subi ces expériences au printemps dernier, dans le cadre de l'étude, baptisée Wise (Women International Space Simulation for Exploration).
Il s'agit pour la Clinique spatiale de l'Institut français de médecine et de physiologie spatiale (Medes) de tester les moyens de lutte contre les effets de de l'impesanteur sur l'organisme des astronautes, dans l'optique de futurs longs voyages vers Mars. Et ce notamment à travers l'étude du rôle de la nutrition et des exercices physiques.
"J'ai donné un peu de moi pour les futures femmes cosmonautes", s'est réjouie Martine Riou. Stéphanie Gacher, 31 ans, s'est dite "fière" d'avoir pu toucher du bout des doigts son rêve d'enfant de devenir cosmonaute.
Les douze volontaires avaient été réparties en trois groupes: un premier bénéficiant "d'une nutrition enrichie en protéines et acides aminés ramifiés", un deuxième soumis à un régime de 48 types d'exercices musculaires, et un groupe "de contrôle".
L'étude était menée pour le compte des Agences spatiales européenne (Esa), française (Centre national d'études spatiales-Cnes), américaine (Nasa) et canadienne (CSA). Elle visait notamment à mesurer les effets de la position alitée la tête en bas, qui recrée les conditions des vols spatiaux en impesanteur, sur les muscles, les os, le coeur, la tension artérielle, la coordination des mouvements ou la composition sanguine.
Les premiers vols habités vers Mars, à l'horizon 2030, exposeront les cosmonautes à l'impesanteur et à une gravité trois fois supérieure à celle de la terre. "Il est vital pour nous de conduire ces études très en amont pour ces missions qui dureront 8 mois", a expliqué Didier Schmitt, responsable de l'unité science de la vie à l'Esa.
Victor Schneider, de la NASA, a salué "une expérience très fructueuse" et souligné ses retombées sur la santé publique, notamment dans le traitement des maladies cardiovasculaires ou des maladies dégénératives osseuses telle l'ospéoporose.
Douze équipes de 11 pays ont travaillé sur Wise, dont les résultats seront publiés sur plusieurs mois.