http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/astronomie/d/du-methane-dans-latmosphere-dune-exoplanete_14854/
Du méthane dans l'atmosphère d'une exoplanète!
Grâce à Hubble, des astronomes viennent de détecter du méthane dans l’atmosphère d’une exoplanète. Même s'il s’agit d’un Jupiter chaud, cette découverte montre que la détection d’une telle molécule organique dans l’atmosphère d’une exoterre est à portée de main...
L’exoplanète HD 189733b n’est pas une nouvelle venue car elle fut la première où des molécules de vapeur d’eau ont été détectées. C’est à nouveau en étudiant la lumière de l’étoile mère de celle-ci, située à 63 années-lumière de la Terre, que Marc Swain, Gautam Vasisht du Caltech et Giovanna Tinetti de l'University College de Londres ont pu détecter une signature spectrale qui semble caractéristique des molécules de méthane.
En effet, lors du transit de l'exoplanète, l'atmosphère de HD 189733b filtre les rayons de son étoile en s'interposant entre elle et nous.
Le résultat est surprenant pour les chercheurs. HD 189733b est un Jupiter chaud dont la température de surface est de 973 K (soit près de 700 °C). Le méthane ne devrait pas être l'espèce chimique dominante. Les réactions dans une atmosphère riche en carbone et en hydrogène, comportant aussi des atomes d’oxygène, devraient en effet conduire à une grande teneur en monoxyde de carbone.
Eau et molécules organiques :
des conditions favorables à l'apparition de la vie
Les cosmochimistes sont donc perplexes, mais les planétologues n’excluent pas que des zones soient un peu plus froides dans l’atmosphère de l’exoplanète, permettant la production d’une quantité importante de méthane. Mais pour les exobiologistes, l'essentiel est ailleurs. Si un jour on détectait une pareille combinaison de vapeur d’eau et de méthane sur une planète tellurique de taille comparable à la Terre, ce serait un indice en faveur de la présence d’une forme de vie, ou au moins de l’existence de conditions permettant son développement.
Comme Hubble permet déjà de détecter ces molécules, on peut penser que la prochaine génération de télescopes en orbite spécifiquement conçus pour partir à la recherche de signes de vie dans l’Univers ne devrait pas mettre longtemps à révolutionner notre vision de la Terre dans le cosmos.
Du méthane dans l'atmosphère d'une exoplanète!
Grâce à Hubble, des astronomes viennent de détecter du méthane dans l’atmosphère d’une exoplanète. Même s'il s’agit d’un Jupiter chaud, cette découverte montre que la détection d’une telle molécule organique dans l’atmosphère d’une exoterre est à portée de main...
L’exoplanète HD 189733b n’est pas une nouvelle venue car elle fut la première où des molécules de vapeur d’eau ont été détectées. C’est à nouveau en étudiant la lumière de l’étoile mère de celle-ci, située à 63 années-lumière de la Terre, que Marc Swain, Gautam Vasisht du Caltech et Giovanna Tinetti de l'University College de Londres ont pu détecter une signature spectrale qui semble caractéristique des molécules de méthane.
En effet, lors du transit de l'exoplanète, l'atmosphère de HD 189733b filtre les rayons de son étoile en s'interposant entre elle et nous.
Le résultat est surprenant pour les chercheurs. HD 189733b est un Jupiter chaud dont la température de surface est de 973 K (soit près de 700 °C). Le méthane ne devrait pas être l'espèce chimique dominante. Les réactions dans une atmosphère riche en carbone et en hydrogène, comportant aussi des atomes d’oxygène, devraient en effet conduire à une grande teneur en monoxyde de carbone.
Eau et molécules organiques :
des conditions favorables à l'apparition de la vie
Les cosmochimistes sont donc perplexes, mais les planétologues n’excluent pas que des zones soient un peu plus froides dans l’atmosphère de l’exoplanète, permettant la production d’une quantité importante de méthane. Mais pour les exobiologistes, l'essentiel est ailleurs. Si un jour on détectait une pareille combinaison de vapeur d’eau et de méthane sur une planète tellurique de taille comparable à la Terre, ce serait un indice en faveur de la présence d’une forme de vie, ou au moins de l’existence de conditions permettant son développement.
Comme Hubble permet déjà de détecter ces molécules, on peut penser que la prochaine génération de télescopes en orbite spécifiquement conçus pour partir à la recherche de signes de vie dans l’Univers ne devrait pas mettre longtemps à révolutionner notre vision de la Terre dans le cosmos.