Bonjour,
Ceci est ma première participation à ce forum.
Je sais que pour aller sur Mars et y revenir la trajectoire la plus économique est l’orbite de transfert de Hohmann.
Je sais également qu’en raison de cette même orbite de transfert les astronautes qui débarqueront sur Mars devront y rester plusieurs mois afin de pouvoir avoir une fenêtre de tir pour le retour.
Et je sais aussi que pour envoyer une sonde vers les planètes externes on peut utiliser l’assistance gravitationnelle (Fly by) de planètes (Vénus, Terre, Jupiter), pour la placer sur une autre orbite.
Ces prémisses étant posées, elles permettront de savoir ce que je connais, afin d’éviter tout un tas d’explications inutiles.
Alors voici. Ma question est pûrement académique et je ne sais même pas si elle a un sens. Mais enfin, bon…
Supposons qu’une équipe d’exploration martienne rencontre un problème catastrophique peu de temps après leur arrivée. Disons après quelques jours. Je ne sais pas, moi, une tempête gigantesque, une panne irréparable, en tout cas, un truc qui risque de détruire les appareils au sol et le module de retour. La cause n’est pas importante. Ce qui est important est que leur seule chance est de décoller rapidement. Bon, le retour vers la Terre est impossible dans ces conditions. Les planètes ne sont pas dans les bonnes positions pour reprendre l’orbite de transfert. Alors que faire? En supposant que la configuration de Mars, Vénus et la Terre se prête à cette expérience de pensée, peut-on envisager ce qui suit, je veux dire, est-ce seulement pensable ?
Plutôt que de se mettre sur une orbite de Hohmann vers la Terre, on se met plutôt sur une orbite vers Vénus, puis on utilise Vénus pour un Fly By qui nous placerait sur une orbite vers la Terre.
Est-ce pensable? Faisable?
Je ne veux pas trop qu’on s’arrête à des considérations du genre, ils vont manquer de nourriture, d’air, etc. Je m’interroge principalement sur la faisabilité technique. Entre autre, le fait que la mission et le module de retour ont été prévus pour une orbite vers la Terre, la masse du module et quantité de carburant ont été calculés à cet effet. Dans ces conditions, l’orbite vers Vénus est-elle possible?
Merci à l’avance pour vos réponses et vos avis éclairés.
Pierre
Ceci est ma première participation à ce forum.
Je sais que pour aller sur Mars et y revenir la trajectoire la plus économique est l’orbite de transfert de Hohmann.
Je sais également qu’en raison de cette même orbite de transfert les astronautes qui débarqueront sur Mars devront y rester plusieurs mois afin de pouvoir avoir une fenêtre de tir pour le retour.
Et je sais aussi que pour envoyer une sonde vers les planètes externes on peut utiliser l’assistance gravitationnelle (Fly by) de planètes (Vénus, Terre, Jupiter), pour la placer sur une autre orbite.
Ces prémisses étant posées, elles permettront de savoir ce que je connais, afin d’éviter tout un tas d’explications inutiles.
Alors voici. Ma question est pûrement académique et je ne sais même pas si elle a un sens. Mais enfin, bon…
Supposons qu’une équipe d’exploration martienne rencontre un problème catastrophique peu de temps après leur arrivée. Disons après quelques jours. Je ne sais pas, moi, une tempête gigantesque, une panne irréparable, en tout cas, un truc qui risque de détruire les appareils au sol et le module de retour. La cause n’est pas importante. Ce qui est important est que leur seule chance est de décoller rapidement. Bon, le retour vers la Terre est impossible dans ces conditions. Les planètes ne sont pas dans les bonnes positions pour reprendre l’orbite de transfert. Alors que faire? En supposant que la configuration de Mars, Vénus et la Terre se prête à cette expérience de pensée, peut-on envisager ce qui suit, je veux dire, est-ce seulement pensable ?
Plutôt que de se mettre sur une orbite de Hohmann vers la Terre, on se met plutôt sur une orbite vers Vénus, puis on utilise Vénus pour un Fly By qui nous placerait sur une orbite vers la Terre.
Est-ce pensable? Faisable?
Je ne veux pas trop qu’on s’arrête à des considérations du genre, ils vont manquer de nourriture, d’air, etc. Je m’interroge principalement sur la faisabilité technique. Entre autre, le fait que la mission et le module de retour ont été prévus pour une orbite vers la Terre, la masse du module et quantité de carburant ont été calculés à cet effet. Dans ces conditions, l’orbite vers Vénus est-elle possible?
Merci à l’avance pour vos réponses et vos avis éclairés.
Pierre