Quelques points à noter :
- Nouvelle approche sur les propulsions de premiers étages (kerolox ? aérobie ?).
- Pas d'évocation de l'utilisation d'approche "Shuttle Derived".
Lors d'une des audioconférences, il a été dit que le développement du J-2X se poursuivait avec la CDR prochainement.Space Opera a écrit:J'ai l'impression que le seul véritable effort fourni en propu chimique ces dernières années a été lors du pré-développement du J2-X...
C'est bien le but de tout ce programme, qui s'intitule sans ambiguïté "Heavy-Lift". Sauf qu'ils commencent par mettre les bœufs avant la charrue, il faudra parler dimensionnement du lanceur le jour où la stratégie aura décidé de ce qu'ils devront envoyer.Eyetam a écrit:Dommage qu'il n'y aille toujours pas de plan de lanceur lourd (de l'ordre de 100 mT en LEO).
C'est une de mes grandes déceptions avec l'abandon d'Orion pour ce budget...
C'est bien beau avoir des dépots de carburant et tout le tralala, mais si on veut aller au delà du LEO il va falloir à la NASA la capacité d'envoyer des charges significatives en orbite...
Space Opera a écrit:"Foundational basic propulsion research" -> Ca fait quand même du bien de lire ça. J'ai l'impression que le seul véritable effort fourni en propu chimique ces dernières années a été lors du pré-développement du J2-X...
Ce n'est pas l'avis de la NASA en tout cas. Le but n'est pas de faire de la R&D pour faire de la R&D, mais c'est bien de faire un lanceur lourd. Le danger à l'heure actuelle est qu'il n'y a pas de contrainte de calendrier, mais ça va probablement changer sous peu quand les spécifications se feront plus précises.Argyre a écrit:Toutefois, ce n'est pas avec ça qu'on va construire un lanceur lourd.
Space Opera a écrit:C'est bien le but de tout ce programme, qui s'intitule sans ambiguïté "Heavy-Lift". Sauf qu'ils commencent par mettre les bœufs avant la charrue, il faudra parler dimensionnement du lanceur le jour où la stratégie aura décidé de ce qu'ils devront envoyer.Eyetam a écrit:Dommage qu'il n'y aille toujours pas de plan de lanceur lourd (de l'ordre de 100 mT en LEO).
C'est une de mes grandes déceptions avec l'abandon d'Orion pour ce budget...
C'est bien beau avoir des dépots de carburant et tout le tralala, mais si on veut aller au delà du LEO il va falloir à la NASA la capacité d'envoyer des charges significatives en orbite...
Pour avoir des spécifications il faudrait déjà un but, un cap, un objectif. Ici nous n'en avons pas. Même si tout le monde pense à Mars, il y a trop d'inconnues sur le type de mission envisagé pour qu'on sache dire de quoi on a besoin comme lanceur. Ca doit bien pouvoir varier du simple auSpace Opera a écrit:Le danger à l'heure actuelle est qu'il n'y a pas de contrainte de calendrier, mais ça va probablement changer sous peu quand les spécifications se feront plus précises.
Pour le relativement court terme pouvoir lancer :Mustard a écrit:Moi je ne comprend toujours pas l'interet de vouloir faire un lanceur lourd sans but ou objectif derrière. Pourquoi faire ce lanceur lourd ? que nous cache Obama ?
Pline a écrit:Pour le relativement court terme pouvoir lancer :Mustard a écrit:Moi je ne comprend toujours pas l'interet de vouloir faire un lanceur lourd sans but ou objectif derrière. Pourquoi faire ce lanceur lourd ? que nous cache Obama ?
Une grosse sonde spatiale vers les planètes extérieures
Un télescope de grande taille
C'est tout à fait ça, il ne s'agit pas d'initier maintenant le développement d'un nouveau lanceur, mais de reconsidérer le problème technique en amont.Thierz a écrit:En fait il faut nous enlever de la tête qu'un lanceur lourd va émerger de cette ligne budgétaire, ce ne seront que des technos, processus, etc.
Si cet effort de quelques centaines de M$ est bien poursuivi pendant 15, 20 ans, ce n'est pas tout à fait négligeable, et il faut voir ce que recouvre cette ligne budgétaire.Henri a écrit:Sachant que le développement des propulseurs représente en général 40 % du coût de développement d'un lanceur et que les lanceurs lourds ont des coûts de développement qui se comptent en G$ (au pluriel !), même s'il ne s'agit pas de propulser un lanceur, mais de propulsion à partir de LEO, je ne suis pas sûr que les quelques centaines de M$ cités dans ce tableau soient à la hauteur... Surtout si l'on tient compte de l'inflation prévisible dans le contexte économique actuel...
lambda0 a écrit:C'est tout à fait ça, il ne s'agit pas d'initier maintenant le développement d'un nouveau lanceur, mais de reconsidérer le problème technique en amont.Thierz a écrit:En fait il faut nous enlever de la tête qu'un lanceur lourd va émerger de cette ligne budgétaire, ce ne seront que des technos, processus, etc.
Donc inutile de spéculer sur l'utilité d'un tel lanceur à court terme, c'est tout simplement sans objet et je ne pense pas qu'Obama cache quelque plan secret.
Mustard a écrit:Moi je ne comprend toujours pas l'interet de vouloir faire un lanceur lourd sans but ou objectif derrière. Pourquoi faire ce lanceur lourd ? que nous cache Obama ?
C'est un raisonnement qui se tient (et qui fait froid dans le dos).Argyre a écrit:Projetons-nous en 2018. On arrive à la fin de l'ISS et il n'y a toujours pas de programme pour un lanceur lourd.
Vous êtes Président des Etats-Unis d'Amérique et on vous rend un rapport disant que pour aller vers une destination intéressante, disons la Lune ou Mars, il faut 20 ans de développements supplémentaires pour le lanceur lourd et toutes les infrastructures de surface. Sachant que c'est une nouvelle période de crise, que décidez-vous ?
8-)
THE END.