Il y a dix ans BO clamait qu'il faudrait une vingtaine d'essais avant de mettre des passagers à bord (aujourd'hui, on n'est pas très loin de ce chiffre...).
Et puis, tout à eu l'air de s'accélérer ensuite de 2015 à 2018 avant que cela ralentisse à nouveau en 2019/2020.
En 2018, je me trouvais à un diner de l'IAA à côté d'un candidat cosmonaute représentant un pays d'Amérique centrale qui avait commencé un entrainement de cosmonaute à la Cité des Etoiles, mais son agence spatiale - jugeant l'affaire trop onéreuse - avait interrompu le projet. Il s'était retrouver ensuite, avec d'autres représentants de pays sud-américains à s'entrainer pour voler à bord du New Shepard !
Il m'avait expliquer que BO avait monté un programme qui permettrait aux ressortissants d'Amérique du Sud d'être des "astronautes d'un jour" en volant à bord du New Shepard;
Mieux, en fonction des moyens disponibles, il était proposé aux candidats astronautes du NS des prestations "plus évoluées" qui comprenaient :
- des vols orbitaux ;
- des séjours à bord d'une station .
Il semblait vouloir me dire que BO développait en toute discrétion un vaisseau habité dans la suite du contrat CRS qui avait été perdu. Selon lui (source invérifiable), le vaisseau orbital tenait une place très importante, mais BO voulait tenir absolument "secret" ce projet.
La seule chose qui semble plus crédible c'est ce programme d'astronautes sud américains de BO qui m'a été confirmé par plusieurs collègues du secteur...
Décidément, on vit désormais des moments intenses dans la nouvelle conquête de l'espace. J'ai hâte de voir les premiers vols habités du NS. En cas de succès, cela redonnera du peps à Bezos qui vient d'avoir un gros coup de massu en perdant le contrat HLS...
Mais si BO veut être choisi dans l'avenir par la Nasa, il serait temps que le gradatim ferociter change de dynamique et montre des choses qui volent bien plus haut que les 100 km du NS.