Orl8829 a écrit:
Vous en êtes sûr ?
Sûr de quoi ?
Orl8829 a écrit:Le segment américain (qui comprend légalement tout ce que possèdent les autres partenaires de l'ISS, à l'exception bien sûr de la Russie) assure le contrôle gyroscopique de l'attitude de l'ISS (la section russe fournit la poussée pour les événements de contrôle d'attitude plus importants).
Les CMG américains doivent être désaturés régulièrement avec les moteurs russes. La station a été conçue pour que les deux segments soient interdépendants. Les CMG seuls ne servent à rien, les moteurs seuls ne servent à rien.
D'un point de vue informatique, phenix a raison, c'est bien Zvezda qui contrôle tout le reste.
Historiquement, on pourrait aussi rappeler que le segment russe a rempli l'ensemble des fonctions vitales de la station (orientation, oxygène, élimination du CO2, puissance électrique) pendant trèèès longtemps avant que les Américains ne s'approprient ces compétences progressivement.
Orl8829 a écrit:L'OSU fournit de l'énergie électrique supplémentaire au segment russe qui, sans elle, serait pratiquement inutile
Ce n'est plus vrai depuis l'arrivée de Nauka et de ses deux panneaux solaires. Par ailleurs, si avant c'était vrai c'était en partie dû au fait que la NASA a demandé à Roscosmos de replier les panneaux de Zaria pour laisser la place aux radiateurs PVR, et qu'elle lui fournit donc de la puissance gratuitement pour compenser. Par ailleurs, la puissance qui n'était pas donnée "gratuitement" à Roscosmos l'était en échange de fret américain lancé sur Progress. Donc tout le monde s'y retrouvait.
Orl8829 a écrit:En fait, au cours des dernières décennies, de nombreux rapports ont révélé que les Russes ne peuvent effectuer que très peu de travaux scientifiques en raison du temps que les cosmonautes doivent consacrer à la réparation et à l'entretien des aspects les plus élémentaires de leurs modules
C'était surtout vrai quand, avant l'arrivée de Nauka, Roscosmos a voulu faire des économies en réduisant l'équipage russe à deux cosmonautes au lieu de trois. Avec un laboratoire et un cosmonaute en plus, la capacité scientifique du segment russe a augmenté significativement. Mais elle reste très inférieure à celle du segment américain, c'est un fait.
Orl8829 a écrit:(y compris les trous que les Russes ont négligemment percés dans leurs propres capsules et qu'ils attribuent, de manière comique, à des actes malveillants des autres partenaires).
Personne n'a attribué cette incroyable non-qualité aux autres partenaires, à part quelques bloggueurs russes aussi nationalistes que stupides.
Orl8829 a écrit:Un simple coup d'œil à certains graphiques désignant le segment russe devrait mettre en évidence le fait qu'ils ont moins de "peau dans le jeu" que le segment orbital américain (qui, encore une fois, comprend tous les autres composants des partenaires en raison de la structure juridique de l'accord sur l'ISS).
Vue sous un autre angle, on s'aperçoit un peu mieux du volume du segment russe.
Et je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à ce que le segment développé uniquement par la Russie soit moins évolué que celui développé par la première puissance mondiale en coopération avec les pays européens, le Japon et le Canada.
Après, on peut jouer à qui a la plus grosse pendant longtemps, ou on peut essayer de comprendre que le principal objectif de l'ISS est de faire de la coopération, et qu'on est là pour travailler ensemble pacifiquement, non pour se balancer dans la gueule que "mon module il est mieux que le tien".