LEO Cargo Return Service - ESA

ESA a écrit:Il s'agit d'une compétition de l'ESA (Agence spatiale européenne) qui constitue la première étape vers la création d'un service permettant d'acheminer du fret vers les stations spatiales en orbite terrestre basse, puis de ramener ce fret sur Terre. Êtes-vous enthousiaste ? ️

Maurice a écrit:Quel ramassis de lieux communs et autres mensonges, Airbus une petite startup il y a 50 ans? Airbus a été fondé en regroupant des entreprises historiques bien établies de toute la France puis de l'Europe.
Aucun autre pays en Europe qui est en train de faire ce qu'on est en train de faire? Quoi donc? S'enfoncer dans l'endettement ou creuser le déficit commercial de façon historique?
La bataille des talents? Rien n'est fait pour retenir nos talents et nombre de nos cerveaux continuent à s'expatrier.
Les batteries? Super on a construit des usines sur des technologies de batterie d'une techno de 30 ans, on en est ou par rapport aux autres sur les nouvelles technologies de batterie?
On s'est fait tailler des croupières par les micro lanceurs? J'ignorais que la Falcon 9 qui nous a littéralement violé était un micro lanceur.
Je croyais que les vidéos humoristiques étaient à réserver à l'espace Salon?

ESA a écrit:
Le service de retour de cargaison en orbite basse (LEO) est une initiative dirigée par l'industrie ayant pour objectif final d'exécuter une mission de démonstration livrant une cargaison pressurisée à la Station spatiale internationale (ISS) et ramenant la cargaison sur Terre, avec une date cible en 2028. L'activité est divisée en deux phases : Phase 1 (juin 2024 - juin 2026) et Phase 2 (juin 2026 - exécution de la mission de démonstration).

La présente procédure d'approvisionnement est limitée à la Phase 1 uniquement. Sous réserve de la réception d'offres satisfaisantes, l'Agence a l'intention de conclure jusqu'à trois (3) contrats parallèles pour la Phase 1. Sous réserve de décisions pertinentes, d'approbations et de fonds appropriés, la Phase 2 éventuelle ultérieure, ainsi que tout contrat de service récurrent potentiel (Phase 3), seront couverts par des actions d'approvisionnement distinctes.

L'ESA contribuera à cette activité par le biais de la co-financiation (financière et/ou en nature, sous forme d'accès aux installations), ainsi que par un soutien dans la définition du processus de certification pour le rendez-vous et l'amarrage à l'ISS, et dans l'exécution de la certification vis-à-vis du programme ISS.

Le véhicule, ainsi que son infrastructure et ses opérations associées, doivent être compatibles avec l'évolution vers un service de transport d'équipage, ainsi qu'avec le retour d'échantillons depuis Gateway dans l'espace cislunaire, sans modifications majeures de son architecture.

L'appel d'offres actuel prévoira une réunion d'information prévue provisoirement pour le 08/01/2024. Les détails pertinents et le lien de la réunion pour y assister seront fournis par le biais d'une clarification dans esa-star.

jassifun a écrit:LEO CARGO RETURN SERVICE - FIXED CALL FOR PROPOSALS

David L. a écrit:
Jack Beyer / NSF for Firefly

TheRathalos a écrit:"Le véhicule, ainsi que l'infrastructure et les opérations associées, doivent être compatibles avec une évolution vers un service de transport d'équipage, ainsi qu'avec le retour d'échantillons depuis la Lunar Gateway, sans modifications majeures de son architecture."

Tient, c'est nouveau non?

nikolai39 a écrit:

TheRathalos a écrit:"Le véhicule, ainsi que l'infrastructure et les opérations associées, doivent être compatibles avec une évolution vers un service de transport d'équipage, ainsi qu'avec le retour d'échantillons depuis la Lunar Gateway, sans modifications majeures de son architecture."

Tient, c'est nouveau non?

C'est un discours assez classique quand on veut attirer un budget. On dit "là ce n'est que du LEO, mais ne vous en faites pas, ça pourra facilement aller vers la Lune". Ensuite, dix ans et trois gouvernements passent. Et si, là, il y a vraiment un projet lunaire, tout le monde aura oublié la promesse initiale, et on pourra dire "ha ben oui mais mon vaisseau il était prévu pour du LEO, donc si vous voulez qu'il aille sur la Lune ça va coûter xxx G$".

Désolé mais les lois de la physique sont ce qu'elles sont. Transformer un Soyouz en Orion ça ne peut pas se faire facilement et à moindre frais.

Mais ça, les ministres ne le savent pas.

jassifun a écrit:Et transformer un Soyouz en 7K-L3 ?

jassifun a écrit:La responsable du projet à l'ESA sera Samantha Cristoforetti. Je ne sais pas quelles sont les conséquences sur son autre carrière.

Jeff Foust a écrit:
Lors de l'annonce de la compétition pour le véhicule de fret en novembre, l'ESA l'a décrite comme une étape vers le développement d'un véhicule de transport d'équipage, une recommandation formulée par un groupe consultatif de haut niveau à l'agence en mars dernier. Cela inclut la nécessité pour les véhicules de non seulement transporter du fret vers la station spatiale, mais aussi d'être capables de ramener du fret sur Terre.

Cristoforetti a déclaré qu'un des objectifs de la compétition de fret est "de s'assurer qu'il ne s'agit pas simplement d'un véhicule de fret sans perspective d'avenir, mais qu'il pourrait potentiellement être une étape vers un véhicule de transport d'équipage."

Huby a mentionné que sa société (The Exploration Company) envisageait les vols spatiaux habités tout en travaillant sur sa capsule de fret, en incorporant des capacités d'équipage sans impact immédiat sur les coûts ou le calendrier. Cependant, l'accent à court terme est mis sur le fret. "Nous devons faire un lancement dans l'espace cette année", a-t-elle déclaré. "Nous devons remporter l'appel d'offres. Nous travaillons très dur pour être les gagnants."

jassifun a écrit:De toutes facons si tu veux t'arrimer a l'ISS il faut respecter les specs NASA ISS. Equipage ou pas dans le vehicule visiteur...