Personnellement, j'ai peur que des vols habités à Kourou ne ponctionnent une part importante du budget européen et que sa mise en oeuvre ne défavorise trop les autres programmes. Un tel chantier mérite certes beaucoup de fonds, mais quand on voit comment l'Europe arrive à ne pas prendre de décisions avec un budget relativement important, on peut léigitimement s'inquiéter des disputes possibles lorsqu'il va falloir faire des coupes dans les autres programmes.
Cependant, l'Europe a clairement une chance unique dans l'histoire de participer "indirectement" aux vols habités, et si elle ne saisit pas sa chance maintenant, de longues décénies seront surement nécessaires avant qu'une telle opportunité ne se représente.