Argyre a écrit:Je ne veux pas rentrer dans cette polémique. Selon les estimations actuelles, il y a un risque qu'un cancer soit développé de l'ordre de 3 à 4% et dans tous les cas longtemps après l'expédition martienne. Comme le dit Zubrin, certains astronautes russes ayant effectué plusieurs séjours dans une station orbitale ont déjà accumulé plus de REM que lors d'une mission martienne et personne ne s'en émeut.
Vraiment!?!? Ceci est un non-sens personne n'a jamais passé plus d'un an dans l'espace encore moins au delà du cham magnétique terrestre... Quand il s'agit de radiations Zubrin est la dernière personne à considérer. À la simple mention du mot radiation il ferme les yeux et pince le nez...
Malheureusement je n'ai pas de lien sous la main en ce moment, mais n'importe quel biologiste ou médecin spécialisé dans le domaine semble montrer un énorme sceptisime avec les méthodes actuelles évoquées pour subvenir aux radiations... Je te reviendrai la dessus si je retrouve un de mes liens.
Argyre a écrit:Tu as parfaitement raison, nous manquons de données physiologiques concernant l'exposition à des gravités ou des forces centrifuges de l'ordre de 1/3g. Il faudra impérativement mener des expériences en LEO avant d'aller vers Mars. Je reste toutefois confiant, car il existe d'autres solutions, comme par exemple une petite centrifugeuse à bras courts qu'on pourrait placer dans l'habitat.
Ton architecture risque de s'effondrer en incluant une centrifuge de la sorte...ça ne doit pas être bien légé un tel joujou... Je crois que la principale alternative pour une architecture, si il est mis en évidence que la gravité matienne est insuffisante pour l'homme sur une longue période, serait de planifier un scénario avec une expédition de surface de courte durée, suivi d'une phase orbitale où il serait possible d'effectuer des opérations télérobotiques de surface ou visiter les lunes de mars.
Argyre a écrit:Allié à un petit véhicule tout terrain, ce concept me parait en effet bien plus intéressant qu'un gros rover pressurisé. Ce module gonflable aurait la fonction de tente en comparaison du rover pressurisé qui est comparable à un camping-car. Pas besoin d'une grande tente. L'objectif est simplement de pouvoir entrer à l'intérieur pour se reposer, s'alimenter et se laver. On sait faire des systèmes de support vie très légers puisque de tels systèmes équipent les scaphandres. L'idée est donc d'adjoindre à cette tente un système de support vie à peine plus complexe. Evidemment, c'est une idée théorique, la faisabilité reste à démontrer, mais je pense que c'est la solution la plus adaptée : on gagne en masse, on gagne en place dans le vaisseau, on gagne en maintenance, on gagne en besoins énergétiques et surtout on gagne en mobilité.
Si ce module peut acceuillir deux astronautes et leur scaphandres ainsi que les consommable pour plusieurs jours, pourquoi ne pas y ajouter 4 roues et un volant...? tu aurais ainsi un mini rover pressurisé....le chassis et les roues ne devrait pas être bien bien plus lourd que tes deux quads.
Argyre a écrit:Oui, j'y ai pensé. En ce qui concerne les marges de manœuvre, il faut bien évidemment en tenir compte. Toutefois, un rendez-vous orbital ou dans l'espace ne requiert pas un grand Delta V si les 2 vaisseaux sont déjà sur une orbite voisine. De plus, en ce qui concerne l'aller-retour terre Mars, je suis parti des estimations de la NASA dans son rapport de la DRA 5.0. Or, la NASA a envisagé plusieurs dates pour la configurations Terre-Mars et a évalué l'impact de son choix d'orbite martienne pour le véhicule de retour. Donc a priori, le scénario est relativement robuste.
Le problème avec ces prédictions de la NASA c'est qu'il est rarement considéré un retard de l'assemblage ou du rendez-vous des différents éléments. Le moindrement que du retard s'accumule dans les lancements, le plan de ton orbite en LEO risque de sortir du plan d'intersection avec mars...Les architectures papiers tendent toujours à considérer une séquence de lancement plus ou moins parfaite, poutant dans la réalité, ce scéanrio semble plus ou moins probable. Une mission à lancements multiples (plus de 2) tendent à s'écrouler sur le plan opérationnel.