J'ai soulevé la question à plusieurs reprises dans ce sujet. La réponse (que Gergovie pourrait t'offrir) est que le transmetteur de Rosetta destiné à communiquer à Philae envoie des requêtes à celui-ci pour lui demander s'il est apte à transmettre quelques chose. Pour ne pas perdre une once d'infos de la part de Philae, il aurait fallu laisser le transmetteur fonctionner en permanence (ou du moins, lorsque Rosetta était en visibilité supposée). Son éventuelle éjection aurait certes chargé à bloc ses batteries (et encore... s'il tournoie, ça n'est pas gagné...) mais il n'aurait pas pu répondre à une requête de Rosetta puisqu'on a programmé celle-ci pour qu'elle envoie sa première en mars ou avril (je ne sais plus). Apparemment, il était dangereux pour la sécurité de ce transmetteur de le laisser allumé de novembre à maintenant et faire sa requête en permanence jusqu'à réponse de Philae (à l'époque on parlait d'un réveil vers avril, ou mai, oui juin).Papy Domi a écrit:Si Philae avait été éjectée de la comète, ses panneaux solaires, à un moment ou un autre auraient été orientés vers le Soleil. Pourquoi n'aurions nous pas eu de signaux, surtout juste au moment de l'éjection. Peut-être, problème d'orientation des antennes de Rosetta?montmein69 a écrit:Si un contact radio venait à être effectué dans cette "période favorable" cela permettrait-il de confirmer la localisation basée sur ces "anciens" clichés ?
Cela confirmerait en tout cas que Philae est bien resté sur la surface de la comète depuis l'époque des clichés.
L'article du CNES reste in fine assez prudent :
Conclusion : si Philae a été éjecté depuis la perte de contact, il y a bien possibilité qu'il soit maintenant très loin de 67P. Rosetta semble pouvoir communiquer avec lui à 400 km de distance (et encore, en connaissant la visibilité et donc la position de l'atterrisseur), mais peut-être est-il encore plus loin.
Tu devrais pouvoir retrouver cette discussion un peu plus haut dans le sujet : bonne chance ! :D