Normand Calvé Mar 6 Jan 2015 - 0:29
Starking a écrit: Normand Calvé a écrit:Copie du rapport de projet initial :
http://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19890007533.pdf
Notez les tableaux d'accélération et de vélocité en pages 19 et 20.
Sur le graphe de la p.19, si on moyenne sur les 70 premières années, on a effectivement quelque chose légèrement supérieur à 0.006 m/s²
Donc, cette accélération aurait un effet d'environ plus ou moins 0.006g sur les passagers, comme tu le suggère par tes calculs. Autrement dit, un effet pratiquement nul !
Et si je comprends bien la dynamique ici en action; un véhicule, ayant une vélocité de 10 kms/sec, par exemple, entraîne avec lui des passagers qui
eux aussi se déplaceront à 10kms/sec, d'où l'effet d'apesanteur qui est maintenu. Si ce véhicule actionne ses propulseurs pour engendrer une accélération de 0.001 kilomètre à la seconde, les passagers subiront alors des effets d'une accélération=pesanteur relativement semblable, mettons de 0,001g. D'un différenciel de référence suffisamment faible en tout cas pour qu'il aient le temps d'ajuster leur propre vélocité à celle du véhicule, et ce sans même sans rendre compte !
Ce n'est pas la distance parcourue en terme de vitesse qui influe sur l'effet de pesanteur à l'intérieur du vaisseau (par exemple 14,000 kms/sec, ou une année lumière/seconde tant qu'à y être)
mais bien la puissance d' accélération lors de la propulsion. C'est cette mesure qui va dicter des effets de pesanteur sur un éventuel équipage, tout comme sur les contraintes structurelles du bidule.