Pour ce qui est de l'alimentation électrique des sondes, on considère traditionnellement qu'au delà de la ceinture d'astéroides, l'utilisation de l'énergie solaire est peu praticable.
Mais l'année prochaine, la sonde Juno atteindra Jupiter, après un voyage de 6 ans.
Particularité de cette sonde : son alimentation électrique est fournie par des panneaux solaires, qui délivrent une puissance de 420 W, alors que les précédentes sondes dirigées vers Jupiter et planètes plus lointaines dépendaient d'un générateur radio-isotopique (RTG).
Avec les progrès réalisés depuis 20 ans, il est devenu possible de se passer de RTG pour Jupiter, tant que le besoin reste limité à quelques centaines de Watts.
Mais finalement, si ça marche jusqu'à Jupiter, pourquoi pas un peu plus loin ?
Le document suivant n'est pas tout à fait récent (2007), mais il semble que l'alimentation par panneaux solaires serait praticable au moins jusqu'à Saturne.
Etude de cas d'un orbiteur saturnien équipé en panneaux solaires :
http://www.lpi.usra.edu/opag/nov_2007_meeting/presentations/solar_power.pdf
Sur le cas traité, et avec la technologie de 2007, cela se traduit par une pénalité de 450 kg sur la charge utile, comparé à des ASRG (RTG avancés utilisant une conversion Stirling, mais ce développement a été annulé l'année dernière - la pénalité doit en réalité être moins importante).
Remarquer l'importance de l'effet LILT (Low Intensity Low Temperature) : les basses températures sont favorables à une augmentation du rendement des cellules, mais cet effet positif est surcompensé par une baisse de rendement en régime de bas éclairement, ce qu'on essaye de corriger en optimisant les cellules ou par concentration.
Bonne lecture
Mais l'année prochaine, la sonde Juno atteindra Jupiter, après un voyage de 6 ans.
Particularité de cette sonde : son alimentation électrique est fournie par des panneaux solaires, qui délivrent une puissance de 420 W, alors que les précédentes sondes dirigées vers Jupiter et planètes plus lointaines dépendaient d'un générateur radio-isotopique (RTG).
Avec les progrès réalisés depuis 20 ans, il est devenu possible de se passer de RTG pour Jupiter, tant que le besoin reste limité à quelques centaines de Watts.
Mais finalement, si ça marche jusqu'à Jupiter, pourquoi pas un peu plus loin ?
Le document suivant n'est pas tout à fait récent (2007), mais il semble que l'alimentation par panneaux solaires serait praticable au moins jusqu'à Saturne.
Etude de cas d'un orbiteur saturnien équipé en panneaux solaires :
http://www.lpi.usra.edu/opag/nov_2007_meeting/presentations/solar_power.pdf
Sur le cas traité, et avec la technologie de 2007, cela se traduit par une pénalité de 450 kg sur la charge utile, comparé à des ASRG (RTG avancés utilisant une conversion Stirling, mais ce développement a été annulé l'année dernière - la pénalité doit en réalité être moins importante).
Remarquer l'importance de l'effet LILT (Low Intensity Low Temperature) : les basses températures sont favorables à une augmentation du rendement des cellules, mais cet effet positif est surcompensé par une baisse de rendement en régime de bas éclairement, ce qu'on essaye de corriger en optimisant les cellules ou par concentration.
Bonne lecture