lambda0 a écrit:Et puis on ne peut pas dire que le contexte se prêt vraiment à de nouveaux engagements internationaux sur des projets de grande envergure...
Pour la technique, on peut aller jeter un oeil à la dernière révision, datée de 2014, de la DRM 5.0 :
https://www.nasa.gov/sites/default/files/files/NASA-SP-2009-566-ADD2.pdf
598 pages
La NASA continue d'étudier toutes sortes de scénarios sans vraiment essayer d'en figer un...
Effectivement, le dernier rapport date de 2014, on a dû en parler sur le forum.
Résumé rapide : 3 scénarios étudiés, en propulsion nucléaire thermique, en nucléaire électrique et en solaire électrique. Drake défend le solaire électrique, mais il y a de sérieux défauts, en particulier un rallongement de la durée du transfert entre la Terre et Mars pour le voyage habité : 10 mois ....
Mon point de vue personnel sur le sujet :
- la NASA persiste à faire des comparaisosn scandaleuses avec le tout chimique (non proposé dans ce rapport) sachant que le scénario en question étudié en 2009 prend toutes les mauvaises options (les bonnes options, c'est par exemple Mars semi-direct revisité ...).
- Comme par hasard, dans les scénarios en solaire électrique développés actuellement (Lockeed Martin par exemple) on voit apparaitre des combinaisons avec le chimique, on en a parlé par ailleurs.
C'est normal, car les calculs montrent qu'une impulsion en LEO ou au périgée d'une orbite excentrée permet un transfert vers Mars avec un delta V relativement faible, en comparaison avec un transfert depuis l'orbite haute. Au point que si on est en orbite haute et qu'on veut faire le voyage en 6 mois, adieu le solaire électrique, il est préférable de faire l'effort pour un passage à basse altitude pour la poussée (en chimique donc) qui conduit à Mars.
Quoi qu'il en soit, comme le dit lambda0, le résultat c'est qu'il n'y a pas encore de consensus à la NASA sur le scénario idéal.
A+,
Argyre