Arès F a écrit:Voici quelques liens intéressants et relativement récents qui donnent une idée de l'avancement du projet. La NASA semble très sérieuse (et plus que je ne pensais), autant au niveau du CERMET, que les plans de 2 propulseurs démonstrateurs (7.52klbf et 16.5klbf), que du centre de test avec zéro émission de produits radioactifs, le tout fonctionnel d'ici 2024-2025!
Ils semblent avoir un très très grand espoir de franchir des étapes critiques là où les projets des années 60-70 avaient échoués.
Je retiens entre autres un possible CERMET plus durable, moins friable et mécaniquement capable de supporter les stress mécaniques et thermiques d'un propulseur. Ils testent la technique de "coating" avec du Tungstène poudre, et perfectionnent la purification de celui-ci avec étapes franchis du 50%, 70% imminent et 90% atteignable 2017.
Il y a aussi une figure comparative entre les propulsions NTP vs SEP vs Chimique vs NEP (nuclear electric propulsion) page 7 lien 1
https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20170003378.pdf
https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20160014802.pdf
https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20170005531.pdf
Au risque de redire 10 fois les mêmes choses, la figure comparative page 7 lien 1 est trompeuse, car elle prend en compte des hypothèses de travail qui sont irréalistes. Donc, please, merci de ne plus y faire référence, cela contribue à la désinformation.
Quelques rappels, notamment sur la propulsion chimique :
1) Il est absurde d'éviter à tout prix l'aérocapture ... sauf si on veut démontrer que la propulsion chimique est moins intéressante que les autres.
2) Il est absurde de procéder à des assemblages de vaisseaux géants en orbite basse en tout chimique, car il y a d'autres options (en NTP ou SEP ou NEP, on doit garder le réacteur nucléaire en orbite martienne à l'arrivée, ce qui est une contrainte inutile en tout chimique).
Concernant le nucléaire thermique, il faut sans doute aussi rappeler que le scénario NASA de 1997, basé sur NTP, a été délaissé par la suite, car trop complexe et pour un gain trop faible, s'il existe.
Je ne veux pas décrier plus que ça le nucléaire thermique, mais de grâce, qu'on arrête de faire référence aux comparaisons malhonnêtes de la NASA pour justifier son utilisation.
En tout chimique, avec un équipage de 3 astronautes on peut faire une mission martienne habitée avec 4 SLS, pas plus.
J.M. Salotti, Robust, affordable, semi-direct Mars mission, Acta Astronautica, Volume 127, October–November 2016, pages 235–248, 2016.
Voir aussi :
[*]G. Genta and J.M. Salotti (ed.), Global Human Mars System Missions Exploration, Goals, Requirements and Technologies, Cosmic Study of the International Academy of Astronautics, January 2016.