Invité Dim 22 Déc 2013 - 16:26
Concernant l'hibernation, il y a tout de même quelque chose que je ne saisis pas bien. Peu avant d'être mise en sommeil, Rosetta a été mise en rotation lente afin de se stabiliser et de présenter ses panneaux solaires face au Soleil. La puissance électrique récoltée, faible au voisinage de Jupiter, doit servir à protéger en priorité les lignes d'hydrazine, les ordinateurs de bord, les roues à inertie (?), etc... Bien sûr, la récolte d'énergie électrique se fait dans l'hypothèse où les panneaux solaires pointent effectivement vers le Soleil, ce qui doit être vérifié par la fameuse mise en rotation.
Mais comment être sûr qu'après des années de "dérive" dans l'espace, l'engin pointe toujours ses panneaux solaires dans la bonne direction ? Je présume que le système de positionnement ainsi que les ordinateurs de bord sont en sommeil, et ne mesurent ou ne contrôlent donc rien. Donc, une toute petite vitesse angulaire "parasite" pourrait, en s'intégrant pendant deux ans de sommeil, faire pivoter la sonde de manière fort ennuyeuse (provoquée, par exemple, par le choc avec une micrométéorite).
Quelqu'un saurait-il répondre à cette interrogation mêlant mécanique spatiale, automatique de pilotage et connaissance des redondances utilisées à l'ESA ?