Exploration planétaire depuis la Lune

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Message Jeu 21 Déc 2017 - 19:07


Bonjour à toutes et tous , voilà cela fait longtemps que je pose cette question qui est à mon sens loin d'être inutile.

Cela fait des années que je constate l'envoie de navettes voir de fusées depuis la terre et je me rends compte que cela génère beaucoups trop de pollution environnemental et donc je me suis posé la question suivante :

Au lieu de dépenser des millions voir des milliards dans l'envoi de fusées depuis la terre , ne pourrions nous pas pensé à le faire depuis la Lune car il me semble que depuis la Lune ce serait un peu moins difficile étant donné que sur Terre l'attraction demande une énorme puissance et donc une énorme quantité de carburant.
A l'heure ou l'on ce pose la question du réchauffement climatique je pense que l'on pourrait réfléchir sur ça .

Mon idée serait dans un avenir proche , de re-coloniser la Lune dans le but d'y installer des infrastructures qui permettront tous types de voyage à travers les autres planètes, à commencer par Mars .

Merci à vous  :hermes:
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Laurent7513

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C'est un concept présenté depuis longtemps, le problème c'est que faire décoller des fusées depuis la Lune demande des infrastructures énormes.
Et pour l'instant, ça coûte beaucoup moins cher de construire un lanceur plus lourd et de partir depuis la Terre. Surtout vu le peu d'engins qu'on envoie ailleurs dans le système solaire...
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Space Opera a écrit:C'est un concept présenté depuis longtemps, le problème c'est que faire décoller des fusées depuis la Lune demande des infrastructures énormes.
Et pour l'instant, ça coûte beaucoup moins cher de construire un lanceur plus lourd et de partir depuis la Terre. Surtout vu le peu d'engins qu'on envoie ailleurs dans le système solaire...

C'est vrai ,mais on pourrait se contenter d'utiliser la lune comme  base logistique arrière  d'une station en L1 ou en orbite lunaire,Style Deep Space Gateway.

La lune fournirait l'eau ,la nourriture ,l'oxygène et éventuellement l'hydrogène liquide à la DSG et aux vaisseaux faisant par exemple la navette  point de Lagrange L1 Mars et retour.Les gros vaisseaux seraient toujours utiles mais plutôt pour construire l'infrastructure et pour atterrir sur la lune  Mars (et même la terre ).

Je verrais bien une architecture modulaire en trois tiers :

1 Dela terre  à l'orbite basse (Gros vaisseau récupérable )
2 De l'orbite basse à des points dans l'espace profond  comme L1 terre lune ,l'orbite lunaire ou marsienne (vaisseau purement spatiaux assemblés en orbite ,style Nautilus )
3 Des atterrisseurs spécialisés ou pas , faisant la navette entre orbite lunaire et surface de la lune ,la même chose pour Mars.(Le 2ème étage du BFR pouvant faire les points 1 et 3 à lui seul. )
Ca serait souple et évolutif
Galactiquement votre  !
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Laurent7513 a écrit:Au lieu de dépenser des millions voir des milliards dans l'envoi de fusées depuis la terre , ne pourrions nous pas pensé à le faire depuis la Lune

Mais ce qu'il ne faut effectivement pas oublier dans le scénario que tu envisages, il y aurait de toute façon une première étape incontournable : c'est le trajet Terre ----> Lune, pour tout le matériel et les hommes.
Donc question pollution (qui n'est pas forcément le critère le plus déterminant) cela ne changerait rien.

Dans le plan américain en gestation actuellement, avec le DSG, il y a l'idée de construire le DSH en orbite lunaire, d'où il partirait vers Mars après avoir ravitaillé. Peut-être un peu moins complexe que d'atterrir sur la Lune et d'en repartir pour aller au-delà ? Mais les modules, les cargos ravitailleurs partiront probablement tous de la Terre.
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De l'eau sur la lune?
C'est une hypothèse basée sur la détection d'hydrogène. Mais ça ne signifie pas que l'eau est en libre service, au mieux elle est sous forme de glace et /ou lié dans des roches!
Créer des astronefs sur la lune c'est faisable ( mais cher) bien que jamais réalisé, la métallurgie sur la lune doit être réalisable avec en sous produit de l'oxygène.
Pour propulser les engins ainsi construits il reste le carburant à amener de la terre, et aussi les robots ou les équipages.
L'oxygène représentant plus de la moitié du poids des ergols, il est en effet intéressant d'en produire sur place.
Reste que le coût de construction des infrastructures sur la lune serait tout simplement monstrueux avec les lanceurs actuels!
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Anovel
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Anovel a écrit:De l'eau sur la lune?
C'est une hypothèse basée sur la détection d'hydrogène. Mais ça ne signifie pas que l'eau est en libre service, au mieux elle est sous forme de glace et /ou lié dans des roches!
Créer des astronefs sur la lune c'est faisable ( mais cher) bien que jamais réalisé, la métallurgie sur la lune doit être réalisable avec en sous produit de l'oxygène.
Pour propulser les engins ainsi construits il reste le carburant à amener de la terre, et aussi les robots ou les équipages.
L'oxygène représentant plus de la moitié du poids des ergols, il est en effet intéressant d'en produire sur place.
Reste que le coût de construction des infrastructures sur la lune serait tout simplement monstrueux avec les lanceurs actuels!

Tout à fait.
Si on devait établir une base permanente quelque part pour lancer des fusées, en minimisant ce qu'il faut apporter de la Terre, ce n'est pas sur la Lune qu'il faut aller mais sur Mars !
Pour construire des fusées, il faut des millions de tonnes de matériel en tout genre, et des milliers de personnes,  voire des dizaines de milliers, car il ne faut pas oublier que tous ces spécialistes doivent manger, boire, dormir, se laver, s'habiller, se déplacer, se couper les cheveux, aller chez le dentiste, éduquer leurs enfants, se soigner à l'hôpital si besoin, se divertir, faire du sport, etc etc ...
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La Lune pourrait quand même avoir un intérêt pour les voyages interplanétaires pour l’approvisionnement en comburant dioxygène  si on y installe des unités automatiques pour l’extraction de l’oxygène des roches  avec une présence humaine très limitée et très épisodique pour leur entretien .
Le carburant serait du dihydrogène provenant de la Terre dont la masse moléculaire est 8 fois plus légère... si on ne trouve pas de glace H2O - ou en quantité insuffisante - dans l’ombre permanente d’un cratère polaire .
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Giwa
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Giwa a écrit:La Lune pourrait quand même avoir un intérêt pour les voyages interplanétaires pour l’approvisionnement en comburant dioxygène  si on y installe des unités automatiques pour l’extraction de l’oxygène des roches  avec une présence humaine très limitée et très épisodique pour leur entretien .
Le carburant serait du dihydrogène provenant de la Terre dont la masse moléculaire est 8 fois plus légère... si on ne trouve pas de glace H2O - ou en quantité insuffisante - dans l’ombre permanente d’un cratère polaire .
Je vois 2 problèmes :
1) On ne peut pas se permettre d'avoir un système qui a (seulement) 99% de chances de fonctionner. Donc, on ne peut pas se permettre un contrôle et une maintenance épisodique et approximative avec une présence humaine limitée. Donc ça coûterait cher ...
2) Il faut d'abord aller sur la Lune ou au minimum aller en orbite lunaire pour le vaisseau principal et atterrir avec le vaisseau ravitailleur qui remonte ensuite en orbite. Or, aller en orbite lunaire, c'est déjà 90% de l'effort à faire pour aller vers Mars et en plus, il est préférable de repasser par l'orbite basse terrestre (au périhélie) pour bénéficier d'un effet de fronde. C'est vraiment se compliquer la vie pour un gain assez faible.
La logique, c'est le ravitaillement en LEO comme le propose Musk.
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Le moins compliqué est de lancer depuis la terre en effet et de ravitailler en orbite basse, mais avec un risque majeur pour l'équipage!
La solution est peut-être dans la dernière proposition du Dr Zubrin:
au lieu de ravitailler directement le vaisseau pour Mars, on lui met un remorqueur spatial qui lui est ravitaillé en orbite basse et fourni 99% de la poussée pour Mars le reste étant fourni par le vaisseau en partance. 
L'avantage de ce sytème est double:
1) risque réduit pour l'équipage
2) possibilité de réutiliser le pousseur quelques semaines après sa première utilisation; on le satellise en orbite basse lors de son périgée 
on lui refait le plein et ça repart pour un tour


on peut aussi utiliser ce système pour les cargos vers Mars où ailleurs dans le système solaire.
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Anovel
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3) le temps passé par l equipage en orbite. Si on prend le scénario its avec 5 ravitaillement en orbite terrestres,  sela prendra bien une ou deux semaines de plus rajouter   au temps de voyage.  Si on ravitaille un remorqueur,  on peut lancer  l equipage au dernier  moment.
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Argyre a écrit:

Giwa a écrit:La Lune pourrait quand même avoir un intérêt pour les voyages interplanétaires pour l’approvisionnement en comburant dioxygène  si on y installe des unités automatiques pour l’extraction de l’oxygène des roches  avec une présence humaine très limitée et très épisodique pour leur entretien .
Le carburant serait du dihydrogène provenant de la Terre dont la masse moléculaire est 8 fois plus légère... si on ne trouve pas de glace H2O - ou en quantité insuffisante - dans l’ombre permanente d’un cratère polaire .
Je vois 2 problèmes :
1) On ne peut pas se permettre d'avoir un système qui a (seulement) 99% de chances de fonctionner. Donc, on ne peut pas se permettre un contrôle et une maintenance épisodique et approximative avec une présence humaine limitée. Donc ça coûterait cher ...
2) Il faut d'abord aller sur la Lune ou au minimum aller en orbite lunaire pour le vaisseau principal et atterrir avec le vaisseau ravitailleur qui remonte ensuite en orbite. Or, aller en orbite lunaire, c'est déjà 90% de l'effort à faire pour aller vers Mars et en plus, il est préférable de repasser par l'orbite basse terrestre (au périhélie) pour bénéficier d'un effet de fronde. C'est vraiment se compliquer la vie pour un gain assez faible.
La logique, c'est le ravitaillement en LEO comme le propose Musk.
Disons le pragmatisme ! Effectivement j’ai aussi plus que des doutes que les premiers voyages vers Mars passent par un ravitaillement lunaire car cela serait trop complexe. Mais bon, je m’efforce de plancher sur le sujet qui nous a été proposé et je vais continuer à cogiter sur ce thème.
D’ailleurs en faisant de la prospective futuriste... à se demander si la Lune ne deviendrait pas une dépendance de la confédération martienne plutôt que de la Terre ! LOL
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Pour reprendre ce sujet, on pourrait envisager de transporter le Lox lunaire jusqu’en orbite basse terrestre au moyen d’un remorqueur avec freinage atmosphérique pour cette mise en orbite.
Pour le personnel sur le sol lunaire pour l’entretien du matériel, il faut peut-être envisager une occupation permanente avec un effectif limité comme pour les stations de l’Antartique avec des séjours d’au moins un an entre les relèves . Mais il faut en savoir plus avant sur l’effet d’une gravité réduite au sixième sur des longs séjours.
En tout cas  comme je le disais précédemment, ce n’est pas pour l’immédiat.
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Dans un futur plus ou moins long la lune sera peut-être le chantier spatial de la terre, ce serait idiot de créer des vaisseaux très grands sur terre.
De plus comme le fait remarquer Giwa il est intéressant de fabriquer le comburant sur la lune, c'est la partie la plus lourde des ergols.
Si un tel chantier spatial voit le jour, ce ne sera pas avant au moins 30 ans AMHA, et pour créer des vaisseaux pour aller vers jupiter et au delà.
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Anovel a écrit:Dans un futur plus ou moins long la lune sera peut-être le chantier spatial de la terre, ce serait idiot de créer des vaisseaux très grands sur terre.
De plus comme le fait remarquer Giwa il est intéressant de fabriquer le comburant sur la lune, c'est la partie la plus lourde des ergols.
Si un tel chantier spatial voit le jour, ce ne sera pas avant au moins 30 ans AMHA, et pour créer des vaisseaux pour aller vers jupiter et au delà.
Si si si ... on ne va pas investir 2 milliards par an pour maintenir une base lunaire, alors que c'est grosso modo le coût d'un lancement lourd direct vers Mars ...
En fait, l'exploitation de l'O2 lunaire n'arrivera sans doute jamais, car pour faire le plein de LOX, autant le faire sur Mars si on y a une base, quitte à l'envoyer en LEO, ou/et à exploiter les cycler de Aldrin. Sur Mars, on peut extraire l'O2 du CO2, c'est plus simple.
On pourrait même commencer la colonisation de la Lune à partir de Mars, ça serait plus facile que depuis la Terre.
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Argyre a écrit:Si si si ... on ne va pas investir 2 milliards par an pour maintenir une base lunaire, alors que c'est grosso modo le coût d'un lancement lourd direct vers Mars ...
En fait, l'exploitation de l'O2 lunaire n'arrivera sans doute jamais, car pour faire le plein de LOX, autant le faire sur Mars si on y a une base, quitte à l'envoyer en LEO, ou/et à exploiter les cycler de Aldrin. Sur Mars, on peut extraire l'O2 du CO2, c'est plus simple.
On pourrait même commencer la colonisation de la Lune à partir de Mars, ça serait plus facile que depuis la Terre.
Pas bête mais je vois un point négatif dans ce résonnement:
on a qu'une bonne fenêtre de tir que tous les 26 mois.
Si l'on doit fabriquer  l'oxygène liquide à partir d'une atmosphère, Vénus est plus accessible en termes d' accessibilité orbitale.
Reste bien sur le problème de comment extraire l'atmosphère de venus!
Enfin c'est juste une discussion sur un futur hypothètique et surement lointain
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Anovel
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On parle de Venus ?? Je suis là !!
 
Bon j’aimerai dire que Venus est une station de ravitaillement idéale, Mais se serait mentir. Les avantages sont:
-il y a plus de fenêtre de tir que vers Mars.
-sont atmosphère bien plus épaisse facilite les aérocaptures=> économie de carburant.
-vu l’épaisseur de l’atmosphère et le fait qu’on ne se pose pas sur sa surface mais qu'on se stabilise a 50km d’altitude, on a pas besoin de freinage propulsée => économie de carburant.
-il y a des nuages d’acide sulfurique qu’on peut décomposer en souffre (bauf ) oxygène  (intéressent) et eau (carrément cool). De plus avec le co2 on peut faire du méthane.
-pas besoin de modules pressurisée et isolé thermiquement, on a les même pression et température que sur terre, il faut juste être étanches. 
- constante solaires bien supérieur mais journée de 100h (rotations de la haute atmosphère)
 
 
Par contre les défauts. 
-maitriser le déploiement de ballon à hydrogène en plein chute libre, dur mais pas insurmontable. 
-acide ça attaque, mais une feuille de téflon protège bien et on peut en produire sur place
- le gros hic c’est la profondeur du champ gravitationnel. En gros tiré une fusée depuis venus demande autant d’énergie que depuis la terre. Donc se serait un énorme gâchie que de ravitailler le système terro-lunaire avec de l’ergol vénusien
 
 
En gros venus est une planète attachante, c’est facile  d’y aller mais dur d en repartir


Dernière édition par phenix le Lun 25 Déc 2017 - 13:35, édité 1 fois
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Intéressant cette discussion sur Mars et Vénus à partir de la Lune...et c’est vrai qu’au XXV siècle, on fera de l’héliopolitique pour s’entretenir des relations entre les Terriens, les Martiens et les Vénusiens...la Lune étant un astre conflictuel depuis que la confédération martienne très impérialiste -comme puissance spatiale dominante - s’en sera emparée et sera en passe d’étendre son pouvoir dans tout le système solaire . Les Terriens demanderont alors l’aide de leurs alliés vénusiens, puissance montante par leur expérience en robotique par l’exploitation du sol et du sous-sol de leur planète à partir de leurs villes flottantes dans la haute atmosphère.
Bon, d’accord tout ça est un peu fantastique... mais c’est pour vous souhaiter un JOYEUX NOËL !
🎅
NB: un peu de Techniques Spatiales devenues célèbres depuis le XXI siècle sur le Forum de la Conquête Spatiale :
Tout d’abord pour répondre à la question comment les Martiens ont pu investir la Lune qui historiquement  appartenait aux Terriens depuis Neil Amstrong.
Grâce à leurs vaisseaux spatiaux furtifs à cape d’invisibilité avec destruction des satellites de communication en orbite circumlunaire , puis débarquement sur la face cachée pour les Terriens.
Comment les Vénusiens alimentent en énergie leurs robots: au moyen de batteries au soufre (avec un seul  f ) qui ne souffrent (avec 2 f) pas des températures caniculaires sur le sol vénusien.
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un article sur l’extraction de l'oxygène à partir de l’ilménite :https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/ils-veulent-produire-de-l-oxygene-a-partir-de-roche-lunaire-9848
La régolithe, minerai très abondant sur le sol lunaire est constitué principalement d’ilménite de formule brute FeTiOqui peut réagir sur le dihydrogène à 950ºC dans un four solaire pour donner du fer , de l’oxyde de titane et surtout de la vapeur d’eau que l’on peut ensuite condenser .
Si on s’arrête à cette étape, on obtient de l’eau , bien vital pour une base humaine lunaire.
Mais évidemment dans ce cas, il faut importer depuis la Terre du dihydrogène (on met de côté la possibilité de présence de glace d’eau dans le fond de cratères à l’ombre permanente , mais qui serait de toute manière limité à quelques endroits)
Quel intérêt alors d’importer du dihydrogène plutôt que directement de l’eau ?
La masse moléculaire de l’eau est de 18 g/mol au lieu de 2 g/mol pour le dihydrogène .soit neuf fois plus lourde ; or en astronautique la masse à transporter,c’est très coûteux !
Après s’être approvisionné suffisamment en eau que l’on peut économiser  par recyclage,on peut passer à une deuxième étape,la production de dioxygène en électrolysant de l’eau déjà produite, l’électricité nécessaire pour l’électrolyseur étant fourni par des panneaux photovoltaïques.
Cette électrolyse nous fournit en plus du dioxygène recherché, du dihydrogène qui nous permet alors de recommencer la première étape et donc de récupérer l’eau qui a été perdue lors de l’électrolyse.
Bien sûr entre la théorie et la pratique, il faut s’attendre tout de même à quelques pertes en eau, donc à importer, mais en quantité limitée du dihydrogène terrestre...en attendant de le faire venir de Mars.;)

Par la suite, le dioxygène vital pourra être produit principalement dans des serres , mais on pourra continuer à produire du dioxygène comme comburant à partir de dihydrogène importé... 16 fois plus léger !  ( 2 g/mol au lieu de 32 g/mol)
Toutefois pour produire une mole de dioxygène, il faut deux moles de dihydrogène, donc ce qui nous ramène à huit fois moins de masse à importer...c’est  tout de même un gain considérable !
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Le problème c’est que dans un moteur hydrolox on utilise l’hydrogène comme masse inertes. L’hydrogène est introduit volontairement en trop grand quantité pour qu’une partie ne se combine pas à l’oxygène mais soit directement éjectée à haute vitesse.
Donc la ou les propositions stœchiométrique nous dises 1:8 l’astronautique nous dit environ 1:5. Il faut donc importer 30% d’hydrogène en plus pour la même quantité d O2.
 
Après a très, mais vraiment très long terme, on peut imaginer d’immense centrale nucléaire a hélium 3 sur la lune qui alimenterait la terre entière en énergie via laser. Cette fission de l’hélium 3 produit aussi des protons qu’il suffit de marier à un électron pour avoir de l’hydrogène.  Mais bon on parle de quantité titanesque d’énergie dégagée pour peu d’hydrogène donc c’est au-delà de nos limites pour un très long moment (il est d’ailleurs quasi certains que l hydrolox sera totalement obsolètes à ce moment-là). On peut aussi aller à la pêche au proton du vent solaire mais là je maîtrise pas donc je m’avance pas
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phenix a écrit:Le problème c’est que dans un moteur hydrolox on utilise l’hydrogène comme masse inertes. L’hydrogène est introduit volontairement en trop grand quantité pour qu’une partie ne se combine pas à l’oxygène mais soit directement éjectée à haute vitesse.
Donc la ou les propositions stœchiométrique nous dises 1:8 l’astronautique nous dit environ 1:5. Il faut donc importer 30% d’hydrogène en plus pour la même quantité d O2.
 
Bonne objection ! Super 
Toutefois le gain en masse reste considérable et l’intérêt de l’importation d’hydrogène pour la production d’eau et d’oxygène pour les besoins vitaux reste lui entier.

Pour se placer dans un futur un peu  plus éloigné ;) , on peut rappeler les projets futuristes de lanceurs statiques  électromagnétiques pour l’envoi de vaisseaux interplanétaires à partir de la Lune.
On peut imaginer aussi pour le retour sur le sol lunaire des ascenseurs spatiaux en nanofibres de carbone plus facile à réaliser que l’ascenseur spatial terrestre...même si le défi technologique reste considérable quoique plus du tout du même ordre de grandeur.

Une autre possibilité , en s’inspirant un peu de Space X et de sa rétropropulsion, serait de retourner en rétropropulsion dans ces lanceurs statiques électromagnétiques moyennant une précision de guidage extrême. Dans ce cas, on récupérerait même l’énergie à fournir pour les lancements puisqu’on passerait  le film à l’envers !

Mais là je rêve un peu ! LOL
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Giwa a écrit:
phenix a écrit:Le problème c’est que dans un moteur hydrolox on utilise l’hydrogène comme masse inertes. L’hydrogène est introduit volontairement en trop grand quantité pour qu’une partie ne se combine pas à l’oxygène mais soit directement éjectée à haute vitesse.
Donc la ou les propositions stœchiométrique nous dises 1:8 l’astronautique nous dit environ 1:5. Il faut donc importer 30% d’hydrogène en plus pour la même quantité d O2.
 
Bonne objection ! Super 
Toutefois le gain en masse reste considérable et l’intérêt de l’importation d’hydrogène pour la production d’eau et d’oxygène pour les besoins vitaux reste lui entier.

Pour se placer dans un futur un peu  plus éloigné ;) , on peut rappeler les projets futuristes de lanceurs statiques  électromagnétiques pour l’envoi de vaisseaux interplanétaires à partir de la Lune.
On peut imaginer aussi pour le retour sur le sol lunaire des ascenseurs spatiaux en nanofibres de carbone plus facile à réaliser que l’ascenseur spatial terrestre...même si le défi technologique reste considérable quoique plus du tout du même ordre de grandeur.

Une autre possibilité , en s’inspirant un peu de Space X et de sa rétropropulsion, serait de retourner en rétropropulsion dans ces lanceurs statiques électromagnétiques moyennant une précision de guidage extrême. Dans ce cas, on récupérerait même l’énergie à fournir pour les lancements puisqu’on passerait  le film à l’envers !

Mais là je rêve un peu ! LOL

Pas vraiment pigé "Une autre possibilité , en s’inspirant un peu de Space X et de sa rétropropulsion, serait de retourner en rétropropulsion dans ces lanceurs statiques électromagnétiques moyennant une précision de guidage extrême. Dans ce cas, on récupérerait même l’énergie à fournir pour les lancements puisqu’on passerait  le film à l’envers !"


SVP, serait-il possible d'expliquer un peu plus ou bien de nous produire un schéma ?
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P
Aramis a écrit:
Pas vraiment pigé "Une autre possibilité , en s’inspirant un peu de Space X et de sa rétropropulsion, serait de retourner en rétropropulsion dans ces lanceurs statiques électromagnétiques moyennant une précision de guidage extrême. Dans ce cas, on récupérerait même l’énergie à fournir pour les lancements puisqu’on passerait  le film à l’envers !"

SVP, serait-il possible d'expliquer un peu plus ou bien de nous produire un schéma ?
Catapulte électromagnétique 

Canon magnétique

Sur la Lune, l’absence d’air permettrait de propulser une charge utile sans frottement sur un long parcours en l’accélérant jusqu’à la lancer dans l’espace.
La récupération demanderait une précision extrême puisqu’il s’agirait de mettre le mobile à récupérer sur une orbite dont le périséléne se trouverait à la bouche de sortie du canon magnétique , et vers l’intérieur de celui-ci, selon une tangente passant par l’axe du canon et avec un synchronisme parfait pour la décélération par les bobines...donc, il faut avouer que c’est très utopique !
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Quelques données numériques pour la Lune, utiles pour ce sujet:
Vitesse de satellisation théorique au niveau du sol : 1,67 km /s soit 6012 km/h
Vitesse de libération : 2,4 km/s soit 8640 km/h
Donc avec un canon magnétique imprimant un DV de 7000 km / h , on peut se retrouver sur une orbite elliptique en n’oubliant pas toutefois de mettre en fonction une propulsion d’appoint à l’aposéléne...sinon on retrouve le sol au péri ! :wall:

A la réflexion, dans ce futur au moins du XXII siècle où un tel canon serait installé et fonctionnel pour les lancements, une topographie précise de la Lune avec toutes ses anomalies gravitationnelles comme les mascons serait établie...et avec les ordinateurs quantiques de ce futur , les trajectoires pourraient être ajustées  au millimètre près et à la seconde de degré près, et donc revenir dans un canon réversible pour le retour et le freinage serait envisageable .
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Giwa a écrit:P
Aramis a écrit:
Pas vraiment pigé "Une autre possibilité , en s’inspirant un peu de Space X et de sa rétropropulsion, serait de retourner en rétropropulsion dans ces lanceurs statiques électromagnétiques moyennant une précision de guidage extrême. Dans ce cas, on récupérerait même l’énergie à fournir pour les lancements puisqu’on passerait  le film à l’envers !"

SVP, serait-il possible d'expliquer un peu plus ou bien de nous produire un schéma ?
Catapulte électromagnétique 

Canon magnétique

Sur la Lune, l’absence d’air permettrait de propulser une charge utile sans frottement sur un long parcours en l’accélérant jusqu’à la lancer dans l’espace.
La récupération demanderait une précision extrême puisqu’il s’agirait de mettre le mobile à récupérer sur une orbite dont le périséléne se trouverait à la bouche de sortie du canon magnétique , et vers l’intérieur de celui-ci, selon une tangente passant par l’axe du canon et avec un synchronisme parfait pour la décélération par les bobines...donc, il faut avouer que c’est très utopique !

Merci pour éclaircissements.
Ceci dit même si la charge utile alunit pas trop loin du canon magnétique, cela peut rester valable vu la facilité relative de manutention sur la lune due à sa faible gravité.
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Tant qu'on est dans un futur hypothétique, quand je fait mes calcul de trajectoires,  je suis souvent bloqué par le fait qu' on puissent pas faire d aerofrinage sur la lune. Donc j avait commencé a pre dimensionner un systeme de "regofreinage". L idée c est de lisser pendre une encre en forme de charut au bout d un câble relier au vaisseau. On envoi l encre sur une mer lunaire plein de regolite ,scanné depierrre et aplani pour l occasion.  Le grâce a sa forme l encre creuse un silon en s enfonçant suffisamment pour pas être aracher par la traction du vaisseau.  Le vaisseau  subira donc une force de freinage mais aussi une force verticale vers le bas qui devra être composé par un moteur, mais plus l angle du cable par raport a la surface de la lune (donc le rapport altitude/longueur de câble ) sera faible plus le rapport poussé/ force de freinage sera faible  donc l opération economique en carburants
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