Ce n'est pas "mon raisonnement" mais celui du système législatif américain.
Ce que Musk "veut" n'égale pas ce que Musk "pourra faire".
Et puis bon, on ne va pas refaire le débat sur la viabilité du concept Earth-to-Earth qui est digne d'un scénario de science-fiction. Va falloir nous expliquer très sérieusement pour quelle raison quelqu'un devrait se rendre à Tokyo en moins de deux heures alors qu'après deux ans de pandémie ont s'est aperçu que le déplacement vers son milieu de travail (et vers un autre pays) n'est absolument pas nécessaire grâce à la connectivité. Va falloir aussi nous expliquer pourquoi le Concorde fut un échec commercial et pourquoi le Starship serait viable alors que la demande sera encore plus faible que celle du Concorde.
Mais admettons. Les Starship qui atterriront à l'étranger ne pourront avoir leur travaux de maintenance autrement que par des citoyens américains et devront se faire dans des installations hautement sécurisées digne d'une base militaire.
Cela se traduira par des frais d'exploitation plus élevé qu'un simple atterrissage dans un aéroport civil.
Les entreprise sous ITAR qui partagent des installations avec des programmes civils et/ou étranger doivent avoir de zones séparées où les collaborateurs étrangers ne peuvent se rendre. Les installations où sont logés certains équipements (comme par exemple, les radars ou tout autre station de suivi) seront interdites d'accès par les citoyens non-américains. Cela se traduira aussi par des frais d'exploitation plus élevé qu'un simple atterrissage dans un aéroport civil.
Tout ceci aura pour conséquence de gonfler le prix du billet.
Prix du billet qui devra rester compétitif par rapport à la fiabilité et au faible coût de l'aviation civile.
Et qui utilisera ce concept ? Mami papi ? Toi ? Quelques milliardaires genre "yousuck2020" ? Bref, très peu de monde.
Ce que Musk "veut" n'égale pas ce que Musk "pourra faire".
Et puis bon, on ne va pas refaire le débat sur la viabilité du concept Earth-to-Earth qui est digne d'un scénario de science-fiction. Va falloir nous expliquer très sérieusement pour quelle raison quelqu'un devrait se rendre à Tokyo en moins de deux heures alors qu'après deux ans de pandémie ont s'est aperçu que le déplacement vers son milieu de travail (et vers un autre pays) n'est absolument pas nécessaire grâce à la connectivité. Va falloir aussi nous expliquer pourquoi le Concorde fut un échec commercial et pourquoi le Starship serait viable alors que la demande sera encore plus faible que celle du Concorde.
Mais admettons. Les Starship qui atterriront à l'étranger ne pourront avoir leur travaux de maintenance autrement que par des citoyens américains et devront se faire dans des installations hautement sécurisées digne d'une base militaire.
Cela se traduira par des frais d'exploitation plus élevé qu'un simple atterrissage dans un aéroport civil.
Les entreprise sous ITAR qui partagent des installations avec des programmes civils et/ou étranger doivent avoir de zones séparées où les collaborateurs étrangers ne peuvent se rendre. Les installations où sont logés certains équipements (comme par exemple, les radars ou tout autre station de suivi) seront interdites d'accès par les citoyens non-américains. Cela se traduira aussi par des frais d'exploitation plus élevé qu'un simple atterrissage dans un aéroport civil.
Tout ceci aura pour conséquence de gonfler le prix du billet.
Prix du billet qui devra rester compétitif par rapport à la fiabilité et au faible coût de l'aviation civile.
Et qui utilisera ce concept ? Mami papi ? Toi ? Quelques milliardaires genre "yousuck2020" ? Bref, très peu de monde.
Dernière édition par Petite Crevette le Mer 18 Mai 2022 - 19:47, édité 1 fois