Venera 14 (1981-82)
Page 1 sur 1
Il y a 42 ans, le 5 mars 1982, le module de descente 81-110D de la mission soviétique Venera 14 atterrissait à la surface de Vénus, précisément sur le flanc est de la région de Phoebe ou à 13.25°S 310°E. Arrivant à 7:00 UTC sur une plaine basaltique, l'engin transmit des données au bus dont il s'était détaché, 81-110A, incluant une imagerie panoramique, la constitution d'un échantillon de sol analysé avec son spectromètre à rayons X ou des enregistrements sonores du vent. La sonde ne survivra que 57 mins alors que sa durée de vie avait été estimée à 32 mins, dans un environnement soumis à une température de 465°C et une pression de 9.5 MPa, équivalente à 94 atmosphères terrestres
Plus de détails sur la mission : https://en.wikipedia.org/wiki/Venera_14
https://nssdc.gsfc.nasa.gov/nmc/spacecraft/display.action?id=1981-110D
https://www.laspace.ru/ru/press/news/40-let-ams-venera-14/
https://epizodsspace.airbase.ru/bibl/tehnika_-_molodyoji/1982/4/6-7.html
Egalement, le site de Donald Mitchell, qui retouche les images du programme Venera, est pertinent à consulter, et les deux panoramas originaux ci-dessous en sont extraits : http://mentallandscape.com/C_CatalogVenus.htm
Jason Major a de son côté aussi retouché une image issue du travail de Mitchell
Plus de détails sur la mission : https://en.wikipedia.org/wiki/Venera_14
https://nssdc.gsfc.nasa.gov/nmc/spacecraft/display.action?id=1981-110D
https://www.laspace.ru/ru/press/news/40-let-ams-venera-14/
https://epizodsspace.airbase.ru/bibl/tehnika_-_molodyoji/1982/4/6-7.html
Egalement, le site de Donald Mitchell, qui retouche les images du programme Venera, est pertinent à consulter, et les deux panoramas originaux ci-dessous en sont extraits : http://mentallandscape.com/C_CatalogVenus.htm
Jason Major a de son côté aussi retouché une image issue du travail de Mitchell
Photos extraordinaires d'un monde étonnant, ici on a une pression sol presque équivalent au fond de la fosse des Mariannes sur Terre, par contre la chaleur est énorme, celle du plomb fondu ! Ces missions soviétiques nous ont bluffé en leur temps. Aujourd'hui on n'est pas beaucoup plus avancé au sujet de notre plus proche voisine...
Euh, non.Astro-notes a écrit:Photos extraordinaires d'un monde étonnant, ici on a une pression sol presque équivalent au fond de la fosse des Mariannes sur Terre
La pression vénusienne, c'est 90 bars (soit l'équivalant de 900m de profondeur dans un océan terrestre).
La fosse des Mariannes, c'est plus de 1000 bars.
Choros- Messages : 1314
Inscrit le : 31/08/2021
Age : 44
Localisation : Bourges
Astro-notes a écrit:Photos extraordinaires d'un monde étonnant, ici on a une pression sol presque équivalent au fond de la fosse des Mariannes sur Terre, par contre la chaleur est énorme, celle du plomb fondu ! Ces missions soviétiques nous ont bluffé en leur temps. Aujourd'hui on n'est pas beaucoup plus avancé au sujet de notre plus proche voisine...
Il est vrai que c'est très inspirant, tant ces missions ont été uniques par leur retour scientifique mais également leur unicité au vu du peu de missions ayant étudié Vénus, et ce seulement sur orbite ou en survol
@Choros par contre a raison, la pression au fond de la fosse des Mariannes équivaut à environ 1.1 kilobars étant donné qu'elle est profonde de 11 kms et que la pression sous l'eau augmente d'un bar tous les dix mètres
465°C ne correspond pas non plus exactement à la température du plomb fondu, le point de fusion de celui-ci se trouvant à 327°C
Cette photo est le fond d écran de mon portable, mais aussi le fond de ma photo de profil sur se forum
Aujourd'hui on n'est pas beaucoup plus avancé au sujet de notre plus proche voisine...
C est pas faute d essayer l exploration de cette planète est une nécessité, mais c est une planète très pudique (contrairement à la deese) qui dévoile difficilement ses secrets. Mais il existe plein de concerts de mission pour les surmonter
phenix a écrit:Cette photo est le fond d écran de mon portable, mais aussi le fond de ma photo de profil sur se forum
Aujourd'hui on n'est pas beaucoup plus avancé au sujet de notre plus proche voisine...
C est pas faute d essayer l exploration de cette planète est une nécessité, mais c est une planète très pudique (contrairement à la deese) qui dévoile difficilement ses secrets. Mais il existe plein de concerts de mission pour les surmonter
Tant mieux, elle fait office de super photo de profil
Non et c'est bien dommage, le problème est similaire dans le cas de Mercure qui avec Vénus ont été relativement délaissées par l'exploration robotique
Je n'avais jamais pensé à qualifier Vénus de pudique, mais elle peut effectivement s'apparenter comme telle. Il y a pleins de concepts qui existent certes, les plus concrets à l'heure actuelle étant VERITAS, DAVINCI et EnVision, mais encore faudrait-il qu'ils dépassent le stade du développement et s'envolent une bonne fois pour toute vers la planète
Les sites d'atterrissage des sondes Venera 13 & 14 :
David L.- Modérateur
- Messages : 34658
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 50
Localisation : Troisième planète
Astro-notes a écrit:Elles furent rares ces photos du sol vénusien tant la durée de vie des sondes fut courte !
Même si elles avaient fonctionné plus longtemps, elles n'auraient pu proposer d'autres vues de la surface, vu qu'elles n'étaient pas mobiles...
David L.- Modérateur
- Messages : 34658
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 50
Localisation : Troisième planète
Sauf erreur de ma part, la durée de vie des derniers atterrisseurs Venera était considérable. Le contact était perdu quand l'orbiteur (Qui relayait les communications) passaient sous l'horizon vénusien, pas quand l'atterrisseur cessait de fonctionner.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1264
Inscrit le : 30/09/2005
Age : 40
Localisation : Troyes (10)
Blink / Pamplemousse a écrit:Sauf erreur de ma part, la durée de vie des derniers atterrisseurs Venera était considérable. Le contact était perdu quand l'orbiteur (Qui relayait les communications) passaient sous l'horizon vénusien, pas quand l'atterrisseur cessait de fonctionner.
je sais que le signal a etait perdu en moins d'une heure , faudrais que je retrouve la trajectoir de l'orbiteur pour voir si c'est du a une perte de la ligne de vue sur l'atterisseur. en tout cas les atterisseurs etait conçu pour tenir une trentaine de minutes, donc (avec les marges de conception) ils trenaient souvant un peu plus longtemps, mais je suis pas sur que le terme "considerable" soit approprier (enfin comparé au condition sur d'autre planete c'est deja enorme). si la pression et gerable c'est surtout la temperature qui pose probleme. Plus que le probleme de la chaleur exterieur rentrant dans la sonde, le probeme est qu'il est quasiment impossible(on est au stade de la recherce theorique) d'evacuer la chaleur generer par les equipements electonique a l'interieur de la sonde. Donc avec une isolation parfaite , il serais possible de faire tenir une sonde des mois, mais a chaque ralumage de l'ordi (commandé comment?) a chaque experience, a chaque transmission on consomerais un peu du capital fraicheur de la sonde jusqu'a la surchauffe. apres ils reste la solution d'utilisé de l'electonique haute temperature ou pas d'electonique, mais c'est pas encore au point
Ce qui m'étonne, c'est que pour refroidir l'électronique et autres composants sensibles, ils n'aient apparemment pas réussi à mettre au point une bête pompe à chaleur (avec compresseur et détendeur) qui fonctionne dans les plages de température et de pression de Vénus. Trop extrême sans doute ? Il y a pourtant beaucoup de matériaux qui ne fondent ou brûlent pas à 500°C (je ne sais plus la température exacte).
Des infos là dessus ? Car c'est sûrement la première piste qu'ils auraient explorés...
Ce qui était impossible à l'époque serait faisable maintenant ?
Des infos là dessus ? Car c'est sûrement la première piste qu'ils auraient explorés...
Ce qui était impossible à l'époque serait faisable maintenant ?
taolanglais- Messages : 210
Inscrit le : 19/08/2019
Age : 38
Localisation : France
Tien, je réagis à la remarque de BlinK/Pamplemouse, je n'avais jamais imaginé que la durée de communication avec les Vénéra pouvait être limitée par la mise hors de portée de l'atterrisseur et de la sonde orbitale qui faisait le relai ! C'est pour moi d'autant plus une révélation que j'étais accoutumé en temps que radio amateur avec les contacts radio que j'avais avec les stations Saliout et autre Mir.
sa etait reflechis et ça l'est encore aujourd'hui, mais les missions en surface sont un subtile jeu entre la puissance, les ponts thermiques et la gestion de la temperature internetaolanglais a écrit:Ce qui m'étonne, c'est que pour refroidir l'électronique et autres composants sensibles, ils n'aient apparemment pas réussi à mettre au point une bête pompe à chaleur (avec compresseur et détendeur) qui fonctionne dans les plages de température et de pression de Vénus. Trop extrême sans doute ? Il y a pourtant beaucoup de matériaux qui ne fondent ou brûlent pas à 500°C (je ne sais plus la température exacte).
Des infos là dessus ? Car c'est sûrement la première piste qu'ils auraient explorés...
Ce qui était impossible à l'époque serait faisable maintenant ?
1) la puissance: quel energie peut on utiliser sur venus? les panneau solaire: le soleil masqué par les nuages est pas tres puissant et on oas de panneau solaire capable de resister au condition de surface. la "geo"thermie (cytherothermique pour etre precis): vous avez vu la galere de insight pour creusé quelque cm dans le sable martien, imaginé faire un forage geothermique (dans si c'est raté, pas d'energie, pas de mission) dans le basalte venusien. des eoliennes: c'est le plus realiste , mais même si la densité de l'air est prometeur, les info (tres partiel) qu'on a sur les vents en suface indique qu'il sont faible (quelque m/s) et finalement pas tres energetique. Donc pour l'instant , la solution c'est des batteries.... donc on a un stock d'energie a consommé pendant la mission.
2) les ponts thermique. au vu de l'enfer a l'exterieur , il faut isolé au mieux l'interieur de la sonde pour limité le rechauffement. on a des technologies créant une isolation quasi parfaite, mais le probleme sont les elements qui le traverse cette isolation et crée des ponts thermique. on aura forcement besoin de traversé l'isolation pour les instruments scientifique, mais si on ajoute un arbre de transmission d'eolienne, ou des tuyau de fluid caloporteur, sa fait des ponts en plus, donc un réchauffement plus important.
3) gestion de la temperature interne. Pour l'instant, a chaque fois la solution a etait pas de gestion, on commence avec une temperature interne plutot froide et on sait que l'energie consommé par les equipements interne+ les ponts thermique vas faire monté la temperature jusqu'a la surchauffe, parfois on ajoute meme un materiau absorbeur de chaleur pour ralentir se rechauffement inexorable. Si on voulais installer un systeme de refoidisement, deja au vu de la difference de temperature , il faudrais au minimum 1,4w de puissance dans le systeme de refroidisement pour chaque w utilisé ailleur (ordianteur, capteur , transmission), si on ajoute pont thermique du au tuyau des caloporteur, et l'acroissement de la surface de la sonde (donc des transfert thermique) pour y logé les systemes thermique et les batteries en plus, il faudrais une energie enorme pour refroidire la sonde sur une durée finalement assez courte. la solution envisagé aujourd'hui est l'usage d'une machine tritherme qui (c'est assez contre intuitif) permet de refroidir une zone froide en evacuant la chaleur vers une zone chaude (l'air de venus) grace a une source encore plus chaude. donc on envisage d'utiliser un generateur radioisotopique afin de refoidir une sonde de surface. se serais une des seul solution pour maintenir da temperature d'une sonde sur de tres longue durée.
Sujets similaires
» Venera 13 (1981-82)
» Présentation de Venera 15
» Venera 7 (1970)
» Sondes Venera
» [Vidéo] 14 mai 1981 Soyouz 40
» Présentation de Venera 15
» Venera 7 (1970)
» Sondes Venera
» [Vidéo] 14 mai 1981 Soyouz 40
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum