cslevine Mar 21 Aoû 2007 - 0:22
Bien qu'il s'agisse d'une décélération, pour les occupants la décélération est ressentie en G positif, comme pour le décollage, c'est à dire sous forme d'un écrasement dans le siège et non pas l'inverse.
sauf qu'au lancement, les G sont ressentis dans le dos de façon plutôt "facile" tandis qu'à la rentrée, les G sont ressentits de façon plutôt difficiles, car de façon verticale dans les fesses et toute la colonne vertébrale !
mais je vois que les vrais rentrées sont très "douces" finalement, du 1.5 G c'est carrément réussi ça !
avec Orbiter en manuel j'ai des pointes à 7 G dans le Q lors des rentreés. Ca pique...
Mustard a écrit: CosmoS a écrit:
Pour éviter toute confusion entre variation d'accélération (mot cité dans le post initial) et de poussée (cité dans le titre du post): l'augmentation d'accélération observée dans les courbes ne reflète pas (sauf immédiatement après l'allumage des moteurs) une augmentation de la poussée, mais traduit la diminution de la masse du véhicule au fur et mesure de la consommation d'ergol.
A poussée égale, plus on est lourd moins on encaisse de "g".
Précision judicieuse effectivement.
Ah mais oui bien sûr, je voulais effectivement parler de la poussée ressentie par l'équipage, bien entendu, et non de la poussée des moteurs. Mais cela a bien été compris.
Tres intéressant en tout cas ! On peut donc ainsi beaucoup mieux s'imaginer ce que ressentent les gens à l'intérieur d'une fusée.
Ce n'est pas "tout d'un coup" jetés contre le fauteuil, mais au départ d'énormes vibrations de tous les côtés, qui peu à peu se transforment en écrasement "modéré" mais de plus en plus fort contre le dos du siège (au tir)
la comparaison avec d'avoir un éléphant sur le ventre n'est pas du tout bonne, car le ventre ne recoit rien. C'est vraiment spécifique, ça. L'écrasement n'a lieu que d'un seul côté, dans une accélération, alors que pour l'éléphant ou l'armoire normande, c'est des 2 côtés à la fois : rien à voir comme impression.