lambda0 a écrit:La planète Mars peut être balayée par des tempêtes de sables durant des mois.
Si une de ces tempêtes se déclenche pendant le voyage aller,
l'expédition ne peut pas atterrir pour produire son propergol de
retour, et au moment où elle pourrait éventuellement atterrir après
avoir attendu la fin de la tempête, risque de ne pas disposer d'assez
de temps pour produire avant la fenêtre de retour.
En premier lieu, il faudrait vérifier qu'une tempête empêche l'atterrissage ou/et empêche la production de carburant. Pour l'atterrissage, je vois 2 problèmes potentiels,
1) La dérive à cause du vent
2) La visibilité
Vu la densité de l'atmosphère, j'ai du mal à imaginer qu'un tel vent puisse perturber la descente de l'atterrisseur. Mais je me trompe peut-être ?
Pour ce qui est de la visibilité, il me semble qu'il doit y avoir moyen de s'en passer, en utilisant typiquement un radar et en ayant soigneusement cartographié la zone d'atterrissage avant à l'aide d'un satellite.
Pour ce qui est de la production de carburant, je ne connais pas bien les systèmes requis, mais je serais étonné qu'on ne puisse pas tout simplement filtrer l'air en amont. En revanche, la tempête poserait un problème si on décidait de remplacer le réacteur nucléaire par des panneaux solaires.
Mais peut-être ai-je oublié d'autres problèmes ? (électricité statique ? grippage de certains composants ? ...)
Sinon, autres pistes de réflexion :
on peut tenter un atterrisssage très au sud si on est dans l'été austral, ou très au nord si on est dans l'été boréal, en bénéficiant par ailleurs d'un ensoleillement maximal meilleur qu'à l'équateur (l'idéal étant au-delà du cercle polaire sud, en orientant les panneaux vers le soleil 24h/24). En effet, sauf erreur de ma part, même lorsque les tempêtes sont "planétaires", les zones polaires sont relativement épargnées.
Enfin, dans le cadre de TT1, on peut décider de revenir à 4 dans la même fusée si nécessaire. Si les rendements des usines de production de carburant sont divisés par 2 à cause d'une tempête martienne, on peut choisir d'affecter le carburant d'une fusée à l'autre fusée ...
Autre backup possible : un nouveau vaisseau cargo amène (seulement) une dizaine de tonnes de provisions et matériels pour tenir 2 ans de plus, le temps de remplir les réservoirs de carburant ...
Cordialement,
Argyre
ps : dans la mission de référence 5.0, la date de départ de la mission habitée coïncide précisément avec le début d'une période d'accalmie en ce qui concerne les tempêtes, dont la saisonnalité est connue.