Vols suborbitaux - Virgin Galactic

Pour des vols orbitaux le terme "touriste" est effectivement mal adapté. Touriste ça fait trop le gars avec sa casquette, son short et son appareil photo. Vu qu'effectivement ils font quelques expériences on peut parler de "participant spatial" ou même "d'astronaute privé".

Pour ceux qui feront des vols suborbitaux, je verrai bien le terme de "passager spatial", vu que là on entre dans l'ère du vol commercial avec des passagers, comme pour les lignes aériennes.

jack a écrit:Bonjour,
En ce qui concerne la réglementation il n'y en a pour l'instant aucune aux USA ni en Europe ! Mais cela sera nécessaire et pour l'Europe se sera ACE qui devra négicier.

Le terme de Tourisme est quelque peu mal utilisé, pour les vols suborbitaux il faut parler de :" Baptème de l'espace" puisqu'il n'y a pas de " séjour " c'est ce que nous revendiquons à ACE. ;)

" Baptème de l'espace" ...D'accord si c'est la première fois !
Mais si le nouveau baptisé y retourne ? ;)
Cordialement,
Giwa

Source :

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3791

Article :

La NASA et Virgin Galactic viennent de signer un protocole d'accord ouvrant la voie à une coopération dans le développement de technologies afférentes aux vols spatiaux habités. Cette coopération s'étendra en particulier à de nombreux aspects liés aux véhicules spatiaux (protection thermique, systèmes de propulsion hybride) et au soutien vie (combinaisons spatiales).

Deux (futurs) touristes spatiaux flottent en apesanteur
dans la cabine du SpaceShipTwo... (vue d'artiste)

Cet accord prévoit que Virgin Galactic pourra utiliser les installations du Centre Ames de la NASA. Il n'implique aucune relation commerciale entre la NASA et Virgin Galactic.


La société Virgin Galactic

Virgin Galactic est la première compagnie commerciale du monde sur le marché du tourisme spatial. Elle est détenue par le Groupe Virgin de Richard Branson et Burt Rutan (Scaled Composites). Ce dernier est le concepteur du SpaceShipOne, le premier avion spatial réutilisable qui réussit en 2004 à atteindre par 2 fois les 100 km d'altitude marquant la frontière entre la Terre et l'espace. Cet exploit lui avait alors permis de remporter les 10 millions de dollars du prix Ansari X, un prix lancé en 1996 pour encourager le développement du tourisme spatial.

Virgin Galactic a commandé cinq SpaceShipTwo (successeur du SpaceShipOne) et deux White Knight 2 (l'avion lanceur), et posé des options pour plusieurs autres systèmes. Les premiers vols sont prévus pour 2009 au prix de 200 000 dollars. Notez que cette compagnie s'intéresse également à un autre marché commercial, celui des déplacements suborbitaux à très grande vitesse de point à point.


L'avion spatial SpaceShipTwo

Développé par Scaled Composites, le SpaceShipTwo reprendra le concept du SpaceShipOne, mais en plus grand. Son profil de mission sera similaire à celui de son prédécesseur. Il sera lancé par le White Knight 2, un engin aussi long qu'un Boeing 757 qui décollera comme un avion emportant sous son fuselage le SpaceShipTwo jusqu'à environ une vingtaine de kilomètres d'altitude d'où s'effectuera la séparation des deux engins. Le SpaceShipTwo utilisant alors son propre système de propulsion pour rejoindre l'espace, c'est-à-dire les 100 km d'altitude (frontière officielle entre la Terre et l'espace).

Avec une longueur de 18 mètres, il sera capable de transporter 8 personnes dont 2 pilotes. Les 6 sièges prévus pour les passagers seront escamotables de façon à offrir un beau volume habitable dans la cabine afin d'autoriser toutes les facéties possibles et les joies de l'apesanteur aux passagers lorsque l'engin sera dans l'espace.

J'ai trouvé une video de présentation de space ship two, 8 personne je crois.

https://www.youtube.com/watch?v=XBlifr6EQNU

http://www.latribune.fr/info/Virgin-Galactic-reste-confiant-dans-l-avenir-du-tourisme-spatial-265-~-VIRGIN-GALACTIC-SPATIAL-PERSPECTIVES-2008061TXT


PARIS (Reuters) - Virgin Galactic, la filiale spatiale du britannique Virgin Group, estime que le marché, encore balbutiant, du tourisme suborbital devrait s'élever entre trois et quatre milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, a déclaré jeudi soir à Reuters Will Whitehorn, son président.

"Nous avons calculé que ce marché, très prometteur, tournerait entre trois et quatre milliards de dollars (1,9 à 2,6 milliards d'euros) dans les 10 prochaines années. Nous pensons également que les autres vols spatiaux auxquels nous réfléchissons, qu'ils soient scientifiques ou industriels, pourraient générer le même chiffre d'affaires sur la même durée", a-t-il dit en marge d'un événement organisé à Paris.

Virgin Galactic fait partie du petit cercle d'entreprises positionné sur le créneau des vols spatiaux à l'intention d'une clientèle civile. La société créée par l'entrepreneur Richard Branson s'est associée il y a quelques années à l'ingénieur américain Burt Rutan pour concevoir "SpaceShipOne", le premier appareil privé à avoir effectué un vol spatial, en 2004.

Astrium, filiale spatiale du géant européen d'aéronautique et de défense EADS, oeuvre de son côté à la conception d'un avion-fusée capable de voler à une altitude de 100 kilomètres à partir de 2012. Les clients intéressés devront débourser 150.000 à 200.000 euros pour trois minutes passées en apesanteur au-dessus de la Terre.

Will Whitehorn a indiqué compter 250 clients fermes à ce jour, ce qui représente un chiffre d'affaires cumulé de 55 millions de dollars, et confirmé que l'investissement complet du projet de Virgin Galactic se situerait autour de 250 millions de dollars.

"Nous pensons que notre nouveau prototype, 'SpaceShipTwo' (capable de transporter huit passagers et lancé à partir d'un avion baptisé 'VirginMotherShip Eve', ndlr) devrait effectuer un premier vol d'essai à partir de janvier 2009", a expliqué Will Whitehorn.

Les premiers passagers de Virgin Galactic devraient quant à eux pouvoir devenir officiellement astronautes à partir de 2010. Ils devront débourser 200.000 dollars pour un séjour dans l'espace d'un peu plus de cinq minutes.

Matthias Blamont, édité par Marc Angrand

Mustard a écrit:Pour des vols orbitaux le terme "touriste" est effectivement mal adapté

Voici ce que j'avais écrit dans ESPACE Magazine à ce sujet en janvier 2007 :

Tous touristes !

Le débat sur le terme de touristes spatiaux (contesté par les intéressés comme par la NASA) remonte au séjour du milliardaire Dennis Tito à bord de l'ISS il y a 5 ans. En réalité, étymologiquement parlant, il est question de tourisme depuis l'envol de Gagarine ! Alors, tous touristes ?

C'est la définition même du mot tourisme (le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l'on vit habituellement) qui permettrait de traiter tout passager d'un vaisseau spatial de simple touriste. Quitter la Terre consiste bien à se rendre dans un lieu où l'on ne vit pas habituellement. Mais l'entreprise n'est pas motivée par le seul plaisir et le terme est jugé péjoratif car il évoque la passivité et l'oisiveté. Le dernier passager payant de l'ISS en date, l'Américaine d'origine iranienne Anousheh Ansari, évite d'ailleurs de prononcer ce T-word, le mot qui commence par un "T" ! D'autant qu'elle ne s'est contentée d'admirer le paysage par le hublot ; tout comme les précédents hommes d'affaires accueillis sur l'ISS (Dennis Tito, Mark Shuttelworth et Greg Olsen), elle a mené un programme d'expériences scientifiques durant son séjour. Les relations publiques de la NASA ont proposé le terme de Spaceflight Participant (participant au vol spatial) pour désigner ces membres d'équipage d'un nouveau genre mais son champ est bien trop large : il peut également désigner des représentants de partenaires du programme ISS, sélectionnés dans le collaborations officielles…

Les invités de la navette
La profession même de spationaute a considérablement évolué depuis 45 ans, pour ne pas dire qu'elle s'est démocratisée. Il y avait au départ les pilotes de chasse à l'étoffe des héros envoyés par les deux Grands faire la course à bord de fusées capricieuses, il y a eu ensuite les scientifiques qui pouvaient étudier in situ les effets de l'absence de pesanteur. Grâce à l'arrivée de la navette spatiale en 1981, qui portait les espoirs de l'accès à l'espace facile et régulier, des représentants de la société civile ont pu être sélectionnés par la NASA et invités (gracieusement) à participer à une mission spatiale. Ainsi les sénateurs Jack Garn (républicain) et Bill Nelson (démocrate) furent embarqués sur les navettes Discovery et Columbia en avril 1985 et janvier 1986. Pas question pour l'agence spatiale américaine de parler de touristes : il s'agissait de Space Observers (observateurs des vols spatiaux).Victime du mal de l'espace, Jake Garn vécut un véritable calvaire lors de son vol et fut surnommé Vomit Jack (Jack le vomissant) par ses collègues sénateurs à son retour… L'institutrice Christa McAuliffe, sélectionnée dans le cadre du programme Teacher in Space (enseignant dans l'espace) en 1984, n'eut pas le temps de goûter aux joies de la micropesanteur, victime de l'accident de Challenger le 28 janvier 1986. Ce drame vécu en direct à la télévision par l'ensemble des écoliers américains stoppa net l'accès à l'espace pour les "amateurs", alors que le programme Journalist in Space (journaliste dans l'espace) se précisait. Il semble que le célèbre présentateur du journal CBS Evening News, Walter Cronkite, était sur les rangs malgré ses 70 ans en 1986.

L'argent fait-il le touriste ?
C'est l'Union soviétique qui reprit le flambeau en accueillant à bord de sa station Mir le journaliste japonais Tohiro Akiyama, à la condition physique très moyenne (le pauvre journaliste fut lui aussi malade durant tout le vol). La grande nouveauté résidait dans le fait que son séjour d'une semaine en décembre 1990 fut facturé 28 millions de dollars à la chaîne de télévision Tokyo Broadcasting System, qui comptait célébrer ainsi ses 40 ans. Mais il ne s'agissait pas de la fortune personnelle du passager et de nombreux spationautes professionnels ont depuis séjourné à bord de la station Mir à l'occasion de vols payants négociés entre leur pays et l'URSS puis la Russie ; ils n'apprécieraient guère d'être également qualifiés de touristes… C'est donc la notion d'initiative individuelle qui entre en ligne de compte pour parler de touriste de l'espace, pardon, de fee-paying ou private passenger (passager privé). Ainsi, les 20 millions de dollars déboursés par Dennis Tito (par l'intermédiaire de la société Space Adventure) pour séjourner une semaine à bord de l'ISS en avril 2001 constituaient-ils la grande différence ; le premier touriste de l'espace -qui se qualifiait plutôt de independent researcher (chercheur indépendant)- avait payé de sa poche son ticket pour l'espace.

Aujourd'hui, les Private Space Explorer (explorateurs spatiaux privés, comme aime se qualifier Anousheh Ansari) sont regroupés au sein de la Personal Spaceflight Federation (fédération du vol spatial personnel). Une fédération qui regroupe également des promoteurs du vol suborbital (Burt Rutan, Richard Branson, Paul Anderson…). Voilà qui enrichit la liste déjà longue des inventions sémantiques que nous vous présentons régulièrement : astronaute, cosmonaute, spationaute, taïkonaute. En attendant le nom des voyageurs de l'espace indiens.

Pour l'anecdote, la construction du "Spaceport America" débute aujourd'hui, premier décollage prévu en décembre 2010.
A ce jour les prix oscillent toujours entre 95.000 et 200.000$

Antares101 a écrit:Pour l'anecdote, la construction du "Spaceport America" débute aujourd'hui, premier décollage prévu en décembre 2010.
A ce jour les prix oscillent toujours entre 95.000 et 200.000$

A ce niveau de prix, ce sont bien sûr les riches qui peuvent se permettre un tel voyage. Les classes moyennes peuvent aller se rhabiller. Quelque part, je trouve cela indécent. Malgré tout, ils seront moins riches après ce coup là, et leur argent fait travailler pas mal de monde finalement.
Au bout du compte, je me demande qui est le pigeon de l'affaire ?

A+,
Argyre

Argyre a écrit:A ce niveau de prix, ce sont bien sûr les riches qui peuvent se permettre un tel voyage. Les classes moyennes peuvent aller se rhabiller. Quelque part, je trouve cela indécent.

Argyre, c'est comme ça pour tout malheureusement. Les premières automobiles c'était pareil. Les premiers vols supersoniques, les premiers téléviseurs, c'était pareil. Sauf que pour l'espace : ça se démocratisera beaucoup plus lentement (si jamais ça se démocratise un jour).

Ben oui, c'est comme ça et le sera encore ! Mais peut-être que les gens trop riches ont moins de rêves dans la tête !??

Par contre, je ne savais pas :oops: que depuis 2001 il y avait eu des milliardaires à bord des Soyouz pour aller une semaine dans l'ISS ! Ca par exemple !

Bonne soirée !! :lol!:

Martine a écrit:Ben oui, c'est comme ça et le sera encore ! Mais peut-être que les gens trop riches ont moins de rêves dans la tête !??

Par contre, je ne savais pas :oops: que depuis 2001 il y avait eu des milliardaires à bord des Soyouz pour aller une semaine dans l'ISS ! Ca par exemple !

Bonne soirée !! :lol!:

C'est les fameux Touristes de l'Espace.... C'est sous cette appellation que tu as dû en entendre parler même si eux n'aimentpas cette expres​sion(préfère plutot Explorer of Space)

Ils sont un club très fermé : Dennis Tito, Mark Shuttleworth, Greg Olsen, Anousheh Ansari, Charles Simoniy (2 fois), Richard Garriott

95 000 $ ? J'ignorais qu'il y avait un prix plancher. J'en étais resté à 200 000 ?
Sinon l'appellation courante est plutôt Space Flight Participant... ;)

J'espère qu'ils sont très très riches alors, et qu'ils font aussi d'autres choses avec leurs sous, comme aider les autres ...

Merci pour vos réponses !

Bonne soirée à tous ! :lol!:

spacemen1969 a écrit:Ils sont un club très fermé : Dennis Tito, Mark Shuttleworth, Greg Olsen, Anousheh Ansari, Charles Simoniy (2 fois), Richard Garriott

et bientôt un gars bien de chez nous: Guy Laliberté. :)

Le premier vol de SpaceShipTwo pourrait avoir lieu le 7 décembre 2009.
http://www.thespacereview.com/article/1399/1

D'après Scaled Composited et Virgin, White Knight Two a rempli tous ses premiers objectifs lors des 7 vols qu'il a effectué (le dernier le 7 juin)
"All objectives completed. Pressurization and ECS worked as designed. Speed envelope expanded with the gear up and down to 340 KTAS. Peak altitude increased to 45,000 ft. Wind-up turns were performed to 2.5g's. Engines were shut down and restarted per plan."

Je vais être un peu HS, en ce monde où on rationalise de plus en plus, j'aurais bien voulu voir Virgin Galactic au bourget, histoire de rêver un peu..:drunken:
c'est vrai, leurs cibles sont les milliardaires, mais bon, comme vitrine... on verra peut-être le white knight au salon 2011 :)

cosmos99 a écrit:Je vais être un peu HS, en ce monde où on rationalise de plus en plus, j'aurais bien voulu voir Virgin Galactic au bourget, histoire de rêver un peu..:drunken:
c'est vrai, leurs cibles sont les milliardaires, mais bon, comme vitrine... on verra peut-être le white knight au salon 2011 :)

comment il aurait fait pour le transporter ? en bateau ? ça couterait cher vu la taille de l'engin
parce que en volant je crois pas que ce soit possible !

On apprend par Flashespace (pas de source) que l'avion spatial de Virgin qui devait voler au-dessus du site pour inaugurer le début du chantier a été contraint de se poser en urgence suite a une panne dont la gravité n'est pas connue.

Des concurrents comme XCOR Aerospace et Armadillo Aerospace, envisagent de proposer des vols à "moitié prix", et l'on s'attend à ce que les tarifs baissent rapidement et que le tourisme spatial de "masse" émergent plus rapidement grâce à la construction de nombreux port spatiaux à disposition des compagnies.
http://www.flashespace.com/html/juin09/25_06_09.htm

Antares101 a écrit:
Des concurrents comme XCOR Aerospace et Armadillo Aerospace, envisagent de proposer des vols à "moitié prix", et l'on s'attend à ce que les tarifs baissent rapidement et que le tourisme spatial de "masse" émergent plus rapidement grâce à la construction de nombreux port spatiaux à disposition des compagnies.
http://www.flashespace.com/html/juin09/25_06_09.htm

le spaceport coute quand meme 200 milions d'euros .
est ce que ce sera rentable pour le nouveau mexique ?
attendons de voir pour parler de nouveau spaceport .
le white knight 2 n'est visiblement pas au point .

Tout de même, 95 000, c'est le prix d'une bonne voiture chère, ou la moitié d'une maison à la campagne. Suffit de prendre un crédit de 30 ans pour y aller

spacemen1969 a écrit:

Martine a écrit:Ben oui, c'est comme ça et le sera encore ! Mais peut-être que les gens trop riches ont moins de rêves dans la tête !??

Par contre, je ne savais pas :oops: que depuis 2001 il y avait eu des milliardaires à bord des Soyouz pour aller une semaine dans l'ISS ! Ca par exemple !

Bonne soirée !! :lol!:

C'est les fameux Touristes de l'Espace.... C'est sous cette appellation que tu as dû en entendre parler même si eux n'aimentpas cette expres​sion(préfère plutot Explorer of Space)

Ils sont un club très fermé : Dennis Tito, Mark Shuttleworth, Greg Olsen, Anousheh Ansari, Charles Simoniy (2 fois), Richard Garriott

En parlant de touristes j'ai rédigé un article sur le sujet, allez y faire un tour pour en savoir plus !

http://mankind-in-space.blogspot.com/2009/12/space-ship-2-et-le-reve-inacheve-de.html

Je me demande comment SpaceX va fiabiliser son moteur-fusée hybride de manière à ne pas perdre 1 ou 2% de ses touristes. Car j'ai lu que c'était un peu chaud avec SpaceShipOne : le bloc de propergol solide est percé de plusieurs canaux pour obtenir une poussée suffisante (c'est LE problème de la propulsion hybride); en fin de combustion lorsque les canaux se rejoignent, des blocs de propergol non brulés fusent dans la tuyère et ça secoue très dur. Je n'ai d'ailleurs trouvé aucune littérature détaillée sur la propulsion du nouvel avion . Et vous ?

suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée

suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée

bonjour
y'a t'il un lien pour voir l'inauguration de la piste ?
merci

[suppression suite trop de post émis jugés sans valeur ajoutée