curie Mer 31 Aoû 2011 - 13:12
L'expression « lanceur européen » n'est peut être pas la plus appropriée.
La fusée est plutôt le fruit d’une coopération interétatique.
« Le 10 mai 1973, le projet L3S est présenté à l’industrie européenne à Paris. Le CNES en est le gestionnaire technique, l'Aerospatiale le maître d'œuvre (division des Mureaux Paris). Le CNES a déjà passé 4 contrats avec l'Aerospatiale (structure premier et second étages, inter-étages et coiffe, intégration des étages), Air Liquide (structure troisième étage), SEP (propulsion) et MATRA (case à équipement et banc de contrôle au sol). »
(…)
« La France s'engage sur 60 % du programme, le reste étant à trouver d' ici deux mois auprès des autres partenaires. »
Ainsi pour le L3S, la France porte sa contribution à 62,5%, la RFA offre 40 millions de Mark en 8 versements annuels, révisables une seule fois après 4 ans, les Belges 5% et les Anglais s'engagent pour 1 ou 2%.
Source déjà citée dans ce topique : http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/ariane1/naissance_1970_1975.htm
Ce type de coopération fonctionnait bien car les Etats participants intéressés trouvaient leur place dans le projet. Les transformations du programme, notamment l’arrivée d’Arianespace, ont montré que tous les partenaires n’avaient pas les mêmes objectifs…
De ce fait, ma petite navette Hermès, collée sur mon Thomson TO7, n’a jamais décollée, comme sa grande sœur !:(
{sidjay: NECROPOST toléré par la modération}.