Lunarjojo a écrit:Évaluer le programme SLS en fonction des Russes, Chinois ou je ne sais qui d'autres, c'est oublier que la naissance de cette fusée est d'abord et avant tout un acte de politique intérieure américaine (les élus US des états spatiaux ont poussé de toutes leurs forces pour qu'une nouvelle activité succède aux navettes). On a donc construit une fusée super lourde, dont les plans ont changé depuis la première ébauche (apparemment, la 130T ne se fera pas), mais qui logiquement aurait du disparaitre avec la fin du programme Constellation. Évidement, on cherche maintenant ce qu'on pourrait faire avec. Sauf que l'on construit une fusée par rapport à son utilisation, alors qu'ici, on a la fusée sans avoir trop pensé à quoi elle pourrait servir.davastro a écrit:Tout dépend aussi du contexte politique. Si la Chine marche sur la Lune, les choses seront peut être accélérées coté Américain. :)
Un programme comme le SLS n'est ni évaluable uniquement comme un acte de politique intérieure, ni uniquement évaluable en fonction des politiques spatiales des autres grandes puissances. Bien sûr que les représentants de certains états soutiennent forcément un programme spatial conséquent, mais les références à la Chine entendues maintes fois lors des retransmissions des auditions au Congrès montrent que le programme SLS doit aussi son existence au programme spatial chinois.
Dernière édition par David L. le Lun 26 Oct 2015 - 22:02, édité 1 fois