Bonjour,
Cela fait près de deux ans que je lis toutes sortes de doc au sujet de la fusion thermonucléaire mais là où j'ai le plus appris c'est en fréquentant un forum sur le "Fusor" où interviennent quelques "pointures" qui savent de quoi ils parlent (expérimentateurs pour la plupart; cf. lien: http://www.fusor.net/board/index.php?site=fusor )
Les fusors sont constitués d'une grille sphérique ou cylindrique chargée + (haute tension) et d'une petite grille centrale shérique ou cylindrique chargée - qui permet de retenir des électrons en son centre et afin d'y attirer les ions + (atomes de deutérium qui ont perdu leur électron au contact de la grille chargée +) , le tout étant dans une enceinte sous vide
en laquelle on relache un peu de Deutérium.
Les ion D+ sont accélérés vers le centre du fusor où, parfois, ils fusionnent.
voir photo ici: http://fti.neep.wisc.edu/iec/Glow_D_3-04.jpg
Les rendements sont si mauvais que certains cherchent à limiter les pertes de charge électrique en cherchant le bon "tempo" lors de puissantes décharges électriques ou encore en faisant un fusor hybride avec champ magnétique de confinement à l'intérieur du fusor ou encore en utilisant de puissants injecteurs d'électrons ou encore en associant ces différentes idées.
A partir de ces éléments j'ai imaginé un procédé qui s'inspire directement des difficultés rencontrées par certains dispositifs de type "fusor" ou IEC et qui me semble intéressant (modestement, au moins pour le plaisir de la réflexion) .
L'idée est de faire converger des jets d'ions (plasma1 chargé+) de sorte qu'ils dessinent un vortex d'ions, vortex dont les caractéristiques seraient calculées de façon à ce qu'il engendre un champ magnétique adéquat (forme intensité stabilité etc...) pour confiner un plasma2 dans l'oeil du vortex, plasma2 destiné à la fusion.
En première analyse, il semble, intuitivement, qu'en adaptant la vitesse, la massa atomique, la direction, le débit, le nombre, la forme, l'angle de dispersion etc... des jets d'ions, il devrait être possible de produire un champ magnétique de très grande intensité ET de petites dimensions, avec deux ouvertures confondues avec les poles Nord et Sud du champ magnétique, ouvertures par lesquelles entreraient d'un côté le plasma2 (chargé +) destiné à la fusion et de l'autre un puissant faisceau d'électrons.
Bien sûr, l'un des avantages d'un tel magnéto-vortex serait qu'il ne risquerait pas de fondre à cause des ultra hautes températures... et puisqu'il n'est pas un "solide"...
Un autre avantage serait la possibilité d'atteindre de très grandes intensités de champ dans un espace très réduit et capable de supporter lesdites températures.
Le magnéto-vortex fonctionnerait en continu (les électrons et la plasma2 seraient soit pulsés ou envoyés en continu).
Voilà, si j'avais assez le sou, ce serait cette manip que j'aimerais monter dans mon atelier avec l'aide des experts du forum "Fusor".
Des volontaires ?