La pression partielle de vapeur d'eau n'est jamais nulle dans l'air quelque soit le lieu; mais le plus important est le taux d'humidité relative: c'est à dire le rapport en pourcentage entre la masse de vapeur d'eau présente dans l'air par mètre cube et la masse à saturation pour la température de l'air. Ce taux est très variable en fonction du jour et de la nuit, ainsi que des saisons et du lieu évidemment. Pour donner un ordre de grandeur grossier, on peut tabler entre 75 % et 100% pour les régions équatoriales, aux environs de 15% pour le Sahara(en dehors des rares épisodes de pluies) et on peut descendre en dessous de 1% sur les plateaux centraux de l' Antarctique qui malgré toute sa glace possède l'air le plus sec au monde avec ceux de certains plateaux andins, là où sont nichés des télescopes!mic8 a écrit:Ce sont même en général des régions où l'air contient énormément d'eau, mais où les conditions atmosphériques font qu'elle ne condense pas au sol.Patrick R7 a écrit:Je crois que même dans les pires déserts, l'air contient une part d'humidité.r
Donc même si il existe un certain taux d'humidité dans les déserts , ce n'est
quant même pas comparable avec celui des régions équatoriales comme la Guyane ou le Gabon où je peux vous garantir que quand vous trouvez vers 35°C avec un taux d'humidité de presque 100% qui empêche votre transpiration de s'évaporer et donc de vous refroidir c'est bien plus pénible :oops: que par 45°C ou plus au soleil l'été dans le Var où j'habite maintenant 8-)
Donc pour en revenir à notre givrage ;) , il me semble que son intensité doit augmenter avec le taux d'humidité relative de l'air même si d'autres paramètres peuvent intervenir aussi comme par exemple la vitesse du vent.
Giwa