Le Royaume-Uni envisage un système concurrent de Galileo
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Suite à son exclusion du programme Galileo, le Royaume-Uni envisage de lancer un système concurrent..
Sciences & Avenir:
https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/londres-envisage-un-systeme-concurrent-de-galileo_123403
BBC (En anglais):
http://www.bbc.com/news/uk-politics-43891933
Financial Times (En anglais):
https://www.ft.com/content/f2440686-47ce-11e8-8ae9-4b5ddcca99b3
Sciences & Avenir:
https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/londres-envisage-un-systeme-concurrent-de-galileo_123403
BBC (En anglais):
http://www.bbc.com/news/uk-politics-43891933
Financial Times (En anglais):
https://www.ft.com/content/f2440686-47ce-11e8-8ae9-4b5ddcca99b3
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Bizarre, eux qui sont c*l et chemise avec les américains, je pensais qu'ils se contenteraient du GPS.
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Documents pour le FCS :
- Grand concours de pronostics SpaceX
Thierz- Admin
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En anglais:
UK plans its own space program
Traduction:
Le Royaume-Uni envisage son propre programme spatial après un conflit avec l'UE à propos de Galileo, annonce le secrétaire d'état à la défense
"Il est essentiel que nous protégions nos intérêts et nos atouts face à de potentiels adversaires qui chercheraient à causer des perturbations majeures et à nous faire du tort"
La Grande-Bretagne va reconsidérer sa contribution au programme Galileo et "envisager des systèmes alternatifs pour ce domaine crucial", a indiqué Gavin Williamson [le ministre de la défense. NdT], en annonçant le lancement de la première Strategie de Défense Spatiale du Royaume-Uni. Ce geste suit une dispute de plus en plus amère entre Whitehall [le gouvernement britannique. NdT] et Bruxelles à propos de l'accès du Royaume-Uni, le plus gros contributeur à la défense de l'UE, au système de navigation européen après le Brexit. "La Grande-Bretagne est un leader mondial de l'industrie spatiale et son personnel militaire a joué aux côtés de firmes britanniques un rôle crucial dans le développement de Galileo. Il est donc important que nous reconsidérions notre contribution et que nous envisagions des systèmes alternatifs pour ce domaine crucial", a dit Mr Williamson.
Le négociateur du Brexit pour l'UE, Michel Barnier, a dit la semaine dernière que les compagnies britanniques ne pourraient plus être directement impliquées dans le projet après le Brexit, mais que la Grande-Bretagne aurait toujours accès à ses signaux. "On ne peut plus continuer comme avant", a dit Mr Barnier. "Les pays-tiers et leurs compagnies ne peuvent pas participer au développement de projets relatifs à la sécurité". L'annonce par le Royaume-Uni de "solutions alternatives" pour ce domaine indique que le gouvernement semble se résigner à être exclu du projet.
Jusque là, le Royaume-Uni a dépensé 1,2 milliard de livres dans Galileo [environ 1,37 milliard d'euros. NdT], la réponse européenne au GPS américain, et le secrétaire d'état aux affaires économiques, Greg Clark, recherche si le Royaume-Uni peut récupérer cet argent. Le gouvernement envisage des solutions pour refuser à l'UE l'accès aux stations des Malouines et d'Ascension, en même temps que Philip Hammond, le chancelier [de l'Echiquier, le ministre des finances. NdT], cherche des solutions pour lutter contre toute décision de l'UE d'isoler le Royaume-Uni de Galileo. D'après certains rapports, le gouvernement britannique cherche des solutions pour saboter le projet européen et bloquer le transfert de technologie et d'expertise du Royaume-Uni vers l'UE, tandis qu'il semble que Mr Clark cherche à bloquer la livraison du prochain lot de satellites.
Galileo compte actuellement 22 satellites en orbite, et ce nombre devrait être porté à 30 d'ici 2021. Son coût initial était de 3 milliards d'euros (2,6 milliards de livres), mais le système, qui promet un positionnement en temps réel à moins d'un mètre près, va probablement coûter plus de trois fois cette somme.
Dans son discours, Mr Williamson a indiqué que le Royaume-Uni "doit être prêt à lutter contre des menaces de plus en plus intenses venant de l'espace. C'est pour cela que j'annonce aujourd'hui que la Royal Air Force va prendre les devants dans ce domaine, et que nous envisageons d'augmenter le nombre de personnes s'occupant de l'espace". Le nombre de personnes s'occupant de la défense spatiale va augmenter de 1/5ème ces cinq prochaines années, jusqu'à plus de 600. Mr Williamson a ajouté que le RAF Air Command allait s'occuper des opérations militaires spatiales du Royaume-Uni.
Cette stratégie tous azimuts inclus également des plans de défense contre des "menaces spatiales émergentes", telles "le brouillage des satellites civils utilisés pour la télé-diffusion et des satellites de navigation utilisés pour le déploiement des forces armées". "La technologie des satellites n'est pas seulement cruciale pour nos Forces Armées, mais également vitale dans notre vie de tous les jours, que se soit pour la téléphonie mobile, internet ou la télévision", a ajouté Mr Williamson. "Il est essentiel que nous protégions nos intérêts et nos atouts de potentiels adversaires qui chercheraient à causer des perturbations majeures et à nous faire du tort".
Dans le cadre de cette politique, le ministre de la défense Guto Bebb, qui va s'adresser lundi à la Conférence sur la Défense Spatiale à Londres, va y indiquer que l'espace est un "domaine vital" de l'économie britannique. "Avec le lancement de cette stratégie, nous visons beaucoup plus haut, afin que notre industrie continue de bénéficier de la croissance de la technologie des satellites. Nous investissons des millions dans les compagnies britanniques les plus innovantes, afin de nous faire progresser dans le domaine spatial".
UK plans its own space program
Traduction:
Le Royaume-Uni envisage son propre programme spatial après un conflit avec l'UE à propos de Galileo, annonce le secrétaire d'état à la défense
"Il est essentiel que nous protégions nos intérêts et nos atouts face à de potentiels adversaires qui chercheraient à causer des perturbations majeures et à nous faire du tort"
La Grande-Bretagne va reconsidérer sa contribution au programme Galileo et "envisager des systèmes alternatifs pour ce domaine crucial", a indiqué Gavin Williamson [le ministre de la défense. NdT], en annonçant le lancement de la première Strategie de Défense Spatiale du Royaume-Uni. Ce geste suit une dispute de plus en plus amère entre Whitehall [le gouvernement britannique. NdT] et Bruxelles à propos de l'accès du Royaume-Uni, le plus gros contributeur à la défense de l'UE, au système de navigation européen après le Brexit. "La Grande-Bretagne est un leader mondial de l'industrie spatiale et son personnel militaire a joué aux côtés de firmes britanniques un rôle crucial dans le développement de Galileo. Il est donc important que nous reconsidérions notre contribution et que nous envisagions des systèmes alternatifs pour ce domaine crucial", a dit Mr Williamson.
Le négociateur du Brexit pour l'UE, Michel Barnier, a dit la semaine dernière que les compagnies britanniques ne pourraient plus être directement impliquées dans le projet après le Brexit, mais que la Grande-Bretagne aurait toujours accès à ses signaux. "On ne peut plus continuer comme avant", a dit Mr Barnier. "Les pays-tiers et leurs compagnies ne peuvent pas participer au développement de projets relatifs à la sécurité". L'annonce par le Royaume-Uni de "solutions alternatives" pour ce domaine indique que le gouvernement semble se résigner à être exclu du projet.
Jusque là, le Royaume-Uni a dépensé 1,2 milliard de livres dans Galileo [environ 1,37 milliard d'euros. NdT], la réponse européenne au GPS américain, et le secrétaire d'état aux affaires économiques, Greg Clark, recherche si le Royaume-Uni peut récupérer cet argent. Le gouvernement envisage des solutions pour refuser à l'UE l'accès aux stations des Malouines et d'Ascension, en même temps que Philip Hammond, le chancelier [de l'Echiquier, le ministre des finances. NdT], cherche des solutions pour lutter contre toute décision de l'UE d'isoler le Royaume-Uni de Galileo. D'après certains rapports, le gouvernement britannique cherche des solutions pour saboter le projet européen et bloquer le transfert de technologie et d'expertise du Royaume-Uni vers l'UE, tandis qu'il semble que Mr Clark cherche à bloquer la livraison du prochain lot de satellites.
Galileo compte actuellement 22 satellites en orbite, et ce nombre devrait être porté à 30 d'ici 2021. Son coût initial était de 3 milliards d'euros (2,6 milliards de livres), mais le système, qui promet un positionnement en temps réel à moins d'un mètre près, va probablement coûter plus de trois fois cette somme.
Dans son discours, Mr Williamson a indiqué que le Royaume-Uni "doit être prêt à lutter contre des menaces de plus en plus intenses venant de l'espace. C'est pour cela que j'annonce aujourd'hui que la Royal Air Force va prendre les devants dans ce domaine, et que nous envisageons d'augmenter le nombre de personnes s'occupant de l'espace". Le nombre de personnes s'occupant de la défense spatiale va augmenter de 1/5ème ces cinq prochaines années, jusqu'à plus de 600. Mr Williamson a ajouté que le RAF Air Command allait s'occuper des opérations militaires spatiales du Royaume-Uni.
Cette stratégie tous azimuts inclus également des plans de défense contre des "menaces spatiales émergentes", telles "le brouillage des satellites civils utilisés pour la télé-diffusion et des satellites de navigation utilisés pour le déploiement des forces armées". "La technologie des satellites n'est pas seulement cruciale pour nos Forces Armées, mais également vitale dans notre vie de tous les jours, que se soit pour la téléphonie mobile, internet ou la télévision", a ajouté Mr Williamson. "Il est essentiel que nous protégions nos intérêts et nos atouts de potentiels adversaires qui chercheraient à causer des perturbations majeures et à nous faire du tort".
Dans le cadre de cette politique, le ministre de la défense Guto Bebb, qui va s'adresser lundi à la Conférence sur la Défense Spatiale à Londres, va y indiquer que l'espace est un "domaine vital" de l'économie britannique. "Avec le lancement de cette stratégie, nous visons beaucoup plus haut, afin que notre industrie continue de bénéficier de la croissance de la technologie des satellites. Nous investissons des millions dans les compagnies britanniques les plus innovantes, afin de nous faire progresser dans le domaine spatial".
Blink / Pamplemousse- Messages : 1267
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une nouvelle constellation => un marché potentiel pour ariane 6 :megalol: :megalol:
dans un monde logique se serait impossible, mais quand on voit qu'une entreprise française vas imprimé les future passport britanique, tout est possible.
plus sérieusement , qu'es qui rend la coexploitation impossible?
dans un monde logique se serait impossible, mais quand on voit qu'une entreprise française vas imprimé les future passport britanique, tout est possible.
plus sérieusement , qu'es qui rend la coexploitation impossible?
Bon, un système concurrent britannique, je n'y crois pas une seconde. Une constellation entière c'est couteux, ça demande du temps, de l'investissement. Je vois mal l'UK s'y lancer seul.
Cette menace n'est qu'un bluff qui ne fera peur à personne mis à part créer un buzz médiatique.
Le problème des anglais c'est qu'ils ont toujours voulu le beurre et l'argent du beurre. Ils ont superbement négocié leur intégration à l'UE en ayant plus d'avantage que les autres, et maintenant ils veulent en sortir pour ne plus avoir les contraintes mais en continuant d'avoir les avantages d'un pays membre. Donc à un moment il faut dire NON. Si on quitte l'UE on quitte aussi ses avantages sinon ce serait trop facile et tous les autres pays feraient pareils.
Moi si je me désabonne de Canal+ je ne peux pas exiger de continuer à avoir les programmes en clair. Là c'est pareil ... enfin presque vu qu'en réalité je ne suis pas abonné à C+ :D
Cette menace n'est qu'un bluff qui ne fera peur à personne mis à part créer un buzz médiatique.
Le problème des anglais c'est qu'ils ont toujours voulu le beurre et l'argent du beurre. Ils ont superbement négocié leur intégration à l'UE en ayant plus d'avantage que les autres, et maintenant ils veulent en sortir pour ne plus avoir les contraintes mais en continuant d'avoir les avantages d'un pays membre. Donc à un moment il faut dire NON. Si on quitte l'UE on quitte aussi ses avantages sinon ce serait trop facile et tous les autres pays feraient pareils.
Moi si je me désabonne de Canal+ je ne peux pas exiger de continuer à avoir les programmes en clair. Là c'est pareil ... enfin presque vu qu'en réalité je ne suis pas abonné à C+ :D
Mustard a écrit:Bon, un système concurrent britannique, je n'y crois pas une seconde. Une constellation entière c'est couteux, ça demande du temps, de l'investissement. Je vois mal l'UK s'y lancer seul.
au vu de se que rapport un mariage princier, il faut juste que Williams épouse pypas (la sœur de kate), que kate est un accident de voiture a Paris , que la reine epouse Meghane Markle pendant que châles se déguise en nazi et hop galileo UK est financé. :megalol:
Les Britanniques ont raison de râler s'ils ont déjà investi tout ce pognon dans ce projet.
Sebas- Messages : 186
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Sebas a écrit:Les Britanniques ont raison de râler s'ils ont déjà investi tout ce pognon dans ce projet.
D'après Bruxelles, Londres aurait déja largement récupéré sa mise de départ avec ce que cela à apporté comme travail au Royaume uni.
Maintenant reste à voir les clauses exacts des contrats. Si Bruxelles a coupé l'accès à Londres ils doivent avoir de bons éléments en main pour le justifier.
Les menaces britannique portent sur deux points:
- Faire une constellation concurrente: personne n'y croit à un moment où Londres tailles drastiquement dans ses dépenses notamment militaires
- Bloquer le transfert de cryptage de la société CGI UK vers Thales: Là aussi personne n'y croit car bien qu'implanté en Angleterre CGI est une société canadienne
Bon, ne nous leurrons pas, la décision est purement politique. La commission européenne fait son maximum pour emmerder les anglais dans tous les domaine, pour lui faire payer son retrait mais aussi pour servir d'exemple aux autres pays membres qui voudraient en faire de meme.
C'est vrai que c'est sévère de bloquer l'accès à un pays qui a participé au financement du projet, meme minime, mais on ne connait pas les dessous des contrats et de l'histoire. Tout ca n'est qu'une bataille de politico-technocrate. Après les anglais connaissaient le risque d'une sortie, ils l'ont choisie, il faut en assumer les conséquence. Il était évident que la commission européenne, très vexée, ne leur ferait pas de cadeaux.
Mustard a écrit:Sebas a écrit:Les Britanniques ont raison de râler s'ils ont déjà investi tout ce pognon dans ce projet.
Bon, ne nous leurrons pas, la décision est purement politique. La commission européenne fait son maximum pour emmerder les anglais dans tous les domaine, pour lui faire payer son retrait mais aussi pour servir d'exemple aux autres pays membres qui voudraient en faire de meme.
Je ne dirais pas ça.
D'une part, même si initialement l'EU a eu peur de voir d'autres pays suivre le Royaume-Uni, je crois que maintenant, la plus grande peur de l'UE est de voir l'économie britannique s'effondrer et le royaume se diviser en cas de Brexit sans accord (ce qui semble d'ailleurs de plus en plus probable).
D'autre part, la Commission Européenne est une institution qui a un rôle principalement exécutif. Son pouvoir décisionnel est assez limité, surtout pour un enjeu tel que le Brexit. Le principal donneur d'ordre dans ce domaine est le Conseil Européen (les chefs d'états des Etats-Membres). Même si techniquement, c'est la Commission qui a nommé Michel Barnier au poste de négociateur du Brexit pour l'UE, je doute qu'elle ait pu le faire sans l'aval du Conseil Européen. Si Michel Barnier mène une négociation dure, c'est avant tout parce que ce sont les 27 chefs d'états européens qui ont décidé qu'elle devait l'être.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1267
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Pour ajouter un peu de clarté au débat, je vous signale que Jeremy Corbin le leader de l'opposition est pro brexit alors que Theresa May est anti brexit.
Ce qui donne que nous négocions avec des gens qui ne veulent pas quitter et qui ont des opposants qui veulent quitter, simple non ?
Ajoutons l'Irlande du nord pro brexit qui ne veut pas de frontière physique avec l' Irlande (européenne), et Mme Nicola Sturgeon première ministre de l'écosse qui est pro européenne et suivie en cela par une majorité des écossais plus une majorité des gallois qui sont anti brexit, je peux vous garantir que les mois qui viennent vont être 'chauds' tant à la chambre des Lords qu'aux Communes et je vous passe les cessions des parlements gallois et écossais !
Je suis d'accord avec Mustard, c'est du vent ce projet de constellation et même s'il voit le jour c'est pas avant des décennies !
Ce qui donne que nous négocions avec des gens qui ne veulent pas quitter et qui ont des opposants qui veulent quitter, simple non ?
Ajoutons l'Irlande du nord pro brexit qui ne veut pas de frontière physique avec l' Irlande (européenne), et Mme Nicola Sturgeon première ministre de l'écosse qui est pro européenne et suivie en cela par une majorité des écossais plus une majorité des gallois qui sont anti brexit, je peux vous garantir que les mois qui viennent vont être 'chauds' tant à la chambre des Lords qu'aux Communes et je vous passe les cessions des parlements gallois et écossais !
Je suis d'accord avec Mustard, c'est du vent ce projet de constellation et même s'il voit le jour c'est pas avant des décennies !
Anovel- Donateur
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Anovel a écrit:Pour ajouter un peu de clarté au débat, je vous signale que Jeremy Corbin le leader de l'opposition est pro brexit alors que Theresa May est anti brexit.
Ce qui donne que nous négocions avec des gens qui ne veulent pas quitter et qui ont des opposants qui veulent quitter, simple non ?
Ajoutons l'Irlande du nord pro brexit qui ne veut pas de frontière physique avec l' Irlande (européenne), et Mme Nicola Sturgeon première ministre de l'écosse qui est pro européenne et suivie en cela par une majorité des écossais plus une majorité des gallois qui sont anti brexit, je peux vous garantir que les mois qui viennent vont être 'chauds' tant à la chambre des Lords qu'aux Communes et je vous passe les cessions des parlements gallois et écossais !
Je suis d'accord avec Mustard, c'est du vent ce projet de constellation et même s'il voit le jour c'est pas avant des décennies !
Oui ça va etre chaud pour eux, ça pourrait meme aller jusqu'à l'éclatement du Royaume Uni, qui visiblement n'est plus si uni que ça.
Vu que de nombreux britannique regrettent leur vote et ont sous estimé les conséquences d'une sortie, je pense que le royaume Uni y gagnerait à refaire un nouveau referendum. Ce serait soit une confirmation pour un Brexit determiné, soit un "oups on s'est trompé on reste, mais prenez le comme un avertissement" . Je pense que ça arrangerait tout le monde car effectivement on pourrait voir l'UK voler en éclat.
A croire cette carte, l'irlande du nord es plutôt anti-brexit (surement pour rester proche de leur copain de dublin) et le pays de galles pro-brexit. après il y a les ecossais qui avait répondu non a un referudum sur leur independance , parce que (a se que ma dit un ecosso-tcheque) quitté l'UK c'était quitté l'UE. donc maintenant due l'UK quitte l'UE, il y a tout les raisons logiques de croire que l’écosse veut quitté l'UK pour rejoindre l'UE.
bon après on peut lancé le débat sur l’indépendance de londrès :scratch:
Pour en revenir au débat, il est sur qu'avec toute l'incertitude ambiante, il est impensable que l'UK se lance dans un projet aussi vaste qu'un projet concurant de galileo. Surtout qu'il y a un reel debat sur le lanceur choisi:
-un lanceur US ? on sais que les USA on toujours voulu torpiller Galileo, pourquoi accepterai t'il de lancé une constelation suplementaire qui prendrait des part de marché au GPS?
- une lanceur europeen? impensable apres le brexit
- russe? Avec tout les survol du l'ecosse par les TU-160, confier un projet aussi strategique a un pays manifestment agressif
- la chine? il faut deja qu'il tir leur propre constelation
- l'inde? pourquoi pas , entre sujet de sa majesté il pourrait faire une constelation commune
bon après on peut lancé le débat sur l’indépendance de londrès :scratch:
Pour en revenir au débat, il est sur qu'avec toute l'incertitude ambiante, il est impensable que l'UK se lance dans un projet aussi vaste qu'un projet concurant de galileo. Surtout qu'il y a un reel debat sur le lanceur choisi:
-un lanceur US ? on sais que les USA on toujours voulu torpiller Galileo, pourquoi accepterai t'il de lancé une constelation suplementaire qui prendrait des part de marché au GPS?
- une lanceur europeen? impensable apres le brexit
- russe? Avec tout les survol du l'ecosse par les TU-160, confier un projet aussi strategique a un pays manifestment agressif
- la chine? il faut deja qu'il tir leur propre constelation
- l'inde? pourquoi pas , entre sujet de sa majesté il pourrait faire une constelation commune
phenix a écrit:
Pour en revenir au débat, il est sur qu'avec toute l'incertitude ambiante, il est impensable que l'UK se lance dans un projet aussi vaste qu'un projet concurant de galileo. Surtout qu'il y a un reel debat sur le lanceur choisi:
-un lanceur US ? on sais que les USA on toujours voulu torpiller Galileo, pourquoi accepterai t'il de lancé une constelation suplementaire qui prendrait des part de marché au GPS?
- une lanceur europeen? impensable apres le brexit
- russe? Avec tout les survol du l'ecosse par les TU-160, confier un projet aussi strategique a un pays manifestment agressif
- la chine? il faut deja qu'il tir leur propre constelation
- l'inde? pourquoi pas , entre sujet de sa majesté il pourrait faire une constelation commune
tu sais je pense que n'importe quel opérateur de lanceur accepterait une constellation anglaise, tant que ça leur procure du lancement et donc de l'argent il n'y a aucune raison qu'ils refusent. Meme l'Europe je ne vois pas pourquoi ArianGroup refuserait de lancer des sat anglais. C'est une société privé qui a pour but de lancer des sat, quelqu'ils soient, meme si c'est concurrent de Galileo.
Les russes, et les chinois je doute qu'ils puissent car il y aura la loi ITAR américaine qui l'empecherait.
Par contre pour la chine, je te rappelle qu'ils ont depuis longtemps commencé le déploiemnt de leur constellation Beidou.
phenix a écrit:- l'inde? pourquoi pas , entre sujet de sa majesté il pourrait faire une constelation commune
Les indiens ne sont pas des sujets d'Elizabeth II...
David L.- Modérateur
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Mustard a écrit:phenix a écrit:
Pour en revenir au débat, il est sur qu'avec toute l'incertitude ambiante, il est impensable que l'UK se lance dans un projet aussi vaste qu'un projet concurant de galileo. Surtout qu'il y a un reel debat sur le lanceur choisi:
-un lanceur US ? on sais que les USA on toujours voulu torpiller Galileo, pourquoi accepterai t'il de lancé une constelation suplementaire qui prendrait des part de marché au GPS?
- une lanceur europeen? impensable apres le brexit
- russe? Avec tout les survol du l'ecosse par les TU-160, confier un projet aussi strategique a un pays manifestment agressif
- la chine? il faut deja qu'il tir leur propre constelation
- l'inde? pourquoi pas , entre sujet de sa majesté il pourrait faire une constelation commune
tu sais je pense que n'importe quel opérateur de lanceur accepterait une constellation anglaise, tant que ça leur procure du lancement et donc de l'argent il n'y a aucune raison qu'ils refusent. Meme l'Europe je ne vois pas pourquoi ArianGroup refuserait de lancer des sat anglais. C'est une société privé qui a pour but de lancer des sat, quelqu'ils soient, meme si c'est concurrent de Galileo.
Les russes, et les chinois je doute qu'ils puissent car il y aura la loi ITAR américaine qui l'empecherait.
Par contre pour la chine, je te rappelle qu'ils ont depuis longtemps commencé le déploiemnt de leur constellation Beidou.
Ariane accepterait volontiers tout ces lancements, mais j'imagine mal les britannique faire lancé par les européen des satellite qui on pour but de prouvé qu'ils sont indépendant des européen.
Sincèrement, le Royaume uni a toujours été la 5ième colonne US en l'Europe.
Ils n'ont qu'a renégocier leur adhésion aux différents programmes européens comme le font tous les membres associés. Il n'y a pas de raison qu'on les envoi promener s'ils le demandent poliment et avec de bons arguments financiers.
Ils n'ont qu'a renégocier leur adhésion aux différents programmes européens comme le font tous les membres associés. Il n'y a pas de raison qu'on les envoi promener s'ils le demandent poliment et avec de bons arguments financiers.
GNU Hope- Messages : 603
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phenix a écrit:Ariane accepterait volontiers tout ces lancements, mais j'imagine mal les britannique faire lancé par les européen des satellite qui on pour but de prouvé qu'ils sont indépendant des européen.
Bah tu sais le choix ne va pas etre très large. C'est soit USA, soit Europe soit Inde.
Sauf que coté US les places à l'avenir vont etre rares avec toutes les constellations internet à venir (Starlink, Oneweb, Réseau Facebook, etc).
Bon de toute façon peu importe il n'y a aucune chance qu'ils se lancent dans leur constellation, trop cher, trop de concurrence, donc peu rentable. Les anglais aurait plus interet à trouver un accord avec le GPS américain.
De toute façon, en Europe, à vouloir écarter l'UK de tout à cause du Brexit tout ce qu'on va gagner c'est les faire se rapprocher encore plus des américains. C'est un peu dommage car c'était de bons partenaires.
Editorial du ministre de la science du Royaume-Uni dans le Daily Telegraph (ou Sunday Telegraph si c'est paru aujourd'hui) :
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:Editorial du ministre de la science du Royaume-Uni dans le Daily Telegraph (ou Sunday Telegraph si c'est paru aujourd'hui) :
Le Daily Telegraph (souvent surnommé le "Torygraph") est un torchon anti-européen à la solde du parti conservateur.
Les Conservateurs ne savent plus quoi faire pour se dépêtrer du Brexit. Les promesses du référendum sont intenables et ils le savent.
Ils sont coincés et n'ont pas d'autres solutions que de blâmer l'UE pour les problèmes du Brexit.
S'il y a un accord selon l'offre de Michel Barnier (de type "Norvège + union douanière". Dans le marché commun mais sans droit de vote, avec une union douanière pour empêcher une frontière en Irlande), les Conservateurs accuseront l'UE d'empêcher le Royaume-Uni de sortir.
S'il n'y a pas d'accord, ces mêmes Conservateurs diront que l'UE les puni pour dissuader les autres.
J'espère un Brexit dur. On va tous le sentir passer, mais je pense que ça vaut quand même le coup.
Les Européens ont besoin d'un bon coup de pied au c**.
------------------------------
Traduction:
Le comportement vindicatif de l'UE depuis le référendum de 2016 valide le Brexit. Prenez le système de navigation par satellite Galileo. Nous avons déjà fourni au projet 1.2 milliards de Livres, et ayant la seule force militaire crédible avec celle de la France et de loin le secteur technologique et industriel privé le plus avancé, nous sommes le pays Européen le plus à même de l'exploiter correctement.
Et pourtant, la Commission Européenne ose nous dire que cela compromettrait notre sécurité que nous soyons toujours impliqués dans Galileo - comme si le Brexit signifiait que nous avions fait défection vers la Chine - et menace de nous chasser. Toute personne sérieuse entendant cela ne pourra que conclure que l'UE n'est plus seulement anti-Britannique, mais également prête à sacrifier son propre bien-être de manière puérile.
Heureusement, le Gouvernement Britannique a décidé de commencer à travailler sur une alternative Britannique dans les prochains jours. Il est vital que cela soit présenté comme une opportunité, un témoin des capacités Britanniques pour le reste du monde, une preuve que nous allons devenir une économie encore plus globale et plus pro-business après le Brexit. Les charges utiles Galileo ont été développées au Royaume-Uni, c'est donc notre technologie que les Européens exploitent.
Le Royaume-Uni s'est toujours distingué dans ce secteur comme étant le plus pro-business et le moins interventionniste: notre industrie spatiale est dominée par les télécommunications et la télédiffusion générant des profits. En d'autres termes, c'est l'un des nombreux domaines dans le lequel la propagande pro-Européenne a tord. Le Royaume-Uni va s'épanouir après notre séparation de Bruxelles. En effet, les Eurocrates vont regretter notre argent et notre expertise.
------------------------------
A noter deux choses:
- Après avoir essayer de jouer les pays Européens les uns contre les autres (sans succès), le Royaume-Uni essaye maintenant de jouer la Commission contre les états-membres.
- Je pense que cet éditorial s'adresse surtout à la frange la plus nationaliste du Royaume-Uni (hors extrême-droite). Le Parti Conservateur a toujours été considéré comme le "parti de l'industrie et du business". Or, c'est de moins en moins le cas avec le Brexit, car la plupart des entreprises et des organisations patronales Britanniques sont contre le Brexit et contre une sortie du marché commun.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1267
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Merci Blink pour cette traduction (David, un petit résumé fr est recommandé quand on poste un texte anglais).
Un édito très critique et anti UE.
Les anglais me paraissent malgré tout instable, le peuple regrette son choix et semble vouloir revenir en arrière et d'autres sont toujours aussi virulent, ce qui n'est pas étonnant de la part d'un gouvernement ultra Brexit.
Je trouve que les anglais se surestiment beaucoup en disant qu'ils ont "de loin le secteur technologique et industriel privé le plus avancé, nous sommes le pays Européen le plus à même de l'exploiter correctement"
Il n'y a qu'à voir leur travail réalisé sur leur Eurofighter, qui est inférieur au Rafale. Que dire aussi de leur participation et activité spatiale ... très faible. Coté militaire à part les Eurofighter qui ont une capacité principalement air air, ils n'ont que de vieux Tornado pour l'attaque au sol. Leur nouvel avion, le F-35 (qui cumule toujours les déboires) n'est meme pas anglais mais américain. En automobile ils ont vendu tout ce qu'ils avaient, Jaguar, RR, Aston Martin, Rover appartiennent toutes maintenant à des compagnies étrangères. Ils n'ont jamais participé à Airbus (malgré qu'ils fabriquent certaines ailes).
Bref en matière de haute technologie je n e doute pas de leur savori faire mais de là à direz qu'ils sont loin devant les européens ça me fait un peu rire tellement ce n'est pas crédible.
Le lancement d'un systeme de navigation satellite, pourquoi pas, ils pourrait le faire mais ça leur couterait un bras, dur à porter pour un unique pays, sachant que la concurrence sur le marché ne sera pas à leur avantage.
Maintenant je suis d'accord avec eux qu'après avoir participé à Galiléo, investit énormément d'argent, c'est franchement malhonnete de la part de l'UE et un peu de l'acharnement de vouloir les exclure. Et l'argument de la sécurité est hypocrite.
Un édito très critique et anti UE.
Les anglais me paraissent malgré tout instable, le peuple regrette son choix et semble vouloir revenir en arrière et d'autres sont toujours aussi virulent, ce qui n'est pas étonnant de la part d'un gouvernement ultra Brexit.
Je trouve que les anglais se surestiment beaucoup en disant qu'ils ont "de loin le secteur technologique et industriel privé le plus avancé, nous sommes le pays Européen le plus à même de l'exploiter correctement"
Il n'y a qu'à voir leur travail réalisé sur leur Eurofighter, qui est inférieur au Rafale. Que dire aussi de leur participation et activité spatiale ... très faible. Coté militaire à part les Eurofighter qui ont une capacité principalement air air, ils n'ont que de vieux Tornado pour l'attaque au sol. Leur nouvel avion, le F-35 (qui cumule toujours les déboires) n'est meme pas anglais mais américain. En automobile ils ont vendu tout ce qu'ils avaient, Jaguar, RR, Aston Martin, Rover appartiennent toutes maintenant à des compagnies étrangères. Ils n'ont jamais participé à Airbus (malgré qu'ils fabriquent certaines ailes).
Bref en matière de haute technologie je n e doute pas de leur savori faire mais de là à direz qu'ils sont loin devant les européens ça me fait un peu rire tellement ce n'est pas crédible.
Le lancement d'un systeme de navigation satellite, pourquoi pas, ils pourrait le faire mais ça leur couterait un bras, dur à porter pour un unique pays, sachant que la concurrence sur le marché ne sera pas à leur avantage.
Maintenant je suis d'accord avec eux qu'après avoir participé à Galiléo, investit énormément d'argent, c'est franchement malhonnete de la part de l'UE et un peu de l'acharnement de vouloir les exclure. Et l'argument de la sécurité est hypocrite.
Mustard a écrit:Maintenant je suis d'accord avec eux qu'après avoir participé à Galiléo, investit énormément d'argent, c'est franchement malhonnete de la part de l'UE et un peu de l'acharnement de vouloir les exclure. Et l'argument de la sécurité est hypocrite.
Je pense que la Commission part du principe que Galileo est un instrument de la souveraineté européenne. Et vu que le Royaume-Uni a toujours été contre toute forme de souveraineté européenne, c'est surtout une bonne occasion pour la Commission de rendre au RU la monnaie de sa pièce.
La Commission a aussi dit que comme c'est l'UE qui finance Galileo, les dépenses pour la fabrication et la gestion du système doivent se faire sur le territoire de l'Union, ce qui me semble assez logique.
Blink / Pamplemousse- Messages : 1267
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Franchement toute cette histoire est navrante, que le RU décide de quitter l'UE est une chose, mais ils restent un pays européen et un de nos amis.
Nous n'avons pas eu besoin de l'UE pour monter ensemble le programme Concorde pas plus que pour créer le programme Ariane.
Toutes ces idioties autour du Brexit me donnent l'impression que des deux côtés de la manche nous sommes dirigés par des singes qui jouent à qui tapera le plus fort sur son torse parce que l'un est vexé que l'autre parte et l'autre est vexé qu'on ne le retienne pas.
Nous n'avons pas eu besoin de l'UE pour monter ensemble le programme Concorde pas plus que pour créer le programme Ariane.
Toutes ces idioties autour du Brexit me donnent l'impression que des deux côtés de la manche nous sommes dirigés par des singes qui jouent à qui tapera le plus fort sur son torse parce que l'un est vexé que l'autre parte et l'autre est vexé qu'on ne le retienne pas.
Maurice- Messages : 1432
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Age : 39
Localisation : Val d'oise
Je ne suis pas d'accord.Maurice a écrit:Nous n'avons pas eu besoin de l'UE pour monter ensemble le programme Concorde pas plus que pour créer le programme Ariane.
Toutes ces idioties autour du Brexit me donnent l'impression que des deux côtés de la manche nous sommes dirigés par des singes qui jouent à qui tapera le plus fort sur son torse parce que l'un est vexé que l'autre parte et l'autre est vexé qu'on ne le retienne pas.
David Cameron a proposé le référendum sur le Brexit parce qu'il était incapable de calmer la partie europhobe de son parti, et aussi à cause de la montée de l'UKIP du "courageux" Nigel Farage.
Il y a aussi la directive européenne sur les paradis fiscaux prévue pour 2019 qui ne fait pas du toute plaisir à tout une branche du parti Conservateur (dont Jacob Rees-Mogg, et son groupe eurosceptique "European Research Group", qui pousse pour un Brexit dur).
La construction européenne et l'Union Européenne elle-même sont finalement assez accessoires dans ce contexte.
Tu as raison sur le Concorde et Ariane. Mais ces deux programmes ont risqué plusieurs fois d'être annulés, surtout le Concorde.
L'intérêt d'une union politique, c'est aussi de faire en sorte que ce genre de programmes, qui s'étalent la plupart du temps sur plusieurs mandatures, ne risquent pas l'annulation à chaque acrobatie politique d'un gars qui joue l'avenir de son pays à la roulette russe (la bien-nommée, étant donnée l'ardeur que met Vladimir Poutine à essayer d'affaiblir l'Europe).
Personnellement, j'espère une union économique et politique, mais resserrée autour de quelques pays (France, Allemagne, Benelux, Italie, Espagne et Portugal), au sein d'un ensemble plus large (mais uniquement économique, celui-là). Et surtout, dans cette union politique, ni le Royaume-Uni (ou ce qu'il en restera après le Brexit), ni des pays qui nous crachent à la figure mais qui sont bien contents d'avoir des subventions européennes (la Pologne et la Hongrie, principalement).
Blink / Pamplemousse- Messages : 1267
Inscrit le : 30/09/2005
Age : 40
Localisation : Troyes (10)
Actuellement l'Europe me parait plus menacée par les "tempêtes intestines" qui se déclenchent dans les populations qui ont certainement cru aux bienfaits de cette union, mais qui se rendrent compte que son moteur essentiellement basé sur les échanges économiques et des pressions vers une libéralisation assez sauvage finalement du marché du travail, des échanges de marchandises, des conditions fiscales ... ont abouti à des "paradis" (comme l'Irlande et le Luxembourg pour ce dernier domaine) que même les GAFA savent exploiter en toute légalité.
Et ceux qui voudraient une forme de mise en concordance des pratiques nationales en visant (modestement) "vers le haut" ... sont systématiquement bloqués par le véto de ceux qui ont des intérêts à maintenir ce qui existe carrément "vers le bas". Le statut des travailleurs détachés en est un bon exemple.
Cela bien sûr "hérisse" fortement des populations entières (et bien sûr pas les "premiers de cordée") qui voient des concurrences basées sur des systèmes moins favorables, venir saper ce qu'ils ont parfois réussi à acquérir péniblement au fil des décennies. D'où des tendances "anti-système-européen" (je fais la différence avec le sentiment favorable à l'union qui existait au départ et qui a été sapé par la réalité concrète du système qui s'est mis en place).
Cela va se révéler encore plus fortement lors des prochaines élections européennes, même si ceux qui voteront contre l'Europe, le feront pour des personnes ou des partis qui préparent des lendemains encore pire (on disait choisir entre la peste et le choléra).
La date de sortie définitive de l'Angleterre c'est normalement pour quand ?
Et ceux qui voudraient une forme de mise en concordance des pratiques nationales en visant (modestement) "vers le haut" ... sont systématiquement bloqués par le véto de ceux qui ont des intérêts à maintenir ce qui existe carrément "vers le bas". Le statut des travailleurs détachés en est un bon exemple.
Cela bien sûr "hérisse" fortement des populations entières (et bien sûr pas les "premiers de cordée") qui voient des concurrences basées sur des systèmes moins favorables, venir saper ce qu'ils ont parfois réussi à acquérir péniblement au fil des décennies. D'où des tendances "anti-système-européen" (je fais la différence avec le sentiment favorable à l'union qui existait au départ et qui a été sapé par la réalité concrète du système qui s'est mis en place).
Cela va se révéler encore plus fortement lors des prochaines élections européennes, même si ceux qui voteront contre l'Europe, le feront pour des personnes ou des partis qui préparent des lendemains encore pire (on disait choisir entre la peste et le choléra).
La date de sortie définitive de l'Angleterre c'est normalement pour quand ?
montmein69- Donateur
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