http://spacesolarpower.files.wordpress.com/2007/10/final-sbsp-interim-assessment-release-01.pdf
Ca parle de stations orbitales de 300 habitants...
Bonne lecture 8-)
Le document cité en début de sujet n'étant plus accessible, ci-joint un autre lien pour le lire :DeepThroat a écrit:D'un point de vue économique il vaudrait peut être mieux couvrir quelques Km2 de désert de cellules solaires que d'essayer d'envoyer ce genre de machin en l'air.
Blague à part, toutes les études sérieuses montrent que c'est un gentil délire. Le sujet ressort tous les 10, 15 ans. C'est un des 'marronniers' du spatial. Sans rentrer dans des considérations trop techniques, le rendement est catastrophique (cellules ou autre (thermique) plus transmission) et les problèmes pour garder une densité de faisceau acceptable sont inombrables. Juste pour en donner une idée, pointer une surface de quelques km2 depuis une orbite géostationnaire demande une sacrée précision...
Bons Vols.
avec les technologies photovoltaïques actuelles
(rendement électrique, puissance par unité de masse beaucoup plus
élevés), le rendement actuel de conversion en µondes proche de 90% et
l’orientation des faisceaux µondes par contrôle de phase, seul le
paramètre coût élevé de la mise en orbite constitue encore un obstacle
économique, mais il existe déjà un marché de niche (centre urbains prêt
à payer très cher leurs derniers kWh ou les militaires qui payent
parfois le kWh à 1$). Pas de quoi justifier la mise de départ en somme.
en GEO, pas de nuages, pas de nuits, pas
d'hivers, pas d'atmosphère, orientation normale permanente au flux
solaire ! Flux solaire : 1366W/m² pendant 99% du temps, contre moins de
300 au sol.
Je ne sais pas si tu as survolé les deux pdf que j'ai donné en références, mais j'ai l'impression que tes données ont une quinzaine d'années de retard sur l'état de l'art. Ta description est correcte pour 1992, mais dépassée pour 2006-2007 à mon avis. (fréquences, rendements, puissances par unité de masse et géométries des capteurs et des antennes).
Alpha a écrit:Au risque de jeté une pierre de plus dans la marre, j'aimerais partagé avec vous ce que j'ai appris la semaine dernière. Les étudiants de l'école de polytechnique de Montréal qui sont actuellement en route pour l'Australie avec leur voiture à propulsion totalement solaire, que l'énergie utilisée actuellement pour construire une cellule photoélectrique n'est pas récupérée lors de la vie utile de cette même cellule, donc elle ne délivrerait jamais l'énergie utilisée pour la construire.
Intéressant, il faudrait compiler toutes ces données disparates en ayant conscience que ce n'est pas le rendement global qui a de l'importance, mais la masse en orbite correspondant à la puissance en kW récupérée au sol. (et la durée de vie de la cellule aussi)lambda0 a écrit:Quelques chiffres ici sur la transmission d'énergie par micro-ondes :
http://www.satie.ens-cachan.fr/jeea2002/ArticlesPDF/Costa_EnergiePortable2002.pdf
C'est un peu surprenant, il me semblait que des panneaux photovoltaiques au silicium (donc les plus coûteux à fabriquer en énergie) amortissaient leur coût de fabrication en 3 ans environ. Pour des films souples, couches minces, etc., ça devrait être encore plus favorable.Henri a écrit:
Au sujet de la remarque de Alpha sur l'énergie produite par une cellule et l'énergie consommée par sa confection, qui peut confirmer ? (S'il faut rajouter l'énergie pour sa mise en orbite... )
Quelques chiffres ici sur la transmission d'énergie par micro-ondes :
http://www.satie.ens-cachan.fr/jeea2002/ArticlesPDF/Costa_EnergiePortable2002.pdf
Intéressant, il faudrait compiler toutes ces données disparates en ayant conscience que ce n'est pas le rendement global qui a de l'importance, mais la masse en orbite correspondant à la puissance en kW récupérée au sol. (et la durée de vie de la cellule aussi)
ers la Lune en un point de Lagrange pour une base lunaire .
Pour le reste je ne me prononce pas (vu les chiffres différents avancés par chacun et n'ayant pas trop le temps d'investiguer moi même) mais concernant l'obscurité en GEO j'abonde plutôt dans le sens d'Henri, vue l'inclinaison entre équateur et écliptique et vue la distance il ne peut y avoir d'éclipse qu'aux alentours de l'équinoxe il me semble non ?DeepThroat a écrit:D'abord il y a bien une nuit, même en GEO. Lorsque le satellite est derrière la terre il est dans la nuit. Compte tenu des distances cela correspond environ à 1/20 de l'orbite. On peut le négliger, je pinaille.en GEO, pas de nuages, pas de nuits, pas
d'hivers, pas d'atmosphère, orientation normale permanente au flux
solaire ! Flux solaire : 1366W/m² pendant 99% du temps, contre moins de
300 au sol.
Oui, les satellites en GEO ont une éclipse de 70 minutes au maximum pendant les deux semaines précédant et les deux suivant les équinoxes de printemp et d'automne.Steph a écrit:Pour le reste je ne me prononce pas (vu les chiffres différents avancés par chacun et n'ayant pas trop le temps d'investiguer moi même) mais concernant l'obscurité en GEO j'abonde plutôt dans le sens d'Henri, vue l'inclinaison entre équateur et écliptique et vue la distance il ne peut y avoir d'éclipse qu'aux alentours de l'équinoxe il me semble non ?
vue l'inclinaison entre équateur et écliptique et vue la distance il ne peut y avoir d'éclipse qu'aux alentours de l'équinoxe il me semble non ?
On est dans l'ordre de grandeur que j'ai évalué: 70' par jour ~5%.
http://artemmis.univ-mrs.fr/cybermeca/Formcont/mecaspa/COURS_SA/GEOSTAT/geostat.htm
"Le maximum de durée est autour des équinoxes, avec un maximum de l'ordre de 70 mn/jour.
Si l'on interprète cela comme le nombre de jours durant lequel on a des éclipses (de 70mn/jour au maximum) et non comme une durée d'éclipse cumulée on aboutit à un cumul < 5%. D'où le fait que j'avais considéré cela comme était négligeable.
La période d'éclipse dure 42 jours en continu.
Pour l'instant je cogite à poser le problème sous une forme un peu plus quantitative.