Pour l'instant je cogite à poser le problème sous une forme un peu plus quantitative.
Va voir: http://www.isunet.edu/index.php?option=com_content&task=view&id=246&Itemid=251 tu gagneras du temps. C'est téléchargeable en pdf.
Bons Vols
Pour l'instant je cogite à poser le problème sous une forme un peu plus quantitative.
DeepThroat a écrit:Va voir: http://www.isunet.edu/index.php?option=com_content&task=view&id=246&Itemid=251 tu gagneras du temps. C'est téléchargeable en pdf.Pour l'instant je cogite à poser le problème sous une forme un peu plus quantitative.
Bons Vols
L'étude date de 1992, mais je n'en connais pas de plus récente aussi exhaustive. La suggestionn n'est pas de prendre les mêmes valeurs à la décimale près, mais de s'en inspirer pour construire un bilan. Le chapitre 10.4 semble intéressant en ce qu'il présente un système complet avec justement une hypothèse optimiste et une standard sur la masse des panneaux.Etude datée de 1992. Je n'ai pas encore tout lu en détail, mais en page 163 (part 2), les masses spécifiques données pour les récepteurs solaires (hors structure) sont de l'ordre de 100 W/kg, jusqu'à 600 W/kg, et il me semble que ces chiffre sont déjà bien obsolètes.
DeepThroat a écrit:L'étude date de 1992, mais je n'en connais pas de plus récente aussi exhaustive. La suggestionn n'est pas de prendre les mêmes valeurs à la décimale près, mais de s'en inspirer pour construire un bilan. Le chapitre 10.4 semble intéressant en ce qu'il présente un système complet avec justement une hypothèse optimiste et une standard sur la masse des panneaux.Etude datée de 1992. Je n'ai pas encore tout lu en détail, mais en page 163 (part 2), les masses spécifiques données pour les récepteurs solaires (hors structure) sont de l'ordre de 100 W/kg, jusqu'à 600 W/kg, et il me semble que ces chiffre sont déjà bien obsolètes.
Bons Vols
Pour le rendement des diodes lasers, ou autre (passer des MW à travers des diodes est un peu osé...) il n'y a pas eu de bouleversement à ma connaissance. Par contre le rendement de conversion lumière-> électricité est sensiblement meilleur avec des systèmes thermodynamiques. On peut même faire un peu de SF en imaginant de coupler un générateur de vapeur haute température sur une turbine et un alternateur supra conducteur. Le rendement bord sera certainement très supérieur mais la fiabilité et la masse seront sans doute beaucoup moins bonnes que dans l'option cellule solaires faible masse déja évoquée.s'il n'y a pas eu de concepts nouveaux depuis (tours solaires? diodes lasers à haut rendement? etc.).
DeepThroat a écrit:Pour le rendement des diodes lasers, ou autre (passer des MW à travers des diodes est un peu osé...) il n'y a pas eu de bouleversement à ma connaissance. Par contre le rendement de conversion lumière-> électricité est sensiblement meilleur avec des systèmes thermodynamiques. On peut même faire un peu de SF en imaginant de coupler un générateur de vapeur haute température sur une turbine et un alternateur supra conducteur. Le rendement bord sera certainement très supérieur mais la fiabilité et la masse seront sans doute beaucoup moins bonnes que dans l'option cellule solaires faible masse déja évoquée.s'il n'y a pas eu de concepts nouveaux depuis (tours solaires? diodes lasers à haut rendement? etc.).
Tout cela ne résoud en rien le problème de la transmission de l'énergie au sol.....
Bons Vols
Henri a écrit:
...
Il faudrait pouvoir comparer aux coûts unitaires ($/kWh) du photovoltaïque au sol, mais là je n'ai pas de données.
A +
Merci, ce document est intéressant, et ce qui est remarquable c'est la convergence entre les coûts du kWh spatial affichés dans ce document pour les grosses unités avec ma propre estimation grossière (~0.04 à 0,06 $ ou € par kWh) quand on part des mêmes suppositions pour les cellules (couches fines).lambda0 a écrit:Henri a écrit:
...
Il faudrait pouvoir comparer aux coûts unitaires ($/kWh) du photovoltaïque au sol, mais là je n'ai pas de données.
A +
Il y avait des comparaisons ici :
http://www.esa.int/gsp/ACT/doc/POW/ACT-RPR-NRG-2005-RASTS-SPS_for_21st_Century_Energy_Systems.pdf
Henri a écrit:Maintenant les recherches pour améliorer la puissance massique des alimentations photovoltaïques des SPS pourraient bien être tout bénéf pour de futures missions martiennes ou un tug lunaire sans générateurs nucléaires... Je n'avais par exemple pas pensé à la centrale de propulsion vers Mars qui sert ensuite de SPS pour une base à la surface de Mars... Ca c'est le genre d'idée qu'on peut qualifier de géniale, je ne sais plus qui a proposé ça récemment sur le forum.
En reprenant les éléments de l'article et sans remettre en question les données de base que je n'ai pas vues. Il me semble que l'on parle de 70 Km2 au sol pour 5.3 GWe. Donc considérons cette même surface au sol dans le désert saharien. Soit un éclairement moyen (pour tenir compte de la rotation terrestre et de la variation d'angle solaire) des plus pessimistes de 400 W/m2, avec un rendement de 20% (pessimiste aussi) et sans employer de concentrateur (qui pèsent....) on récupère au bas mot 5.6 GW. Passons à 100 Km2 (ce qui reste du même ordre de surface) et on atteint déja 11.2 GW. Comme il y a des nuits, soyons encore pessimistes et triplons cette surface en prévoyant du stockage (au passage même avec un SSPP il faudra stocker, la demande électrique étant éminemment variable au cours du temps), on arrive à une base de l'ordre de 17 Km de côté, ce qui n'est pas énorme. Je serai fort étonné que l'on arrive à démontrer qu'il est moins cher d'envoyer et d'assembler 70 Km2 de quoi que ce soit en orbite GEO que de déployer la même chose au sol, sans compter qu'un faisceau laser de quelques dizaines de GW en permanence va être sympa à générer et contrôler.
Il y avait des comparaisons ici :
http://www.esa.int/gsp/ACT/doc/POW/ACT-RPR-NRG-2005-RASTS-SPS_for_21st_Century_Energy_Systems.pdf
DeepThroat a écrit:
...
Je serai fort étonné que l'on arrive à démontrer qu'il est moins cher d'envoyer et d'assembler 70 Km2 de quoi que ce soit en orbite GEO que de déployer la même chose au sol...
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Justement, je suis sceptique, je suis même payé pour ça.... :DA part ça, les "vrais projets" ont commencé par être des spéculations suscitant le scepticisme...
Les niveaux de puissance cités sont ils en imupulsion ou en continu?On trouve couramment des diodes laser de quelques kW, et en recherche, on doit être autour de 100 kW. On essaye aussi de les faire émettre de façon synchrones pour former des faisceaux coéhrents plus puissant à partir de matrices de diodes. L'autre solution est de les utiliser pour le pompage d'un autre laser, et on doit déjà arriver à des rendements de 20% pour le pompage d'un YAG.
Bigre 100 kW la diode laser... Les militaires doivent se frotter les mains. Mais ça ouvre aussi de sacrés perspectives dans le domaine de la propulsion spatiale (les données auxquelles je faisais allusion dans mon précédent post dataient déjà de quelques années).lambda0 a écrit:On trouve couramment des diodes laser de quelques kW, et en recherche, on doit être autour de 100 kW. On essaye aussi de les faire émettre de façon synchrones pour former des faisceaux coéhrents plus puissant à partir de matrices de diodes. L'autre solution est de les utiliser pour le pompage d'un autre laser, et on doit déjà arriver à des rendements de 20% pour le pompage d'un YAG.
A+
Je ne savais pas que c'était un métier... :shock:DeepThroat a écrit:Justement, je suis sceptique, je suis même payé pour ça.... :D
Skyboy a écrit:Encore un post alimenté par le trio magique Henri-Lambda0-Giwa ! C'est toujours très technique et bien documenté, j'adore ! J'imagine si vous vous retrouviez à discuter au bistro tous les trois, il faudrait rallonger les horaires d'ouverture !!
Continuez mes champions ! :study:
En y repensant, on peut jeter un coup d'oeil pour voir si ça ne vaut pas la peine de pomper directement des lasers en concentrant la lumière solaire. Le rendement d'un tel pompage doit être assez faible, mais d'un autre côté, on évite la conversion électrique, les diodes, etc.lambda0 a écrit:
...
Mais de toute façon, on a plutôt intérêt à utiliser ces diodes pour pomper un laser comme je l'évoquais plus haut, d'autant plus que la qualité de faisceau n'est pas très bonne. Le haut rendement de ces diodes améliore nettement le bilan énergétique global.