M'enfin... Oui et non, certes les ordinateurs
étaient des mastodontes et n'avais pas le tiers des capacités de ceux
d'aujourd'hui, mais ils étaient créer afin de faire tourner des
routines (ordres) spécifiques préétablis (pas de télé-chargements, de
vidéos, de MP3, de jeux, de modélisation 3D... De Vista :lol!: ) depuis on a fait que miniaturiser les composants (plus de composants = plus de puissance)
Excusez moi d'apporter ce qui pourrait paraître une critique, mais je voudrais juste apporter quelques précisions en matière de calculateurs:
-Les ordinateurs de l'époque Apollo n'étaient déja plus les mastodontes de la préhistoire informatique. Ils occupaient certes, une place bien plus grande que nos PC d'aujourd'hui mais ils n'étaient pas si ridicule que cela en puissance de calcul (surtout ceux de la NASA...). Ils étaient déja transistorisés et commençaient même à utiliser des circuits intégrés. Il y avait par contre une vraie limitation en mémoire centrale et en mémoire secondaire qui étaient bien plus lentes (dérouleurs à bande).
-Ces calculateurs, y compris celui embarqué dans Apollo (ceux, serait plus exact) étaient programmables au sens moderne du terme. Il n'y a pas de différence entre exécuter un code machine stocké en PROM ou lu sur un disque (il finira dans tous les cas par être chargé en RAM). D'ailleurs, dans le cas du calculateur Apollo (comme les premiers calculateurs de la navette) il fallait recharger en vol les programmes à cause de la limitation de la taille (taille fonctionnelle...) mémoire.
-Si la notion de préétabli adresse celle de processeur spécialisé, ou de coprocesseur, cela n'était pas le cas pour les calculateurs embarqués. Il n'y avait pas sur les calculateurs d'Apollo de processeur spécialisé en caclul flotant par exemple ou susceptible de dérouler un CORDIC directement. Les coprocesseurs existaient par contre au sol.
-Enfin, plus de composants ne veut pas dire plus de puissance de calcul (pas en terme de miniaturisation du moins). Au contraire, pour qu'un CPU aille vite on a intérêt à l'intégrer au maximum pour réduire les longueurs de propagation des signaux et pouvoir augmenter la vitesse d'horloge ainsi que minimiser les temsp d'accès aux registres. Un PC actuel contient bien moins de composants qu'il y a 10 ans. Cela a aussi un intérêt économique.
Bien sur, on peut toujours ajouter des processeurs ou des unités de calcul pour augmenter la puissance, mais c'est un processus loin d'être linéaire....et difficile à faire fonctionner....En plus, plus on en met, plus ça chauffe et en vol on aime moyennement.
-Ce qui est vrai c'est que les interfaces homme/machine ont infiniment progressĂ© et que celui d'Apollo Ă©tait (pour la capsule) des plus rustiques.-Enfin, si on ne cherche pas une prĂ©cision d'atterrissage phĂ©nomĂ©nale, on peut utiliser des calculateurs au sol pour dĂ©terminer les corrections de trajectoire Ă partir des mesures transmises par la sonde (en gĂ©nĂ©ral, la position angulaire de quelques Ă©toiles). Avec un bon propagateur d'orbite on peut mĂŞme prendre son temps pour les calculs. Â
Bons Vols