Kostya a écrit: J'écrirais plutôt au domaine spatial parce que l'Espace, ça commence à 100km d'altitude (à 30 km d'altitude, pas trop de contraintes de refroidissement des équipements et un niveau de radiations qui reste encore supportable pour de l'électronique grand public) quand même mais je savais en parlant de ce projet que j'étais largement HS car on est loin de la conquête spatiale mais il faut un début à tout surtout quand on a de petits moyens comme nous Gaulois.
Oui Kostia, au passage tu fixes la distance du sol au début de l'exosphère à 100 km alors qu'en son temps par exemple l'USAF fixait cette frontière à 80 km ce qui faisait que
qqs pilotes de X-15 ont reçu leur brevet d'astronaute. La frontière avec la mezosphère était à 50 km. Nous sommes bien entendu loin de tout ça avec 30 à 35 km.
Pas tout à fait pour l'électronique grand public car les GPS
grand public en général calculent l'altitude jusqu'à 18 km et il fallait (faut) se débrouiller pour en trouver qui
calculent jusqu'au "ciel".
Kostya a écrit: Oui, ça, c'est connu (TUBsat aussi à Berlin ainsi que l'Université du Surrey, UK qui a même fini par essaimer une entreprise qui vient d'être rachetée par EADS) mais ce ne sont pas les mêmes budgets même si on ne paye pas les heures de travail des bénévoles et des élèves, ce qui fait que ça revient beaucoup moins cher que des projets industriels.
Exact à l'Université de Surrey Guildford l'affaire avait si bien marché que EADS a racheté le fond de commerce pour vendre la plateforme MicroSat. Cette opération commerciale
n'a pas été du goût de tous les amateurs, mais l'université fait ce quelle veut avec ce département technologique.
Kostya a écrit:
Si en plus on ne paye pas ni les ballons, ni l'Hélium alors effectivement, ça en fait un loisir très sympa et accessible aux scolaires. D'autant que sur le budget assez conséquent de Planète Sciences (en grande partie reversé pour financer ce genre d'initiative d'ailleurs), ça doit représenter une part infime.
Je trouve bien aussi que les prix soient devenus tels que l'opération en devient quasiment accessible aux particuliers/passionnés. Pas besoin d'acheter aux Américains, ce qu'on fait très bien chez nous mais chez eux, la NASA n'investit plus beaucoup dans les ballons sondes, la NOAA les a remplacé depuis longtemps.
Merci pour toutes vos précisions sur les opérations comparables en France.
Pour avoir passé un peu de temps sur les projets de microsat en France, au titre radio amateurs, et aussi au plaisir que j'ai de suivre les opérations ballons strato, je dois dire que c'est de la bonne pédagogie pour nos jeunes de 12 à 24 ans. Non, non, Kostia nous n'étions pas si HS que ça à mon avis.